précédent _ suivantEn partant pour le Sud Vendée mercredi dernier, il pleuvait. Mais évidemment ça s’éclaircit à l’approche de la côte, comme exprès pour les rendre plus gigantesques et vivants, les silos hérissés sur les marais. Donc trois photos, jusqu’à la verte CAVAC de Luçon. C’est au volant, à travers la vitre ou le pare-brise. Dans le marais de Saint-Michel en l’Herm, je retrouve celui évoqué dans mes ruines circulaires, vieux rendez-vous, qui provoquera en retour ce texte d’Antonin (…)
chronique photos et journal, par François Bon
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2019.10.15 | photographie, théâtralité, silos
15 octobre 2019, par François Bon -
2019.10.14 | Luçon, 20 cartes postales imprimables & réutilisables
14 octobre 2019, par François Bonprécédent _ suivant C’est Luçon, et ce n’est pas Luçon : on pourrait faire les mêmes photos dans n’importe laquelle de nos petites villes, siphonnées d’en dedans par la reconcentration urbaine, même pas Poitiers, Niort ou la Rochelle mais Nantes ou Bordeaux, encore accéléré ou aggravé par le statut administratif nouvellement créé de « métropole ». On ferait les mêmes observations, les mêmes commentaires, le petit magasin de presse qui survit mais comment, les trucs CYBER mais le B est tombé (…)
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2019.10.12 | Saint-Michel en l’Herm, le silo, ruines circulaires
12 octobre 2019, par François BonJ’ai du retard dans mes mises en ligne de ce livre avec Jean Audeau. Mais tout, dans ces récits ne peut pas être mis en ligne. Enfin pas maintenant, pas tout de suite. Il reste qu’hier, c’était très important pour moi de revenir aux ruines circulaires (moi seul les avais nommées telles). En quelque sorte, se faire le gardien des ruines circulaires. Ou bien : à revenir aux ruines circulaires, se remémorer ce qu’il m’avait induit à faire. Je n’ai aucune hésitation ni sur le mois, un début (…)
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2019.10.11 | vie sauvage à Luçon
11 octobre 2019, par François Bonprécédent _ suivant La ville de Luçon, associée à des paysagistes de renom, a décidé l’implantation en son territoire de plusieurs de ces allégories pour méditation artistique. Non pas un lieu vide, mais isoler le lieu vide. Murs des trois côtés, six camions d’enrochement pour le côté dit de méditation, vue pleine face, mais sans possibilité de pénétrer. Pour le quadrilatère ainsi défini : livré à lui-même. Tant de ces plantes parfois sans nom se contentent de quelques fissures dans le (…)
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2019.10.10 | chambre provisoire (dormir à Luçon)
10 octobre 2019, par François Bonprécédent _ suivant Un grand gîte avec 4 chambres, et donc 8 lits 1 place, mais en plein centre-ville sur une des trois rues principales, dormir à Luçon pour moi ça remonte à la maison qu’y ont occupé quelques années les grands-parents paternels, de 1965 à 1978 (?) mais c’était à l’autre bout des trois rues et la maison a été revendue après leur départ –- j’ai de vrais souvenirs de cette maison, j’étais à Bordeaux à l’époque, vers 72-75, et j’y venais pour le silence et les heures réglées, (…)
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2019.10.09 | mon copain bricoleur
9 octobre 2019, par François Bonprécédent _ suivant
J’ai une espèce de résistance passive, confinant à l’hostilité, envers tout travail manuel relevant du bricolage domestique. Je n’y peux rien, c’est comme ça. Après, je change l’ampoule et je la regarde fièrement sans penser aux trois mois que ça a attendu. J’ai la même inertie, jusqu’au paradoxe d’en être la seule ou première victime, avec un certain nombre de choses administratives. Je voudrais que le monde me laisse en paix avec ma tête et mes histoires, mais ce (…) -
2019.10.08 | femme nue se soutenant les seins avec les mains
8 octobre 2019, par François Bonprécédent _ suivant « Femme nue se soutenant les seins avec les mains », je pensais qu’insérer ça dans Google — entre guillemets pour une recherche exacte — induirait une avalanche de choses pas vraiment intéressantes mais non, ça renvoie direct à la page sur les fouilles de Suse, en Iran, où ont été trouvées ces statuettes de femmes nues se soutenant les seins avec les mains, justement sans aucune explication quant au rituel (pour d’autres, les orantes, c’est clair) ni à la convention de (…)
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2019.10.07 | Proust un jour gris
7 octobre 2019, par François Bonprécédent _ suivant Même si, à cinq ans de distance, son existence est quasi oubliée, je suis très fier de mon livre Proust est une fiction, et d’abord de son protocole : puisque c’était les 100 ans de la publication de Un amour de Swann, en 2013, rédiger en continu 100 articles de blog chacun développant un aspect de À la recherche du temps perdu. Je peux m’estimer satisfait, pas mal de lectures performances, dont une à Oujda, une autre à Paris, Maison de la Poésie (merci de la confiance), (…)
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2019.10.06 | Jean Gattegno, misérable relégation
6 octobre 2019, par François Bonprécédent _ suivantJean Gattegno (1935-1994) était déjà décédé quand j’ai commencé à venir régulièrement au 53 rue de Verneuil, principalement à l’époque pour les assemblées générales puis le conseil d’administration de ce qui était la Maison des Écrivains, c’est à l’époque par exemple qu’on avait mis en place (avec Patrick Souchon et Jean-Michel Maulpoix, Claude Ber –– Alain Lance étant directeur) le dispositif toujours en cours du « Temps des écrivains à l’université » et c’était (…)
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2019.10.05 | fouiller le visible (doublement plus visible)
5 octobre 2019, par François Bonprécédent _ suivant« Fouiller le visible », c’était le mot d’ordre de Théodore Rousseau, qui pour moi était surtout un nom, associé à l’école de Barbizon. C’est cet après-midi au Louvre, en circulant parmi nos lycée pro, salle Corot et la voisine, ce tableau tout noir. Reinhardt au Moma oui, mais c’est quoi ce tableau noir en peintur française. J’approche du cartouche, et le mot Poitou donc là ça me concerne. Château des Souliers : je ne connais pas. Ce soir, je trouve château de Soulier (…)