« je ne sais pas si je suis un "auteur numérique" quand j’écris »

après les journées PNF Lettres à la BNF


Si on additionne la masse de trouille individuelle, on aurait sans doute l’explication de ce qu’a représenté cette journée de mardi 20 pour chacun d’entre nous. Solennité de l’amphi souterrain (sans wifi ni réseau, même pas possible de partager de l’un à l’autre). Chaleur évidemment de l’accueil, Cécile Portier côté BNF, Catherine Becchetti-Bizot et Patrick Souchon côté Educ Nat, et bien sûr plein de visages qui surgissent et qu’on apprend à faire coïncider avec l’adresse twitter familière – bonjour je suis @drmlj... ! Beau moment aussi cette suspension au 18ème étage de la BNF, le Belvédère (pour moi déjà connu), où nous pouvions faire un peu plus connaissance.

Sentiment (je l’ai dit ici), troublant pour moi, sais pas pour les autres, parce que pas habitué à venir ni en cette place géographique, ni en cette place symbolique, si en cette place discursive.

Bien conscient des enjeux, et présence dans les trois jours de pointures comme Milad Doueihi ou Rémy Mathis pour inlassablement remettre sur les rails. Enjeux pédagogiques qui ne peuvent pas être directement les nôtres, on est dans notre champ de l’expérimentation, mais qui recoupent sans cesse évidemment nos vies professionnelles ou familiales, et renvoient à d’autres enjeux : je reviendrai dans autre billet sur intersection avec le monde de l’art numérique (interventions de Bertrand Gervais, Alexandra Saemmer et Serge Bouchardon le mardi matin), les découvertes (Nicolas Taffin, des rencontres de Lure).

Pour notre part, le mardi aprem, un emploi du temps lourd, qui s’est enchaîné sans pause, nous interdisant même de saluer les amis aperçus dans l’amphi.

Juste surpris, à J + 2 (et hier on repiquait avec quelques-uns sur la question web et ateliers d’écriture) de la vague web à suivre. Ce qui signifie : 1, la façon dont de telles dates peuvent signifier un point d’inflexion, 2, que le agir/penser ensemble du web gagne à casser cloisons qu’on laisse malgré nous se refaire, 3, que même avec notre enfoncement dans la communication web, la confrontation physique doit constamment s’y nouer et traverser, déplace et renouvelle...

Et merci spécial à Gilles Bonnet, Lionel Maurel, Olivier Ertzscheid de nous avoir accompagnés en prolongement des lectures – il y a une pensée du web, ou, plus exactement, pour penser nos pratiques c’est aux praticiens du web que nous sommes d’abord redevables, et c’est là qu’on a à prendre souffle.

Rendez-vous complémentaire : samedi dans Place de la Toile (en direct, puis podcast), Xavier de la Porte (@xporte) invite Sarah-Maude Beauchesne (@LesFourchettes).

J’en profite aussi pour annoncer : grande joie qu’Alain Veinstein ait reçu à Du jour au Lendemain Antoine Emaz pour Cuisine, première fois historique qu’un de nos livres publie.papier bénéficie de cet honneur.... Et c’est Emaz, c’est Veinstein...

Et annonce : l’invitation faite par remue.net à publie.net au Café des Reflets, rue Montorgueil, le 25 janvier prochain – il y aura Nicolas Gary (Actualitté) pour nous secouer les idées comme s’y est dévoué Xavier de la Porte (France Culture / Place de la Toile). On sera nombreux.

 

réflexions théoriques et comptes rendus


 par Jean-Michel Lebaut (@jmlebaut), dans le Café pédagogique, journée 1, 2 (avec les auteurs publie.net), et 3 (ateliers)
 chez Cécile Arènes (@liberlibri), compte rendu réflexif de la première journée
 ceci est un rêve par Delphine Regnard (@drmlj), une des chevilles ouvrières de cette journée, parmi d’autres articles de son site
 l’univers développé par Olivier Ertzscheid (mais slide non utilisé, il faudra rattrapage !)
 ma propre contribution paradoxes de la mutation numérique du livre

 

intervenants artistiques ayant mis en ligne leur intervention


 Guillaume Vissac plus coulisses dans son Journal – et dire la stupéfaction où me place le volcan web qui porte ce nom (voir 17h34 ou voir Ulysse par jour) (@gvissac)
 Arnaud Maïsetti (@amaisetti)
 Juliette Mezenc (particulièrement sensible à la façon dont elle a tenté de rassembler son paysage d’écriture numérique en le resituant dans l’échange collectif permanent) (@juliettemezenc)
 Christine Jeanney plus ce texte réflexif important : face B qu’on pourrait probablement tous cosigner et auquel j’emprunte titre de ce billet (@cjeanney)
 Pierre Ménard (@liminaire, plus atelier du lendemain, « écrire de la fiction avec les moyens du web »)
 Anne Savelli, ceci est un corps
 il y avait aussi bien sûr Joachim Séné, Jacques Fuentealba, Sarah-Maude Beauchesne... je complèterai à mesure des mises en ligne (et villet à venir pour la question art numérique).... images en vrac ci-dessous, et encore merci aux organisateurs pour l’accueil et l’élan...

 

Bertrand Gervais & Arnaud Maïsetti
Alexandra Saemmer
Juliette Mezenc & Guillaume Vissac
Jean-Daniel Magnin
Anne Savelli, Christine & Hervé Jeanney
Pierre Ménard, Cécile Portier, Luc Dall’Armellina, Roxane Lecomte

responsable publication François Bon © Tiers Livre Éditeur, cf mentions légales
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1ère mise en ligne et dernière modification le 22 novembre 2012
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