la vie de piano

de petits effondrements en mode majeur


L’ACTIONNAIRE des pianos Pleyel, la marque créée voici deux cents ans par Ignaz Pleyel, élève de Haydn, et développée avec son fils Camille, a présenté hier aux délégués du personnel son projet de fermeture de la manufacture d’Alès qui depuis trente ans fabrique des pianos droits (520 en 2006) et quelques pianos à queue ou ­d’exception. « Nous sommes aujourd’hui confrontés à la concurrence chinoise et japonaise qui occupe 80 % du marché du piano droit. Nous ne pouvons plus lutter. Un piano chinois sorti d’usine coûte 500 euros. C’est à peine le prix du meuble en France. Le piano assemblé à Alès revient à 5 000 euros. »
Source : Figaro économie


responsable publication François Bon © Tiers Livre Éditeur, cf mentions légales
diffusion sous licence Creative Commons CC-BY-SA
1ère mise en ligne et dernière modification le 15 décembre 2006
merci aux 337 visiteurs qui ont consacré 1 minute au moins à cette page