
13.11.15 | le gène qui répare les blessures
comment guérir nos cicatrices par les gènes – source : Futura Sciences
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1 _ COMPRESSION
On sait de façon à peu près sûre que les cellules décrètent leur mort, mais ça reste un processus mystérieux, pour l’herbe ou l’arbre autant que pour nous-mêmes. On en sait moins sur comment le corps décide de se réparer, et quelles sont les limites qu’il affronte (les cellules-souche de la rétine et du cerveau, pourquoi se refont-elles chez certaines espèces et pas nous-mêmes ?). Ce qui était beau ici, c’est cette idée d’un gène dormant, actif pour l’embryon puis que la blessure réveille. L’idée de se l’approprier pour une jeunesse perpétuelle (qui n’est pas forcément une idée très gaie) n’en était qu’une variation faible.
2 _ RENVERSE
Nous sommes l’histoire de nos cicatrices. Ou bien la carte qu’elles dessinent, dedans et dehors, est une représentation de nous-mêmes tellement plus forte que n’importe quel papier d’identité. Ainsi, sous l’appellation Lin28a, ce gène nouvellement isolé et mis à l’épreuve régénérerait os et cartilages (ô lenteurs du matin, ô dépli après le train) et aiderait le corps à surmonter les blessures. On rêvait alors d’un corps aussi neuf qu’à son arrivée dans la vie : l’aimerions-nous, ce corps ? Ou alors accompagné de tatouages qui seraient cette même carte, même où le corps en lui-même n’aurait pas conservé de marque ? Nous sommes l’histoire de nos épreuves. Finalement, ce qui comptait et qu’il faudrait bien demander à ces chercheurs, c’est : et pour les blessures intérieures, est-ce le même gène ?
3 _ SOURCE
responsable publication François Bon © Tiers Livre Éditeur, cf mentions légales
1ère mise en ligne et dernière modification le 15 novembre 2013
merci aux 559 visiteurs qui ont consacré 1 minute au moins à cette page
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