| Nancy, théâtre de la Manufacture
retour François Bon, journal images
ce jeudi 14 novembre, c'est la première séance de l'atelier écriture/voix qui se tiendra un jeudi sur deux jusqu'à juin, dans la salle de répétition où j'ai déjà passé tant d'heures depuis 1995 – on a reçu 40 demandes, on est 26 ce soir pour commencer, on a souhaité un groupe très hétérogène et divers – on ira vers ou dans ou par la poésie, et seulement la poésie: pour moi, apprendre d'autres territoires de l'atelier d'écriture - ce soir, j'ai amené Tristan Tzara, j'ai proposé de travailler sur un enchaînement récurrent de strophes, qui aide à la génération d'images purement associatives, désignant au-delà de leur secret par la coupe du vers – j'ai dit beaucoup d'autres choses, et la consigne était évidemment bien plus complète – |
|
le grand couloir
de la Manu est vide, sauf le moniteur télévision qui rediffuse
la captation plateau: Aude Briant, Claudie Guillot et Jean-Baptiste
Malartre jouent un soir de plus Quatre
avec le mort –  |
|
| mystère du théâtre pendant que la pièce joue, les loges restent la porte ouverte, le fantôme de l'acteur encore là presque vivant, elles ou lui remplacés par le personnage de la pièce qui a dû sortir par cette porte et descendre sur la scène, ne survivra pas à son retour – sûr de sûr qu'on n'oserait pas rentrer, à peine regarder |  |
| dans le groupe d'écriture, une institutrice, un prof de français, une autre prof de lettres mais qui a fait le choix de travailler dans un établissement pour jeunes handicapés moteurs graves, et deux élèves de l'IUFM d'Épinal – un magasinier, un journaliste du Républicain Lorrain, une formatrice à l'école de travailleurs sociaux, un retraité, un sans-emploi, trois étudiants du conservatoire de théâtre, une animatrice d'ateliers d'écriture à ATD Quart Monde et ainsi de suite, c'est un vrai bon départ, puisque tout le monde est venu lire son texte sous la douche de lumière - Oriane, qui prépare un BEP, avait choisi de s'installer carrément dans l'escalier |
|
 |
 |
dans ce couloir, et les portes adjacentes, je vis désormais deux jours par semaine