publie.net comme phalanstère ?

enjeu vital pour publie.net : on commence à parler de notre aventure hors de nos lecteurs attitrés, et c’est tant mieux


Ce matin, concernant publie.net, billet d’Alain Jamot (conseiller littéraire, voir son site, approche comme j’aime, qui n’hésite pas à dire sa gêne ou ses réticences :

Point d’Anne Gavalda ou de Marc Lévy. On peut se lasser parfois de ce refus du romanesque, de la fiction, de ces tics post-80’s, de ces postures crypto-misérabilistes…

Chacun ses choix, et c’est bien comme ça, vive le crypto-misérabilisme si, chez Antoine Emaz, c’est chez Du Bouchet ou Reverdy que ça nous emmène !

Réticence plus affirmée à la volonté de centrer le projet sur ma personne, alors que toute l’idée de la coopérative repose sur l’autonomie et le développement horizontal des collections : donc non, pas de phalanstère, et encore moins de capitaine (quel vocabulaire !). Mais des écrivains au boulot, en plein laboratoire ça oui, j’assume.

Et merci aussi de l’intérêt porté à ce qui pour nous est la base ou le noyau : la possibilité d’accès et découverte illimités via l’abonnement, principe pas neuf en littérature (plaisir, la semaine dernière, à découvrir le projet d’une Société d’abonnement général porté par Balzac en 1831 !) – mais qui prend évidemment une acuité nouvelle avec le numérique :

Vous vous retrouvez brusquement avec une librairie personnelle et virtuelle chez vous, une mini-BNF numérique, et vous picorez, vous papillonnez [...]

Si l’envie vous prend de flâner, de humer un certain air du temps littéraire, de goûter à une écriture libre (et même d’y retrouver Baudelaire, une des obsessions de F. Bon, avec Rabelais), n’hésitez pas : une partie de l’avenir de l’édition s’y joue, et c’est diablement passionnant.

Publie.net réinvente tout simplement le concept de librairie/bibliothèque, endroit magique, mythique où il fait bon s’attarder, découvrir un titre ou un écrivain, un thème, une couverture, prendre des risques que les prix prohibitifs des livres empêchent généralement.

C’est signé Alain Jamot sur le site Ring/Bookmaker, et ça fait du bien de savoir, même sur des options très différentes, que notre petite bulle publie.net déborde de sa communauté initiale...

Et, la même semaine, dans la revue Cassandre Valérie de Saint-Do donne place à Laurent Grisel pour sa propre lecture de l’aventure éditoriale publie.net, dont il est un des récents auteurs accueillis, et Frédérique Roussel dans Libération, à l’occasion du Salon de la revue, qui donne la parole à Pierre Ménard pour D’Ici là.


responsable publication François Bon © Tiers Livre Éditeur, cf mentions légales
diffusion sous licence Creative Commons CC-BY-SA
1ère mise en ligne et dernière modification le 18 octobre 2010
merci aux 869 visiteurs qui ont consacré 1 minute au moins à cette page