prix littéraire avec mécène

c’est que je n’avais jamais entendu parler de ce Duménil, moi


Trop beau, ô douce France, pour ne pas répercuter (merci Bruno Fern), ce que Rue89 raconte du château de M. Duménil, riche de profession et n’aimant pas les pauvres, surtout s’ils vivent en Mobil-Home : 1, de Duménil châtelain, et ses vigiles. Suivre d’ailleurs lien Rue89 vers Challenges 2, grandes fortunes de France. Mais le plus beau, c’est que ce Duménil mécénise un prix littéraire, attribué à de jeunes débutants méconnus pour les encourager à écrire, jury bon teint et voici 3, voir dans Bibliobs. Qu’on vive au Moyen-Âge, en pays où le cynisme a droit présidentiel (c’est la clique), on le sait par les Dassault, les Bolloré, et toute la valetaille des basses oeuvres genre Albanel ex gardienne des jardins de Versailles. Mais qu’ils polluent aussi la littérature, on dirait que c’est rien que pour nous provoquer, voir aussi Performance Bourses, où on apprend quand même qu’il s’agit du prix littéraire le plus doté de France, mais personne pour dire le chiffre. Marrant, dans ce festival de Deauville sur Rock et Littérature où on m’a fait officier en atelier d’écriture devant l’icône de Laurence Parisot, le maire sarkozyste a fait attribuer un prix littéraire de la ville (4500 euros quand même) par un jury où il officiait sous la présidence de Jérôme Garcin, heureux récipiendaire du prix Dumesnil, marrant leur petit monde, qui tourne bien en rond – sauf que : quand ça frotte aux entournures, on voit la bourgeoisie toute nue et c’est pas beau. Alors, le week-end prochain, on y va tous en pique-nique, au château d’Alincourt ?


responsable publication François Bon © Tiers Livre Éditeur, cf mentions légales
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1ère mise en ligne et dernière modification le 3 mai 2009
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