Vingt-cinq fois chez Baudelaire, seize fois chez Proust, mais je ne sais pas si je saurais utiliser pour moi ce vieux et beau mot, l’adjectif morne, auquel Littré propose comme étymologie le gothique maurnan, être triste, avec toute une magie souterraine d’épopée scandinave et qui s’entend encore dans l’anglais mourn, déplorer.
« Qui a la tristesse peinte sur son visage », dit Littré, chez qui je découvre que le mot mis en début de vers, comme si cela décuplait sa syllabe longue, « Morne (...)
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