Dans les étrangetés commerciales (Leclerc de Montbéliard lors d’un raid sandwich pour nos répèts Ars Numerica), se demander quand même en quoi le trophée du bison empaillé pouvait favoriser la vente de pâté, et ce que l’enseigne d’hypermarché cherchait à réveiller comme vieille symbolique de la chasse. On élève donc fréquemment dans nos provinces bisons et autruches pour viandes exotiques, après tout d’autres tentent bien de diffuser des livres numériques (et alors le trophée au-dessus, via (…)
chronique photos et journal, par François Bon
Articles les plus récents
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rayon bison
11 décembre 2010, par François Bon -
formes d’une guerre, jour 1 : micros
8 décembre 2010, par François BonArrivé ce mardi à Montbéliard pour la résidence de 10 jours à Ars numerica, « centre européen pour les arts numériques », je découvre le dispositif mis en place. A l’arrière, les 3 écrans de 4 x 3 m sur lesquels Philippe De Jonckheere travaillera en projection live, à jardin Dominique Pifarély, son violon acoustique repris (avec ma voix) dans le Max/MSP de son Mac, et à cour l’extraordinaire percussionniste italien (du Trastevere !) que je découvre, Michele Rabbia – et s’être de suite senti (…)
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matières à peindre
6 décembre 2010, par François BonIl ne faudrait peut-être pas, certains jours, entrer dans l’atelier du peintre et son temps à la fois tendu et suspendu, à la fois d’action et de retrait, ce qu’il accepte ou exige de lumière et d’espace circulant, et surtout de matières. Même ce vert de vessie. Toutes choses tellement absentes – de notre condition d’auteur ?, non, plutôt simplement des conditions dans lesquelles on chemine en tant qu’auteur, ou simplement pour l’inquiétude ? L’inquiétude n’est probablement pas absente du (…)
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face Daniel B.
4 décembre 2010, par François BonCuriosité de la vie web : avec les amis les plus proches, la disponibilité Internet est faite de croisements à pas d’heure, de complicité si on la requiert, et puis passer des heures ou des jours où on laisse l’autre à ses occupations, puisque chacun de nous tous a les siennes, et que c’est aussi une énigme, de quoi est faite l’intersection web. Ainsi, donc, le jeudi soir, un sur deux depuis octobre, mais ça va se renforcer au second semestre, j’ai atelier d’écriture à la Bibliothèque (…)
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perdu ce matin
30 novembre 2010, par François BonOn ne s’est perdu que deux fois, en un an au Québec : une fois vers Jonquières Chicoutimi, mais c’était le soir et ce n’est pas évident, une autre fois en cherchant de l’essence dans la périphérie d’Ottawa, la jauge arrivait au bout et jamais on n’en trouvait. Sinon, nord sud est ouest et on se débrouille. Mais ce matin je me suis perdu là, à 1,5km à vol d’oiseau, cherchant à rejoindre le centre commercial, entre rocade et voie ferrée, ça doit être par là et puis non. Impasse, garage en (…)
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écran de rue
28 novembre 2010, par François BonQui parmi les visiteurs de ce Petit Journal ne serait pas déjà abonné aux Notules dominicales de Philippe Didion, qui vont arriver à midi pile, tout à l’heure, dans ma boîte mail, et ce sera comme d’habitude un régal ? Imperturbable régal pour plat du dimanche. Et bien sûr, avec l’exploration des monuments aux morts et leur nom, toute cette France anonyme qui revient souterrainement, la fin sur ce répertoire de boutiques de coiffure. Par exemple, dans la rue Voltaire d’une ville de hasard (…)
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deux chaises valise
26 novembre 2010, par François BonComme souvent ces dernières semaines, je n’entre pas dans les villes, autoroute, puis directement dans lieu qui m’accueille, mais n’a rien à voir avec la structure ancienne de la ville : ainsi, le chemin qui va de la sortie Blois de l’A10 jusqu’à la rue des Écoles, en suivant la voie ferrée. Autour de l’ancien IUFM, un dédale de petites rues aux maisons refermées sur elles-mêmes – et pourtant les signes se multiplient, boîtes aux lettres abandonnées, vieilles glycines. L’exercice que j’ai (…)
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culture en boîte
23 novembre 2010, par François BonDans le déferlement de marchandises à durée de vie programmée qu’est le Noël de la société de consommation, avec contrainte supplémentaire de s’adapter à paupérisation grandissante, surprise de voir surgir une pleine table de culture en petites boîtes brillantes. Ça doit dériver de ce jeu par cartes, Trivial Pursuit, qui tenait son succès de valeurs pus ou moins communes, qu’incarnait en partie la télévision comme dénominateur à peu près commun de la consommation culturelle. À ce que j’ai pu (…)
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mains du voyageur
22 novembre 2010, par François BonJe ne m’attendais pas à le trouver là, l’écrivain voyageur. Pas un causeur. Et même là, venu entendre les Russes, je le suis alors qu’il déambule en grand osseux maigre, avec la main comme ça tenue dans le dos, j’ai fait plusieurs photos, derrière lui (c’est pas de la crainte, on a parlé tout un moment avant, sur mon site il y a une photo de lui mangeant des cerises, je ne sais plus où mais je m’en souviens, et je l’ai fait jouer en vrai dans un de mes livres). Pour moi ça sonne toujours (…)
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base sous-marine russe
20 novembre 2010, par François BonUn samedi de fin novembre, le jour à peine moins que la nuit (il pleut dehors, où on a vaguement deviné le port sans s’y rendre). On entre dans la base sous-marine, et plus de deux cents personnes pendant une heure et demie écoutant trois écrivains russes (de gauche à droite : Yan Nicol (Bron, modérateur), Hélène Châtelain (traductrice, éditrice Verdier russe), Vladislav Otrochenko, traductrice, Vassili Golovanov, traductrice, Andreï Baldine. Et que ça fait un bien fou au-dedans : tout d’un (…)