publie.net, petit point de route

chiffres, orientation, équipe, projet papier, droits d’auteur, petit bilan d’étape


Plusieurs sites ayant relayé des chiffres que j’avais propulsé, comme régulièrement, sur twitter, et suivant plusieurs discussions en cours sur divers blogs, petit bilan d’étape nécessaire :
 ventes, chiffres, progression
 lecture streaming, abonnements bibliothèques
 « toi qui es contre le droit d’auteur »
 publie.net version papier, ça approche
 comment ça marche et qui fait quoi

Image ci-dessus : paysage ferroviaire, Poitou, 25/01/2012. Commentaires mis en ligne après modération (et compte tenu de la vôtre !).

 

ventes, chiffres, progression

 En 2011, pour l’ensemble du 1er semestre, nous avons bénéficié de 5750 téléchargements payants. Pour l’ensemble du 2ème semestre, de 16000 et quelques, le triple. En octobre s’est greffé Amazon, en novembre Kobo/Fnac. Montée en pression aussi de Bookeen, Virgin, FeedBooks. Aucun de ces nouveaux acteurs pour cannibaliser les autres : le décollage de publie.net s’est fait grâce à iTunes, les ventes progressent moins vite mais continuent de progresser. Après l’effet sapin de Noël, je m’attendais à une brusque retombée en janvier, c’est le contraire qui se passe : alors qu’au dernier trimestre 2011, nous étions sur une base de 2500/3000 titres téléchargés/mois, ce mois de janvier nous passerons les 4000, je donnerai mardi prochain, en complément à ce billet, la répartition selon revendeurs.
 Je continue de refuser à raisonner en terme de marché et de modèle économique. La difficulté à faire recevoir des démarches contemporaines exigeantes est aussi lourde, voire exaspérante, en numérique que via le papier. Avec même le paradoxe d’auteurs qui souhaitent que nous publions leur texte sur publie.net, mais ne pratiquent pas eux-mêmes la lecture numérique : comment piger, comment écrire numérique, si on ne commence pas par s’y coller soi-même ? Une des conséquences : les titres qui nous tiennent le plus à coeur, ceux qui justifient notre expérience, continuent d’être principalement vendus directement sur publie.net, avec encore quasiment 28% des ventes... Mais, mais : si la courbe et le panel de titres sont différents, oui sur iTunes, sur Kindle, sur Kobo, nous voyons progressivement s’installer des ventes d’auteurs contemporains. Donc aucun regret à notre axiome de base : être présents sur l’ensemble des librairies en ligne.
 J’ai participé dès 1996 aux premiers réseaux de numérisation bénévole. Sur n’importe quel site gratuit où il y a Illuminations de Rimbaud ou Poëmes en prose de Baudelaire, c’est ceux que j’ai recopiés a la mano. J’ai toujours ensuite porté attention à la constitution de ma bibliothèque numérique perso. Quand Acamedia a fait faillite (venu trop tôt), quand la BNF avait mis de façon éphémère les Garnier jaune en téléchargement, j’ai fait mes provisions. Aujourd’hui nous sommes équipés scanner (PlusTek Optibook, plus ABBYY pour l’OCR), capables de réaliser nous-mêmes nos versions, je n’ai qu’à taper dans les fonds de mon garage et 25 ans d’accumulation de vieux zinzins bouquinistes et brocantes. Version de base : les textes du domaine public sont accessibles, mais non pas révisés ni corrigés (en général, heureusement, l’exigence monte), et surtout ne sont pas ergonomiquement adaptés à la lecture sur liseuse ou iPad. Enfin : ce que nous proposons c’est un conseil ou une prescription – vous ne savez pas quoi lire, y a soit taper au hasard, soit se dire, tiens, ceux-là ils ont un catalogue. Mais le domaine public peu à peu correspond pour moi à un autre niveau profond : je n’ai pas le droit de distribuer Michaux, ni Vian, ni plein d’autres. Alors je vais voir les écartés, les dédaignés. Ceux qui ont raté quelque chose, mais aussi parce qu’ils nous ressemblaient : pas du sérail. Alors une petite fibre affective à Jules Lermina, Jules Mary, Albert Londres. Je mets des fois des mois à réviser, au gré des heures de train ou des dimanches gris, là je termine L’Enquête de Jules Huret pourtant scannée en septembre, ou le Clarté de Barbusse... Et c’est mon loisir, pas de culpabilité non plus à faire ça au lieu d’empiler les mises en ligne des copains, désolé mais faut comprendre. C’est pour moi désormais une des raisons majeures de continuer publie.net, y compris, tiens, avec mes OCCULTE&MYSTÈRE que chérissait mon grand-père mais qu’enfant je n’avais pas le droit de lire, et pourtant... Oui, un vrai plaisir à revenir à Rosny l’aîné, Gustave Geffroy et tant d’autres. Et c’est aussi désormais ce côté massif des ventes (oui, 4000, en cette 4ème année commençant de publie.net, c’est enfin la récompense, et l’assurance de disposer de moyens pour continuer), qui permet d’ouvrir – ainsi la théorie avec la collection de Sébastien Rongier, beaux résultats du Thély, ainsi le travail de fond mené par Hubert Guillaud dans WASHING MACHINE (surprises à venir), ainsi notre première ouverture côté jeunesse avec FICTION17, ou l’ouverture Québec avec DÉCENTREMENTSetc...
 Le domaine public, c’est souvent des traductions qui ne le sont pas encore. Des exceptions : les traductions de Nietzsche par Henri Albert sont belles. Mais celles de Dostoievski que lisait Flaubert, ou le Don Quichotte de Viardot, non. De disposer désormais d’une diffusion consistante nous permet d’aborder nous-mêmes la retraduction. Grande fierté aux résultats de notre Bartleby, ainsi que les Lovecraft, si dédaignés éditorialement. Mais allez voir Novalis traduit par Margantin, avant l’arrivée prochaine de ses Kafka... Quant à moi, une heure le soir sur Le vieil homme et la mer, quelle thérapie, quel bonheur. Bonheur aussi, et on continuera un par mois, aux raretés proposées par ArcheoSF, c’est tout cela qui progressivement donne visage à publie.net.
 Grande fierté donc, via le succès de cette diffusion NOS CLASSIQUES, à pouvoir financer des projets contemporains complexes, comme D’ici Là n°8, ou le magnifique travail de Canan Marasligil pour Meydan, la place, ou le Michaël Glück, ou les Claude Ponti... Étonnement pourtant à ce que cette progression, on ne sache pas la faire rejaillir vers le travail éditorial mené spécifiquement pour l’iPad, magnifiques titres (JJ Birgé, M Rousseau, JY Fick, F Bonneau, E Tugny, ou les 807...) dans nos HORS COLLECTION, mais allez-y voir bon sang !
 L’élément de moral : un texte contemporain qui nous importe, quand on le met en ligne aujourd’hui, ce n’est plus 10/15 téléchargements, c’est 40 ou 50. Mais ça vaut pour Emaz ou Daeninckx, ça ne vaut pas pour Falkner ou J Marcotte, alors ça m’énerve. L’ange comme extension de soi on devrait en être à 10 000 téléchargements et pas 70, ça m’énerve – du coup des fois je le fais payer à d’aucuns qui n’y sont pour rien.
 L’an dernier, stagnation des abonnements, hors notre noyau de meilleurs lecteurs, les inépuisables, les généreux. A l’approche des 600 titres, et, je suppose, le goût que prennent les gens à leur Kobo, leur Odyssey, leur Sony, leur Kindle, constat que l’abonnement revient. On télécharge sur son ordi, et on envoie à sa liseuse via Calibre, on lit à volonté, on efface si ça ne vous convient pas. Mais un constat pour moi central : les gens qui nous font confiance pour l’abonnement passent voir tous les titres. On gagne sur le contemporain, parce qu’on gagne sur l’abonnement. Et prix inchangé, 95 euros, un an illimité, depuis 2009. Corollaire très secondaire : c’est dans cet esprit-là que je trouve toujours assez bizarres ceux qui calculent le prix du livre numérique en % du prix de l’équivalent imprimé – économie d’écosystème et cagnotage. Et vital besoin du soutien de nos bibs abonnées : c’est grâce à leur abonnement, mal compensé par le nombre d’accès (mais ils le savent), qu’on peut mener nos expériences.

 

lecture streaming, abonnements bibliothèques


 Très bref, mais je renvoie à mon commentaire placé ce matin sur les carnets d’Antoine "Quaternum", Lecture numérique et connexion parce que la discussion s’y prolonge avec sa réponse. Cela me paraît un débat d’importance capitale, aussi bien du point de vue technique, que pour nos usages personnels et la question des bibliothèques.

 

« toi qui es contre le droit d’auteur »


 Mercredi soir, débat de fond à la librairie Ombres Blanches à Toulouse, lien pour moi très ancien et fraternel avec Christian Thorel que je considère depuis très longtemps comme figure emblématique et référente, homme de conseil et d’éthique. Mais s’entendre dire après la rencontre « toi qui es contre le droit d’auteur », petites précisions nécessaires !
 Les contrats publie.net ont été juridiquement conçus dans le contexte du droit d’auteur français et lui sont compatibles, y compris pour les extensions à la lecture streaming et abonnements.
 Je me suis effectivement exprimé ces dernières années, via ce site – et, non, ce n’est pas un syndrome sacrificiel sur quelques chantiers ouverts, et qui sont loin de me concerner en propre.
 1, il y a encore quelques années, on nous rémunérait à peu près toutes nos interventions en droits d’auteur. Phase 2, à part la Maison des écrivains qui conservait une dérogation officielle (elle ne l’a plus), les interventions hors édition ne pouvaient dépasser vis-à-vis de l’Agessa un plafond réduit. Aujourd’hui, la plupart d’entre nous disposent d’un SIRET d’auto-entrepreneur pour avoir la possibilité d’émettre des factures, lors de stages et ateliers, d’autre part (beau travail de la SGDL), reconnaissance des droits annexes par l’Agessa et plafond relevé. Aucun regret à m’être exprimé sur ces questions. À noter aussi que désormais les résidences d’écrivain, CNL ou régions, sont aussi rémunérées en DA, ça valait le coup d’éclaircir.
 2, en France, historiquement depuis la fondation de la SGDL, le contrat d’édition est lié à la durée de la propriété intellectuelle (70 ans post-mortem). C’est une exception au droit commercial français, européen, international qui limite les contrats à 10 ans. Par exemple, en Italie, Allemagne, US etc les contrats auteurs/édition sont limités à 10 ans, et ni la création ni les éditeurs ne s’en portent plus mal. Les auteurs représentés par des agents (les mieux rétribués d’entre nous), signent pour 10 ans. C’est un problème de fond, qui a des répercussions sur l’oeuvre même (à commencer par les rééditions successives de Balzac à mesure que se construisait ce qui deviendrait la Comédie humaine) : rien de sacrilège à envisager publiquement ces questions, même si elles soulèvent une hostilité immédiate et compréhensible de nos éditeurs.
 3, oui, le numérique change la donne. Il y a 4 ans, quand les éditeurs ont commencé à proposer des avenants numériques, ils alignaient le pourcentage sur la rémunération papier, ce qui est une hérésie. Oui, nous l’avons dit, et pas moi tout seul, loin de là (merci Hervé Le Tellier, notamment). Aujourd’hui, les contrats numériques proposés par les éditeurs traditionnels s’établissent plutôt à 22/25%, voire plus – sauf quelques maisons qu’on ne désignera pas du doigt. On est loin du deal publie.net à 50/50, mais oui et oui, il fallait prendre position.
 4, point le plus décisif : dans les lois françaises de la propriété intellectuelle, la rémunération de l’auteur d’une oeuvre (dont le livre numérique, mais ça vaut pour toutes les oeuvres artistiques) doit être indexée sur le prix de vente. Aucun problème dans une chaîne de distribution homogène. Mais dans le numérique, cette chaîne de distribution a des maillons complètement différents en nombre d’intermédiaires et en taxation (ah, la TVA Luxembourg, gardons ça pour un autre billet...). Alors 2 positions : soit on garde une rémunération à taux fixe, mais alors on l’adapte aux conditions les plus défavorables, soit on rémunère à la recette. Ouverture décisive aussi, pour nous, dans le cas de la lecture par abonnement : on prend la recette nette globale, on fait la péréquation selon pages lues. Aux USA, par exemple, tout le système de rémunération se fait à la recette. Pour publie.net, nous avons vitalement besoin que cette bascule devienne légale – sinon, pas d’autre perspective que de loger la société à Bruxelles, comme l’immense partie des petits acteurs du web.
 5, si une bibliothèque achète un DVD ou un CD pour le prêt, elle achète une licence, qu’un organisme interprofessionnel collecte et répartit aux artistes. Pour le livre, même si l’usine à gaz dite du prêt payant est assez ridicule comparée à d’autres systèmes (au Québec, on paye 1 ou 2 $ pour un best-seller, le reste est gratuit), le principe est globalement le même. Actuellement, aucune discussion interprofessionnelle pour la question de qui, quoi, comment combien. Nous proposons aux bibliothèques des abonnements streaming illimités, ou bien portant sur tel bouquet de titres, avec tarif proposé par l’Immatériel-fr fonction du nombre d’utilisateurs potentiels – là encore, si nous n’avions pas pris les devants, ce serait point mort.

 

publie.net version papier, ça approche

 J’étais longtemps réticent au Print on demand : l’espace de création, c’est le numérique. Surtout quand le taux d’équipement commence enfin à décoller, puisque nous en sommes tributaire.
 Mais ce qui m’a décidé, c’est l’évolution de l’outil lui-même, dans un partenariat avec un de ses principaux acteurs (et vraiment touché de l’accueil et de l’ouverture). Au début, je voyais ça comme mise à disposition papier des titres qui s’y prêtaient, pour les lecteurs du contemporain qui suivaient nos auteurs mais résistaient à la bascule numérique. L’outil est impressionnant : nous concevrons ces objets papiers comme de véritables fragments de site, cela ne les empêchera pas de ressembler à des livres (y compris en incluant nos essais, et même certaines rééditions de classiques, ou nos retraductions), et nous utiliserons vraiment le Print on demand comme un outil de création, y compris pour version papier de la revue d’Ici Là, et quelques projets originaux.
 Les titres seront accessibles sur commande depuis l’ensemble des librairies, aussi bien évidemment les librairies indépendantes que les plateformes de vente en ligne, et tous catalogues. Nous étudions l’éventualité d’un système de pré-commande. Le changement de paradigme va concerner, d’ici 2 ans, une très grande partie du paysage éditorial classique, et c’est bien grisant de se trouver ainsi propulsé dans un terrain tout neuf, aux premières loges. C’est aussi une ouverture géographique : les livres commandés aux US/CA seront imprimés à Nashville, et à Sidney si commandés depuis le continent asiatique. Sinon, tout partira de Maurepas. Les livres disposeront évidemment de leur ISBN spécifique.
 Notre partenaire nous demande 50 titres disponibles pour accéder à leur plateforme, nous ferons en sorte que les titres choisis témoignent de la diversité de notre catalogue, et des auteurs les plus impliqués dans l’aventure. Mais nous continuerons ensuite les mises en ligne à mesure de nos moyens (sous-traitance des InDesign). Gwen Català aux manettes de la direction technique et graphique.
 Moralité : je vous assure que PUBLIE.PAPIER ça va marcher.

 

comment ça marche et qui fait quoi


 Je confirme que Bernard Strainchamps, que nous avions accueilli pour une collection polar mauvais genres, suite à la fermeture de sa librairie en ligne Bibliosurf (et son nouveau travail chez Feedbooks.fr, un de nos distributeurs) a souhaité interrompre la direction de cette collection. Compte tenu de l’implication de longue date de Bernard dans le monde du polar, et l’excellence des 16 titres édités ensemble en 15 mois, je ne peux que le regretter. Bien sûr nous continuerons d’accueillir ces auteurs et ces textes, que nous regroupons avec les autres titres noir déjà présents dans notre catalogue – et ça s’appellera PUBLIE.NOIR pour laisser à Bernard, dans le très grand respect que j’espère mutuel, la pleine possession de ce nom de domaine historique. Et bienvenue à ceux qui souhaiteraient nous rejoindre, notamment pour titres indisponibles.
 Je confirme mise en place progressive d’une collection ayant pour titre REPRINT, que nous souhaitons un outil mis à disposition des auteurs dont les titres ne sont plus disponibles chez leur éditeur originel. Ainsi, très vieille envie de proposer à nouveau les titres de la belle collection Digraphe que proposait autrefois Flammarion, ou les titres de l’éditrice Laurence Teper, dont nous regrettons bien l’arrêt. Les droits numériques de ces titres appartiennent de fait à l’auteur sans formalité supplémentaire, et nous proposons aux auteurs un contrat identique aux publications inédites. Nous concevons ce travail comme partie prenante de notre constitution de catalogue, et pas comme une plateforme d’auto-publication, contactez-nous avant tout envoi de texte – programme déjà chargé, pas l’intention de grossir trop vite, priorité à ceux qui s’impliquent vraiment côté blog et lecture des autres etc.
 Deux créateurs opèrent aujourd’hui les epubs de publie.net : Gwen Catala (atelier à Chang Mai, Thaïlande) et Roxane Lecomte (atelier à Bruxelles). La complexité et l’exigence de l’élaboration des epubs, et la capacité à en faire des vecteurs de création, impliquait ce passage à une nouvelle phase. Les habitués savent déjà reconnaître la patte de l’un comme de l’autre, mais chaque projet, en amont ou en finalisation, reste collectif. Dès à présent, dès démarrage de projet, Gwen comme Roxane travaillent directement en binôme avec l’auteur, et c’est un des changements les plus conséquents de l’édition numérique. Merci à Gwen pour l’assistance directe au pilotage. J’ajoute à titre privé, et non pas en tant que leur client, que je considère comme une immense chance d’être tombé sur ces deux phénomènes.
 Pas de comité de lecture, mais un pilotage informel en équipe, avec nos responsables de collection ou de revue – merci spécial aux inlassables, Arnaud Maïsetti, Philippe Diaz/Pierre Ménard, Daniel Bourrion, Christine Jeanney (les 180 Todo List à l’approche !), Mahigan, Sébastien et c’est eux les têtes chercheuses à nouveaux projets et textes. Merci aussi à la team Immatériel sans qui etc... – et autres soutiers, puisque ce n’est pas limitatif, y compris aux propulseurs que sont Brigitte Célérier, Guénaël Boutouillet, Laurent Margantin... Beaucoup de titres en attente, on rattrape progressivement, mais dans la lenteur de décollage du numérique, pas de temps de perdu. De plus en plus, je ne suis que l’intermédiaire entre auteur et éditeur sur tel et tel titre, et c’est très bien comme ça : binômes opératoires et autonomes – nous suivre sur twitter permet de repérer très vite ceux qui y oeuvrent !


responsable publication François Bon © Tiers Livre Éditeur, cf mentions légales
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1ère mise en ligne et dernière modification le 27 janvier 2012
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