retour François Bon, journal
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itsume batsune no comme si c'était la première fois du 20 au 29 janvier 2004, Tokyo et Kyoto François Bon, le journal images |
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le hors temps de l'avion... premier rai de jour
sur la vieille terre, depuis le 747, avant le soleil levant, puis fascination
pour la Sibérie
qui défile,
infiniment montagneuse et déserte, fleuves gelés,
rares établissements
humains juste devinés...
le soir même il faut plancher, mais c'est bien volontiers, on peut toujours prendre auparavant une petite vitamine à l'épicerie de la rue d'à côté: suivi le lendemain de ma première journée de stage à Waseda, avec les étudiants d'Odile Dussud – on s'offre une pleine journée Perec
affaire, oui, de perception des signes et symboles, et pour s'orienter d'abord - ne pas savoir se déplacer seul dans la ville et elle vous devient en entier inaccessible - c'est le premier obtsacle à vaincre, et quand on reste en Europe on ne le sait pas |
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retour à Tokyo la moderne (Tokyo Dome, et Shin Ju Ku night and day) - les visages ouvriers sont très denses et beaux - Fumio Chiba me fera découvrir le livre Persona de Kokai Hiroh... La Douceur dans l'abîme et Paysage fer étaient projetés mardi à l'Institut Français de Tokyo, mais les sans-abri ne sont pas un monopole français, étranges habitations de carton qu'ils se font... j'aurai quand même la chance de disposer de 3 heures de marche quotidienne en moyenne dans la ville |
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dans les deux instituts français et les deux facs,
plus les deux journées de stage, l'accueil, les visages... c'est évidemment
ce qui restera d'abord
les enseignants: Odile Dussud à Waseda (conférence sur écriture créative et enseignement, puis stage Perec) et Thierry Maré à Gakushuin (notre belle séance Baudelaire avec atelier voix), mais d'autres rencontres laisseront des traces pour la suite, ainsi Ryûkô Saeki, le traducteur de Koltès (à gauche), ou Fumio Chiba, qui a traduit Leiris ou Michon et créé avec ses étudiants, collègues et assistants, un vrai pôle de littérature française en prise sur le contemporain (à droite avec Odile Dussud - et dans le bureau de Fumio, un fonds surréaliste qui m'a impressionné)
retour Tokyo, Luc Lang en plus net, cette fois avec Thierry
Maré, inlassable théoricien même dans la nuit de
Shin Ju Ku, et un instant du stage d'écriture à l'institut
français, explication avec Artaud (à nouveau photos P
Rebollar)... à l'institut de Tokyo, Jacques Soulillou, le directeur, me fait signer le livre d'or, mais avec Echenoz, Daeninckx, Cadiot et Michon c'est juste compléter le tableau de famille... le mot commun aux cinq, c'est MERCI
retour évidemment, il faut bien : dans la même journée à laquelle on rajoutera 13 h, aux limites du pôle nord, au-delà des côtes sibériennes, la banquise... étrange les premiers pas dans Paris dans la fin d'après-midi, entre RER et Montparnasse, après 10 jours d'une politesse jamais en défaut
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