les libraires et le web : un appel de Stéphane Michalon sur le site ePagine
Ah, si je cherche dans mes archives, je vais bien trouver une photo ou plusieurs de Stéphane Michalon : on a commencé ensemble, lui dans la fondation d’ePagine et moi publie.net, je me souviens de nos premiers rendez-vous, et les essais de textes sur le premier CyBook...
Beaucoup d’eau numérique sous nos ponts virtuels depuis lors, mais un compagnonnage qui ne s’est jamais démenti. ePagine, c’est une plateforme intermédiaire, qui propose aux libraires à la fois une interface de vente de livres numériques à intégrer sur leur propre site, et à la fois médiation et conseil pour se repérer dans cette offre. Vous retrouverez leur interface caractéristique aussi bien chez Ombres Blanches que chez Bibliosurf...
Côté médiation, lire ce récent billet de Christophe Grossi (que j’avais d’abord connu libraire aux Sandales d’Empédocle, à Besançon, tout comme Stéphane à l’Arbre à Lettres...) qui fête la première année du blog ePagine, découvertes, orientation : Tanti auguri et à demain.
Et bien sûr grande fierté à ce que le catalogue de notre publie.net ait toujours fait partie de l’offre ePagine, ce qui nous permet aujourd’hui diffusion par l’ensemble de leurs libraires partenaires...
Le billet de Stéphane, Sans attendre Godot a un ton grave : temps de passer à une autre étape. Temps de dépasser opposition binaire entre numérique et papier, mais d’oser concevoir que la librairie de ville, lieu de rencontre, de conseil, lieu d’enracinement vivant de la littérature, peut accueillir les livres numériques dans le même espace que ses rayons d’imprimés.
[...]
Bien sûr la vente de livres numériques se fera aussi sur Internet. Bien sûr ! Nous ne sommes pas naïfs et nous savons déjà que ces ventes se feront en très très grande partie sur Internet. Mais sur quels sites ? Comment feront les libraires pour que sur leurs zones de chalandise, sur le territoire de leurs marques, cette vente se fasse sur leurs propres sites si dans le même temps, dans leurs magasins ils ne montrent pas très très clairement qu’ils maîtrisent totalement la commercialisation des éditions en numérique ?
Ainsi, 6 librairies parisiennes testent en ce moment des bornes numériques, et réception des textes commandés directement sur votre e-mail.
On sent que ça bouge. À nous auteurs l’autre versant de la tâche : inventer les textes qui soient dans la même osmose avec comment on lit, que toujours la littérature a su le faire, dans chaque époque...
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1ère mise en ligne et dernière modification le 28 octobre 2010
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