« Wal, Sir, Obed he larnt that they’s things on this arth as most folks never heerd abaout — an’ wouldn’t believe ef they did hear. It seems these Kanakys was sacrificin’ heaps o’ their young men an’ maidens to some kind o’ god-things that lived under the sea, an’ gittin’ all kinds o’ favour in return. They met the things on the little islet with the queer ruins, an’ it seems them awful picters o’ frog-fish monsters was supposed to be picters o’ these things. Mebbe they was the kind o’ critters as got all the mermaid stories an’ sech started. They had all kinds o’ cities on the sea-bottom, an’ this island was heaved up from thar. Seems they was some of the things alive in the stone buildin’s when the island come up sudden to the surface. That’s haow the Kanakys got wind they was daown thar. Made sign-talk as soon as they got over bein’ skeert, an’ pieced up a bargain afore long.

« Bon, m’sieur, le vieux Obed il a compris qu’il y avait des choses sur cette Terre que la plupart des gens n’avaient jamais entendu parler – et s’ils les apprenaient ils ne les croiraient pas. Semblait que ces Kanaks sacrifiaient des tas de leurs jeunes gars et filles à des espèces de choses-dieux qu’habitaient sous la mer, et qui leur donnaient des sortes de faveur en échange. Ils rencontraient ces choses sur la petite île aux ruines bizarres, et semblait que les peintures affreuses des monstres poisson-grenouille c’étaient des peintures de ces choses. Peut-être bien que toutes ces histoires de sirènes c’est comme ça que ça a commencé. Ils avaient des sortes de villes au fond de la mer, et cette île s’était soulevée comme ça depuis le fond. Paraît qu’y aurait eu de ces choses vivant dans les murs de pierre quand l’île s’était retrouvée à la surface. C’est comme ça que les Kanaks ont compris qu’ils venaient d’en dessous. Ils ont appris à parler par signe dès qu’ils ont arrêté d’avoir peur, et pas longtemps après ils commençaient le commerce.