Daewoo "Finalement, on appelle roman un livre parce que…" |
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Sylvain Bourmeau m'avait transmis les questions ci-dessous par e-mail, non pour publication dans la page Livres des Inrockuptibles, mais comme libre discussion en préalable à l'article qu'il rédigeait, ce dont je le remercie. Aussi j'y ai répondu sans arrondir les angles, et même sans relire, et ai été bien surpris de voir ma réponse publiée intégralement dans le magazine, ce 25 août. Mais tant mieux... FB |
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"Finalement,
on appelle roman un livre parce que..."
1. D'abord
le titre, c'est étrange et fort d'appeler un livre du nom d'une
marque, Daewoo. 2. "Finalement, on appelle roman un livre parce que…",
plusieurs fois dans Daewoo vous justifiez l'appellation roman : ce livre
sur la condition ouvrière est aussi une interrogation (et une
réponse
en acte) sur la condition du roman. 3. A quoi bon écrire
un roman aujourd'hui ? Refuser l'effacement dites vous, que le roman
soit mémoire. Comment vous posez-vous
cette question des fonctions du roman, et de ses effets ? 4. A une époque
où une certaine littérature tente
de repousser les limites coûte que coûte, quitte à faire
n'importe quoi, on a le sentiment qu'une éthique de l'écriture
guide constamment votre démarche. Notamment à l'égard
de celles dont vous recomposez, reconstruisez les paroles. 5. Ressentez-vous comme une injonction pour la
littérature le fait
de se saisir des réalités sociales et politiques ? Que
pensez-vous des écrivains qui refusent cette injonction ? Vous
intéressent-ils
?
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