« prendre » #6b | littérature sans texte

cycle hiver 2020-2021, « prendre »


 

 image haut de page :Derek Beaulieu (le suivre sur Twitter) ;
 retour au sommaire général du cycle « prendre »
 retour au sommaire général de l’atelier hebdo & permanent

 

littérature sans texte


Résumé de la consigne :

 en approchant le concept d’une « littérature sans texte », il ne s’agit pas ici de s’entraîner à en produire, il ne s’agit ici en aucun cas d’une introduction à la poésie virtuelle ;

 on renverrait plutôt au travail de Christian Bök procédant par cryptage d’ADN de bactéries survivant au vide et au froid absolu, bien antérieures au surgissement de l’homme et destinées évidemment à lui survivre : à vous de suivre la piste en commençant pourquoi pas par UbuWeb... ou par le chapitre que lui consacre Kenneth Goldsmith dans L’écriture sans écriture ;

 il ne s’agit pas ici non plus de notre préparation, pensée, marchée, documentée qui mène à l’écriture : mais de l’acte même de publier un objet qui participe de la littérature, de notre idée du livre ou hors du livre, et qui s’autonomise (par rapport à l’auteur) sans production incluse de texte ;

 en partant sur ces pistes, on a croisé par exemple le mouvement paradoxiste et la biographie de son principal fondateur-illustrateur, Florentin Smarandache, là encore, partez en exploration...

 c’est la biographie de Florentin Smarandache qui a déclenché l’idée de cette proposition 6b : rédiger la notice de la vie et l’oeuvre d’un auteur de littérature sans texte, telles que vous pouvez l’inventer, le concevoir...

 toutes les postures alors deviennent possibles : s’en tenir à la vie de l’écrivain, et vous pourrez prendre appui alors (cf dossiers FICHES IMPRIMABLES) sur le livre d’Antoine Volodine, Écrivains ; ou bien s’en tenir à la description d’une oeuvre ou d’une série d’oeuvre, et vous pourrez prendre appui alors (FICHES IMPRIMABLES) sur le fabuleux Oeuvres d’Édouard Levé ;

 on n’a jamais été aussi sérieux qu’à soulever cette trappe-là : ce qui nous concerne, c’est ce tout premier brassement qui se manifeste avant même les mots, avant même les premières phrases de l’intuition, c’est ce pressentiment, encore informel, opaque, qu’en ce lieu précis il peut y avoir écriture, ou bien qu’on est déjà entré dans ce qui va conditionner, y compris esthétiquement, l’accès aux mots ;

 l’attention ainsi portée sur l’oeuvre de Derek Beaulieu, et sa thèse de doctora TEXT WITHOUT TEXT, prendre le temps là aussi de l’exploration librement associative, des prolongements et croisements (les comptes Twitter de Christian Bök et de Derek Beaulieu sont des mines...) :

 se concentrer sur l’idée (Levé) d’un descriptif d’oeuvres non réalisées, mais sur ce principe de littérature sans texte, ou de notice biographique d’un auteur fictif impliqué dans ce contexte de littérature sans texte ;

 il s’agit ici d’un laboratoire, de recherche collective, ouvert au-delà des participants au cycle « Prendre » (ne vous gênez pas, il y a besoin de toutes pistes, toutes ouvertures), et pas requise pour écrire ni la proposition #6 qui précède, ni la #7 à suivre !

 j’insiste une dernière fois : je ne souhaite pas recevoir de productions ou créations visuelles, mais l’instance textuelle (et fictive) de leur description !

 


responsable publication François Bon © Tiers Livre Éditeur, cf mentions légales
diffusion sous licence Creative Commons CC-BY-SA
1ère mise en ligne et dernière modification le 17 janvier 2021
merci aux 638 visiteurs qui ont consacré 1 minute au moins à cette page