pour celles et ceux qui ne croiraient pas que Proust a connu Baudelaire
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Articles les plus récents
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[39] les syllabes du vers remplirent aussitôt la mesure d’un alexandrin
9 décembre 2012, par François Bon -
[hors série] un dromadaire d’argent niellé aux yeux incrustés de rubis
9 décembre 2012, par François BonM’accompagne depuis quelques semaines, pour cette série, l’album grand format (28x33) coordonné par Édouard Boulon-Cluzel aux éditions Michel Lafon, avec une très riche iconographie dont certaines archives familiales inédites, et la possibilité enfin de disposer sur son bureau de documents, photographies et portraits dont je ne connaissais que des versions étriquées. Un fil chronologique et un fil thématique, les deux tout aussi riches.
Ci-dessus, parmi les documents proposés par ce (...) -
et les avions ne feraient plus mal
8 décembre 2012, par François Bonavoir vu cela avant, avoir vu la fosse, avoir vu cela grandir
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et si ça commençait un peu, tout ça ? bulletin, n°9
8 décembre 2012, par François Bonla lettre publie.net du 8 décembre 2012
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[38] secrète, bruissante et divisée, la phrase aérienne et odorante
7 décembre 2012, par François Bon« Il leur semblait quand le pianiste jouait la sonate qu’il accrochait au hasard sur le piano des notes que ne relient pas en effet les formes auxquelles ils étaient habitués, et que le peintre jetait au hasard des couleurs sur ses toiles. » Cela, c’est comment les époux Cottard, qui savent bien qu’on ne peint pas quelqu’un en lui faisant des cheveux mauves. Swann – quand on lui dit que cette sonate marque bien l’aliénation mentale dont est paraît-il victime le vieux Vinteuil, est mis en (...)
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Franck Queyraud | les Lapons de Rémy de Gourmont
7 décembre 2012, par François Bonvases communicants autour du lien de Blaise Cendrars à Rémy de Gourmont
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[37] chaque jour j’attache moins de prix à l’intelligence
6 décembre 2012, par François BonJ’avais montré à Marcel Proust l’ensemble des livres publiés à son propos que j’avais accumulés chez moi. Il m’avait demandé comme à son habitude de clore mon rideau, pourtant la porte-fenêtre de mon étroit bureau est orientée au nord et donne sur le portail côté rue, c’est par ici que nous étions arrivés directement dans ma voiture quand je l’avais pris à la gare – notre projet était d’aller voir la Grenadière puis Saché, la pièce où sont mes livres n’a donc guère d’autre lumière que (...)
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[34] on parlait de ne plus m’envoyer aux Champs-Élysées
5 décembre 2012, par François Bonpour celles et ceux qui ne croiraient pas que Proust a connu Baudelaire
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[33] mais ses zones d’attaque étaient encore si limitées
4 décembre 2012, par François Bonpour celles et ceux qui ne croiraient pas que Proust a connu Baudelaire
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[32] « Hé bien, ce pauvre Dechambre, dit-il mais à mi-voix... »
4 décembre 2012, par François BonC’est ainsi qu’on tue, chez Proust. J’adore ce passage du retour Verdurin (avec troisième occurrence dans le Temps retrouvé). Il vaut mieux ne pas faire le compte des années réelles qui donneraient l’âge de la « patronne », entre la période où elle accueille Swann et Odette bien avant leur mariage, et celle où vient à la Raspelière, Swann mort, le narrateur lui-même. L’important, c’est la figure : à côté de l’univers aristocrate des Guermantes, installer la bourgeoisie riche et sa relation (...)