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2019.08.16 | attendre dans les aéroports

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Attendre dans les aéroports ce n’est pas vraiment attendre. Le plus long que j’ai fait c’était avril 1979, retour du Nepal avec retard (c’était déjà bien qu’il soit arrivé, le petit coucou à hélice au-dessus de l’Himalaya), transféré sur le Delhi-Bombay du lendemain mais à l’époque c’était pas encore les cartes de crédit et les ATM, à peine si j’ai pu croûter un sandwich, encore moins question d’aller en ville, c’est à Bombay qu’il me restait des Travellers, dans ma petite piaule du Bhabha Atomic Research Center. Alors j’avais écrit quasi sans discontinuer, des cahiers brûlés plus tard en 1983 à Marseille c’était nul. D’autres attentes à Québec vol New York à cause d’une tempête de neige, une autre fois un retour Rome Paris pour mauvais temps aussi, la foudre sur un réacteur une autre fois en partant pour Stuttgart, mais ce n’est jamais vraiment attendre — quand bien même dans ces temps sans wifi ni prise pour l’ordi —, juste une distension passive du temps. Alors là, arrivé à 13h15 Montréal et le départ pour Sept-Îles à l’aller retardé à de 17h15 à 18h15, se mettre en mode curiosité : les objets qui obéissent à norme internationale, que disent-ils quand même du pays où on les regarde ?

 


François Bon © Tiers Livre Éditeur, mentions légales
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1ère mise en ligne et dernière modification le 16 août 2019
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