Souvenirs réels concernant le buffet de la gare d’Angoulême

d’une super pièce de théâtre que c’était tellement bien de l’avoir faite


 et bien sûr désormais Au buffet de la gare d’Angoulême, le livre, sur la plateforme Tiers Livre Editeur, commande directe à prix ami et merci à toutes celles, tous ceux qui se le sont procuré, petite fierté chaque fois !

note initiale, janvier 2016

 Hasard : de retour de Bordeaux, ce vendredi 29 janvier 2016, après 2 jours de stage avec les masters traduction littéraire (à l’invitation de Véronique Béghain), mon TGV est bloqué sans presque aucune information à Angoulême, juste devant le buffet, et on apprend que c’est à cause d’un incendie dans un autre train... à Saint-Pierre des Corps.

 ce texte sur Au buffet de la gare d’Angoulême, mise en scène Gilles Bouillon à Tours en 1999, a d’abord été publié dans Tumulte, en 2005-2006.

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Avoir vu en octobre 1995, à la gare de Poitiers, Robbe-Grillet lui-même (me suis bien gardé de me rappeler à son souvenir), pour les cinquante minutes d’attente d’un T.G.V. en provenance de Bordeaux immobilisé à Angoulême à cause d’un suicide sur la voie : comme si tout cela n’était qu’une conspiration contre sa vie si importante, manifestant orgueilleuse colère auprès de ces braves gens qui ne savaient même pas partager leur quai avec un si célèbre écrivain, marchant nerveusement de long en large et nous regardant de haut. Le rôle central du Buffet de la gare d’Angoulême, c’est une heure vingt de la vie d’une actrice célèbre en rade sur un quai de gare : quel écrivain déguisé en femme et parlant comme je suppose qu’il parle ? Maintenant il est à l’Académie française je déteste l’Académie française pleine de boursouflés et d’inutiles, on devrait la dissoudre : ma pièce était certes prémonitoire.

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Ce n’est pas Angoulême, mais c’est sur la ligne : avoir raté le train de 18h08 en novembre 1996 à la gare de Bordeaux Saint-Jean et avoir été obligé d’attendre au buffet celui de 19h40, les courants d’air, le mobilier bleu et jaune, l’impossibilité de trouver un serveur, avoir tenté de manger un croque-monsieur chaud sur les bords et froid au milieu.

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Grève des camionneurs : cet hiver-là je venais à Bordeaux tous les mardis, travaillais à la fac de Sciences le matin, et au Centre de jeunes détenus l’après-midi. Reparti de Bordeaux à 16h30 en voiture je tombe sur un premier barrage routier au pont d’Aquitaine, j’arrive à 18h à Libourne (l’autoroute est barrée, j’ai mis 1h30 pour faire ces 60 kilomètres), dont 45 minutes pour la seule traversée de Libourne (un motocycliste ayant de plus dérapé pour m’éviter alors que j’avais dû freiner brusquement, passé 20 minutes avec lui pour redémarrer sa machine). J’arrive à 20h à Angoulême, exténué par la journée d’intervention puis ces 3 heures de voiture, j’échoue au buffet de la gare (c’est ainsi, dans ces conditions, que j’ai découvert le buffet de la gare d’Angoulême). Je commande d’abord juste un café, mais en fait je reste deux heures sans m’apercevoir d’aucune durée, chute probable de tension - me reste dans la tête comme une théâtralité totale : la disposition du lieu, les deux perspectives des portes de verre, sur le quai, sur une galerie qui traverse toute la gare, le zinc avec ses lumières et son serveur qui voit tout, et ces personnages immobiles et silencieux qui ne sont pas là pour le voyage. Le buffet de la gare d’Angoulême comme définitivement imprimé à l’intérieur de moi-même pour cause de suspension du temps, les rares fois que cela m’est arrivé : Bakhtapur en 1979, le Testaccio en 1985, Kyoto en 2000.

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En décembre du même mois de la même année 1998, conversations avec Aude Briant, avec qui nous prenons plusieurs fois le train Paris-Nancy (bien avant Paysage Fer). Tandis qu’on parle, question pour moi : au lieu d’écrire un texte et découvrir qui le jouera, qu’est-ce que serait partir d’une certaine manière de dire les mots et de se mettre debout, en l’occurrence comment Aude parle, comment Aude regarde, pour bâtir une histoire : révolution pour moi, je viens de comprendre le théâtre.

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Myriam Boyer jouant Koltès (Retour au désert) l’an dernier à Montpellier. Loïc Houdré, un proche, joue aussi dans la pièce. Comment cela modifiait mon rapport aux acteurs : on a bu un pot ensemble ensuite, où est la vérité des acteurs, la vraie séparation d’avec leur métier, quand ils sont choisis justement parce qu’ils « collent » avec un rôle - encore un hasard : quelques jours après, dans un hôtel de hasard (je suis revenu à Bordeaux, mais j’arrive la veille et dors sur place, Hôtel Atlantic en face la gare), je visionne à la télé- un film policier où la même Aude joue avec Myriam Boyer.

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Trois heures de train, retour Nancy, Aude cette fois me parle de ses tournées, dont une longue tournée en province pour une comédie à succès du théâtre privé. Elle part sans bagages, s’achète ses fringues à mesure des villes.

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Ce jour de grève des camionneurs, où je m’étais arrêté au buffet de la gare d’Angoulême, j’avais entendu et transcrit, à la prison de Bordeaux, un texte d’Éric D. sur son errance en voiture à travers tout le pays : il roule de ville en ville, toujours dans la frange ouest du pays, mais du nord au sud, vit des bêtises qui viennent toutes seules sur sa route jusqu’à se faire prendre et « tomber », il a fait ça plusieurs fois. Et toujours le même départ, les voitures "juste démarrées" ("Tu me montres ta voiture, je te la démarre"), et toujours la même succession des villes sur tout le même méridien ouest, de Biarritz à Amiens, et retour Bordeaux.

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Retour note 1. Sur cette même ligne de chemin de fer (que je continue si souvent de prendre, Saint-Pierre des Corps étant entre Bordeaux et Paris), le jour de ce suicide d’un homme sous le Tgv à Angoulême qui, à quatre-vingt kilomètres de là, fait attendre Robbe-Grillet sur le quai, il s’agissait pour moi d’une lecture de Rabelais à Poitiers, au Confort Moderne, en trio avec Valère Novarina et Michel Chaillou. Le Confort Moderne est une salle normalement vouée au rock. Tout le temps de la lecture (plus de deux cents personnes) je suis surpris par un des auditeurs, totalement immobile, les yeux fixés sur nous, lequel se retrouvera au restaurant ensuite avec nous : c’est Daniel Znyck, aujourd’hui à la Comédie Française. Je ne sais pas qui c’est (il connaît bien Valère Novarina, il a joué dans ses pièces) et son attention fixe me fait littéralement peur : en plus, je ne lis pas Rabelais avec la même sûreté qu’aujourd’hui, dix ans plus tard. Quand je veux construire pour ma pièce l’homme à la voiture, ce type qui parle seul dans le buffet de la gare d’Angoulême (j’ai souvenir d’un type marmonnant seul au bout du comptoir, le soir où j’étais au buffet de la gare d’Angoulême), je repense à la silhouette, au regard et à l’attention fixe de Daniel Znyck. Trois ans plus tard, la pièce écrite (et ce rôle jouée par l’excellent Claude Guyonnet), on me raconte comment Znyck en général n’a ni chambre ni adresse fixe, et toutes ses affaires dans sa voiture.

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À Nancy, ce matin-là, quand je repars le samedi matin après 2 jours en général sans sortir du théâtre (il m’arrive même clandestinement d’y dormir, c’est comme cela, la nuit tout seul dans les loges et coulisses, et en journée seul dans la grande salle vide, qu’il me semble le mieux apprendre le théâtre), retard d’une heure du train qui vient de Strasbourg, l’étroit buffet de la gare est bondé, fumée de cigarettes, café serré et croissant trop mou. Comme c’est le matin tôt, c’est ici le rendez-vous de ceux qui dorment dehors (deux ans plus tard, j’aurai travaillé avec eux et appris à les connaître). Une femme âgée qui parle seule et un autre qui aborde tous ceux qui achètent les journaux.

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Maintenant, je viens donc à Bordeaux en train la veille au soir, j’arrive à 23h15 et traverse puisque l’hôtel Atlantic est juste en face, 200F la chambre douche W-C, mais n’arrive jamais à trouver le sommeil avant une heure ou deux heures du matin (c’est encore pire maintenant, d’où le fait que je préfère toujours revenir en train de nuit plutôt que m’héberger à l’hôtel). Temps extrêmement pénible et lié à ce que j’anticipe du lendemain, les quatre heures en deux groupes successifs en fac de sciences (j’adore lire des livres de vulgarisation scientifique, mais j’ai l’impression presque paralysante que j’en sais tellement peu, tellement insuffisamment), puis l’intervention au Centre de jeunes détenus, la tension que cela représente : je suis entre quatre murs, j’attends sans dormir et la voix intérieur crie : - Eux aussi...

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Durant tous ces mardis à Bordeaux, aux deux groupes de la fac de sciences, je me donne comme contrainte de parler chaque séance, un instant, du temps. Son concept en littérature : chez Proust, ou via le temps référentiel nul de Koltès. Je m’efforce de relier chacune de mes propositions d’écriture à un problème particulier du temps, fondé sur la physique d’aujourd’hui ou l’histoire de la physique, en particulier, début décembre, je parle deux fois deux heures sur la notion de réversibilité du temps, en particulier dans les modèles de formation d’univers et des particules transitoires de la matière.

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[...] (secret)

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C’est quoi le théâtre ? Gilles Bouillon, qui m’a commandé ce Buffet de la gare d’Angoulême met en scène, dans une rue sous des immeubles, Tabataba de Bernard-Marie Koltès, c’est avec Loïc Houdré. Réflexions d’un quidam à Loïc en train de faussement réparer la moto de la pièce : « Poussez-vous, il va y avoir du théâtre ». Et si on mettait les deux ensemble, la possible ambiguïté de Tabataba en décor réel, et le grand tournoiement de Bernhard, toujours sur le fil de la performance d’acteur qu’elle provoque et exige, capable de crever comme une vieux pneu si l’acteur n’est pas complètement funambule : et si on écrivait une pièce basée complètement sur cette ambiguïté, la « vraie » ville de province, un « vrai » lieu, une « vraie » situation, et pourtant tout le reste dans le même artifice total que requiert d’abord le théâtre. J’écrirai Scène pour qu’on le joue de cette façon, dans les entrées d’immeubles, devant des caisses de supermarché.

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Dans Thomas Bernhard, l’art très haut de tourner autour d’un éblouissement, le poursuivre et le détourner, de flotter dedans, toute parole suspendue, tout sens contourné, convoqué pourtant.

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Village de Fontevraud un dimanche, même période, pour visite de l’abbaye. On arrive le matin vers onze heures trente, le village est désert, on gare la voiture, on se trouve dans un grand bistrot vide avec les enfants, on commande pour eux des steaks frites, il y a quinze tables au moins, les journaux à vendre, le bar où trois jeunes, deux garçons une fille, font durer le temps, le bistrot ferme pour un mois le lendemain, le très grand espace de la salle vitrée des trois côtés, l’immédiate présence de la ville endormie et muette : et si cette pièce en écriture on pouvait débarquer là et se mettre à la jouer comme ça, devant les gens.

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Histoire de mon frère au buffet de la gare de Poitiers, il donne un billet de deux cents francs, au moment de prendre le T.G.V. le garçon lui rend la monnaie sur cent, et jure qu’il a bien reçu cent francs, colère de mon frère, qui décide de louper et son train et sa réunion à Paris pour exiger de contacter (à Angoulême précisément) le gérant des cinq buffets de la ligne, et reste dans la salle (évidemment toujours quasi vide) jusqu’à ce qu’on lui rende les cent francs, le garçon finira sur ordre par s’exécuter, mais refuse de s’excuser. Comment ces choses-là peuvent vexer.

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L’état d’extrême fatigue, tel que rarement connu dans ma vie, dans lequel je me trouve au terme de mes sept heures d’intervention continue à Bordeaux : l’état d’indifférence dans lequel on finit par se trouver vis-à-vis de ces « lieux intermédiaires », comme les buffets de gare, et la place que cette année ils prennent dans ma vie, l’arrivée à Saint-Pierre des Corps, qui est juste un sas entre train et parking, l’attente gare de l’Est ou Montparnasse selon que je prends le train pour Nancy ou que je reviens à Tours.

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Une fois, à Calcutta, les six heures de retard de l’avion à hélice qui me ramène du Népal par dessus l’Himalaya me font manquer l’avion du retour pour Bombay, je suis sur liste d’attente. Les six heures se transforment en un jour : je dois passer vingt-deux heures d’affilée dans la salle de transit. Mais difficile de quitter l’aéroport, je ne veux pas manquer un départ éventuel, et surtout je n’ai plus sur moi un centime, on est en 1979, se procurer de l’argent liquide est toute une aventure. Alors j’en profite, et c’est la première et seule fois de ma vie où j’aurais pratiqué cet exercice, que j’allais en profiter pour écrire en continu, sans s’arrêter. J’ai souvenir qu’au moment du départ pour Bombay, le lendemain, dans un gros cahier vert relié, j’ai au moins 40 pages de texte, écrit à l’encre bleue. J’ai faim, j’ai sommeil, mais l’expérience me laisse dans un état de conscience presque hyper lucide, tout a conquis une sorte de transparence, le proche comme le lointain. Cet état ou cette intensité, je saurai désormais la convoquer, à intervalles rares, à chaque livre que j’entreprendrai, soit dans le jaillissement du début, soit dans l’immense retravail de la fin. J’ai détruit ces textes avec l’ensemble de mes cahiers, à Marseille en 1983, et je le regrette : plus aucun souvenir conscient de ce qu’il recelait (ou décelait). Peut-être j’écris ici, ou j’écris ceci, pour une reconquête.

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Voyage au Danemark en avion, mais pour une histoire de voiture à changer (époque où je change souvent de voiture), une heure trente d’attente à la minuscule gare de Saint-Saviol, entre Angoulême et Poitiers, sous les hauts silos céréaliers. Il n’y a pas de buffet mais je vais au bistrot d’en face. Voix du vieil accent poitevin, un sandwich en gros pain avec beurre et cornichons dont je ne mangerai que le tiers, seul dans la grande salle, les affiches pour le bal du samedi, le loto du dimanche, le soleil par les vitres et le verre de vin rouge que je renouvelle. Puis la traversée des voix sans passage souterrain et l’attente sur le quai, la hauteur où nous paraît le train, quand on est habitué à des quais surélevés. Départ.

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À Tours, la vieille patinoire et au premier étage un de ces mêmes « lieux intermédiaires », une sorte de cafétéria snack complètement disproportionnée et déserte, au mobilier jaune et vitrée des deux côtés, le vide de la salle est effrayant.

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Surprises du temps : en trois jours, j’écris tout un bloc plusieurs pages de premier jet. ll n’y a pas de « personnages », je donne simplement aux personnages le nom réel des acteurs hypothétiques : Aude Briant, Myriam Boyer, Daniel Znyck (ni Myriam Boyer ni Daniel n’en sauront jamais rien). J’écris par tout petits blocs, dix lignes ou quinze lignes qui représentent deux à trois minutes de la pièce, et au lendemain la séquence suivante. Parfois, c’est fait en une brève demi-heure, et puis ne rien faire jusqu’au lendemain (je cesse de répondre aux courriers, de décrocher le téléphone, je m’abstiens de travailler sur d’autres textes : et je vis la même chose aujourd’hui pour ce Tumulte.

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Mise en scène : le théâtre mental qu’on convoque pour écrire. Pour moi, les cinq ou six ou huit personnes en rang d’oignons immobiles sur des chaises en train de lire un texte tenu sur leur genou et rien d’autre, le reste ne m’appartient pas. L’auteur de théâtre c’est celui qui a lu des textes de théâtre, comme je relis mon Sophocle, ou mon William Shakespeare dans cette grosse édition d’Oxford en papier bible, où je comprends pas le tiers de ce que dit Shakespeare, mais même ainsi il me semble être bien plus loiin que ce qu’en offre toute traduction (celles d’André Markowicz n’existent pas encore).

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Corollaire un : ce qu’on écrit pour un acteur tient de ce vertige d’extrême logique et d’une possibilité résonnante dans l’écriture d’évoquer, je ne veux pas des acteurs pour lire mes textes, comme on me le propose si souvent, à moi de le faire : c’est ça mon théâtre à moi, mon impération de chant dans l’écriture qui évoque et suscite.

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Corollaire deux : ce que les acteurs ici m’ont permis d’écrire viendrait d’une question de longtemps posée à une impossibilité personnelle, où tous ceux rencontrés depuis lors auraient donné un écho, mais que ce que j’écris n’est pas leur voler ce qu’ils m’ont dit, plutôt ce que ça interroge de mon impossibilité là.

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Haine de toutes les notions d’entrée et sortie : tout le monde tout le temps présent, sinon on sait où ils sont, derrière le rideau, ici dans la galerie je les vois par la porte de verre, c’est encore une peinture, le seul texte qui m’ait donné l’idée d’une essence du théâtre c’est Le retable des merveilles de Cervantès, les spectateurs aussi pris sur le plateau : le théâtre du théâtre n’est pas forcément un vertige tautologique. Ceci dit, plus tard, j’écrirai Quatre avec le mort, encore pour Aude Briant, uniquement autour de ce concept d’entrées et sorties, et qu’est-ce que ce mécanisme d’irruption clôture induit pour une narration intermittente, ouverte.

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Au buffet de la gare d’Angoulême, théâtre, le relatif confort des banquettes, la télé, les jeux vidéo, le mobilier jaune et bleu est inventé. Tout vient en fait du buffet de la gare de Bordeaux Saint-Jean. Par contre, au buffet de la gare d’Angoulême, le vrai : courants d’air, plats chauds vendus froids (en 1998), et cette terrible galerie entre le sas de départ au centre, celui d’arrivée d’un côté avec ses sièges blancs vides en triangle, et le buffet de l’autre, et sur le quai cette cahute transparente vide, rectangulaire, avec ses sièges blancs aussi alignés et toujours illuminés.

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Depuis 2001, chaque fois que je passe en TGV sur la ligne Paris-Bordeaux, je fais un cliché numérique au passage du buffet de la gare d’Angoulême. Je viens de vérifier : systématiquement ces photos sont floues, ou ratées, ou bien mon TGV s’arrête quinze mètres trop loin, ou bien, comme cette dernière fois, c’est un autre train qui s’intercale et empêche de rien voir. Le buffet de la gare d’Angoulême : il est derrière.


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1ère mise en ligne 29 janvier 2016 et dernière modification le 19 septembre 2021
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