Gustave Geffroy | L’enfermé (sur Blanqui)

réédition d’un immense livre chez l’Amourier


les lectures à la lampe de poche


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Celles et ceux qui ont dette à Walter Benjamin savent comment il exprime, lui, sa dette à l’immense figure de Blanqui. C’est par Walter Benjamin, au tout début des années 80, que j’ai découvert ce texte fabuleux qu’est « L’éternité par les astres », puis la biographie que lui consacre Gustave Geffroy, « L’enfermé », écrit dans une langue magnifique, et repoussée dans les ténèbres parce que Blanqui continuait de faire peur.

J’ai plusieurs fois acheté ce livre magistral chez des bouquinistes, j’avais même numérisé le premier tome, et ça aura au moins servi à ce que l’Amourier, l’éditeur de poésie des hauts de Nice, s’empare de ce texte et lui rende enfin aujourd’hui sa libre circulation.

La question n’est pas d’indiquer des lectures, mais de trouver aujourd’hui les livres qui nous parlent, de corps à corps, de l’obscurité des temps, de la dignité des luttes, et de tenir quand les perspectives manquent.

Mais, je me répète, tout simplement parce que c’est un livre magnifique.


 « L’Enfermé » sur le site des éditions l’Amourier (inclut commande directe à l’éditeur, et c’est des gens sérieux, je vous assure) :
 L’Enfermé édition de 1919, à feuiller sur Gallica.
 télécharger L’éternité par les astres
 photo haut de page : tombe de Blanqui au Père-Lachaise, source Wikipedia Commons.

responsable publication François Bon © Tiers Livre Éditeur, cf mentions légales
diffusion sous licence Creative Commons CC-BY-SA
1ère mise en ligne et dernière modification le 4 décembre 2015
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