pour celles et ceux qui ne croiraient pas que Proust a connu Baudelaire
pour celles et ceux qui ne croiraient pas que Proust a connu Baudelaire
pour celles et ceux qui ne croiraient pas que Proust a connu Baudelaire
C’est ainsi qu’on tue, chez Proust. J’adore ce passage du retour Verdurin (avec troisième occurrence dans le Temps retrouvé). Il vaut mieux ne pas faire le compte des années réelles qui donneraient l’âge de la « patronne », entre la période où elle accueille Swann et Odette bien avant leur mariage, et celle où vient à la Raspelière, Swann mort, le narrateur lui-même. L’important, c’est la figure : à côté de l’univers aristocrate des Guermantes, installer la bourgeoisie riche et sa relation (...)
« L’oeuvre de Proust est sortie d’états mystérieux qui semblent ne lui avoir été proposés que pour que cette oeuvre fût écrite. »
On pourra consulter ici le billet original, avril 2009.
Ne pas oublier : la matière de nos livres, la substance de nos phrases doit être immatérielle, non pas prise telle quelle dans la réalité, mais nos phrases elles-mêmes et les épisodes aussi doivent être faits de la substance transparente de nos minutes les meilleures, où nous sommes hors de la réalité et du présent. C’est de ces gouttes de lumière qu’est fait le style et la fable d’un livre. Au fond, toute ma philosophie revient, comme toute philosophie vraie, à justifier, à reconstruire (...)
On a beaucoup glosé sur le manque absolu de goût de cette trop épaisse dalle de granit gris qui constitue la tombe de Marcel Proust au cimetière du Père Lachaise, à Paris. C’étaient des temps troublés, on élevait partout ces monuments aux morts d’après le grand carnage des puissants contre les peuples, la boucherie organisée de 14-18. On reconditionnait les cimetières dans une danse de labours auprès de laquelle le siège de 1870 était bien loin d’égaler. Et puis qu’elle semble ainsi (...)
note du 1er décembre 2012 Pas de chance, il n’est pas disponible en numérique, le Proust fantôme de Jérôme Prieur. Une des plus singulières tentatives de ces dernières années d’aborder Proust par le biais de l’écriture baladeuse, enquêteuse, hors des balises critiques, plus près de la fiction, mais pour cela il suffisait par exemple de s’insérer dans une des visites qu’on pouvait faire alors de la chambre de Marcel Proust, préservée dans la banque qu’était devenue l’immeuble... Cher (...)
C’est Joachim Séné qui m’envoie par twitter la photo ci-dessus, dont il faut cependant se réjouir : la preuve que la littérature, même par ce biais détourné, interroge encore les fantassins de la consommation loisir.
J’ai donc répondu via Twitter à Joachim Séné ceci qui suit. Soit vingt-cinq tweets en dix-huit minutes, que me doit désormais ce magazine. C’est tellement bien, pour vendre du papier, le bon sens bourgeois moyen contre les préjugés intellos.
pourquoi est-il si difficile de (...)