Moi je dis : si le père Noël gonflable extérieur électrique est livré avec quatre sardines et une ampoule de rechange, et qu’en plus c’est écologique, le monde vaut la peine qu’on le vive. Et plus d’un mètre de haut, qu’on se le dise, quel bonheur pour nos arcs !
chronique photos et journal, par François Bon
Articles les plus récents
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gonflable extérieur électrique
19 novembre 2010, par François Bon -
le futur est un casino
17 novembre 2010, par François BonPoitou, mon doux Poitou : continuons l’exploration de la carte touristique de la Vienne, station Jaunay-Clan de l’A10, sens descendant. Aujourd’hui, plus d’animaux bizarres. Le futur, on le sait, ça fait rire ! On sort en joie, tous en choeur et en courant. Aucune idée de comment le Futuroscope a géré sa communication : photo d’agence de pub, avec échantillon population, jeunes, moins jeunes, plutôt féminin merci, les faire courir sur le parking et un petit coup de Photoshop pour remettre (…)
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Poitou doux
16 novembre 2010, par François BonComme vendredi dernier, de 7h20 à 7h35, sur l’aire Jaunay-Clan de l’A10 sens descendant, j’attendais le monsieur du Futuroscope qui n’est pas venu, j’en ai profité quand même pour photographier plus en détail cette carte géante incroyable, proposée à l’admiration des autonautes de la cosmoroute (ceux qui jamais ne quitteront les grillages qui la bordent, mais garderont cette idée-là de ma vieille terre du Poitou). Le plus incroyable, c’est que le département de la Vienne est représenté comme (…)
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trans chaos
13 novembre 2010, par François BonÀ la station-service de Jaunay-Clan sur l’A10 sens descendant où je fais systématiquement une dizaine de photos chaque fois que je me rends à Poitiers, ce vendredi l’inscription trans chaos ou à peu près (en espagnol : transchao) sur un des camions au repos – chacun abritant dormeur. Que traversons-nous d’autres, nous tous, que le chaos commun ? Saison où il est nettement plus perceptible.
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singes, crocodiles, Futuroscope
10 novembre 2010, par François BonCher monsieur,
Je vous remercie sincèrement de votre passage sur Tiers Livre et de votre commentaire à ma dernière note de ce Petit Journal. Je ne pensais pas qu’au Futuroscope quelqu’un suivait d’aussi près mes discrètes publications.
Je n’ai jamais eu l’occasion de venir au Futuroscope, le terme vieillissant était seulement visuel (les coupoles aperçues derrière le parc d’hôtel en expansion sur le bord d’autoroute), et n’était donc chargé d’aucune allusion. Mes enfants par contre ont (…) -
l’écrit crocodile
8 novembre 2010, par François BonDepuis l’arrivée maintenant lointaine du Futuroscope à son tour vieillissant, il semble qu’il n’y ait pas d’autre chemin pour nos campagnes que les parcs à thèmes, la vieille terre poitevine se fait exotique. L’un a commencé par La vallée des singes (tout près de Civray qui était ma ville), l’autre a continué par les crocodiles, un autre a pris les serpents, un quatrième a rajouté les cerfs, sais pas si ça marche aussi bien et s’ils font tarif groupé. Bizarrerie, sur le chemin de la fac de (…)
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fin du film
4 novembre 2010, par François BonHier c’était une façade pour décor de cinéma, je disais, la façade qui restait seule debout et plus rien derrière qui la tienne. Ce matin, il reste cette trace sur les murs – j’en ai photographié souvent, à Montréal aussi –, et le plus beau texte à propos de ces empreintes d’intérieur jetées en pâture au regard de la vile, c’est dans le Malte Laurids Brigge de Rilke.
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progression du ciel
2 novembre 2010, par François BonIls avaient donc effondré le toit, et la démolition progresse ensuite par l’arrière. Ce matin, la façade était comme ces décors de film : inchangée devant, toute rongée derrière, sauf le ciel.
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le ciel dans la chambre
31 octobre 2010, par François BonDémolition du garage, suite : je m’offusquais de cette fenêtre ouverte sur maison vide, de la maison ils ont commencé par labourer le toit – alors c’est le ciel, qu’on voit par la fenêtre.
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oiseaux encore
29 octobre 2010, par François BonCes photos qui s’accumulent sur le petit disque dur antichoc (faudrait pas que je le perde, celui-là) classées par date, pas beaucoup d’outils pour investiguer. Je regarde où j’étais le 28 octobre 2009, puis 2008, puis 2007. On se demande ce qu’il en serait, à refaire la même photo au même endroit aujourd’hui. Le 28 octobre 2007, ce sont ces oiseaux. Me revient que c’est dans un hôtel. Je ne sais aucunement la ville. Je n’ai aucune autre image intérieure de l’hôtel, et encore moins son nom. (…)