amazon aime la concurrence

main basse sur l’impression à la demande


L’impression à la demande, niche aussi marginale que le texte numérique ? Ils sont bien jolis, les livres de lulu.com, bien plus beaux que les anciens genre Pensée Universelle. Mais il y a d’autres perspectives, lorsque c’est des pans entiers de l’édition qui deviennent des marchés de niche : la poésie ou la critique, les travaux universitaires – on sait que la gestion des stocks et la diffusion sont la principale pierre au cou du livre. Il suffirait donc d’une Rank Xerox chez votre libraire préféré (on en connaît qui se tâtent pour l’expérience) ... A moins de 50 exemplaires par an, un éditeur cesse la diffusion : les immenses fonds indisponibles pourraient redevenir accessibles. Ainsi apprend-on chez teXtes que les Presses universitaires de Cambridge ont 10 000 titres en POD chez Lightning Source. Encore plus niche de niche, la possibilité d’imprimer rien que pour vous à la BNF le livre ancien dont etc... Donc amazon 1 crée sa propre structure, 2 nettoie le tapis en proclamant qu’elle ne diffusera plus la concurrence : merci à La Feuille, comme d’hab, d’avoir levé le lièvre. Ça promet bien du bonheur.


responsable publication François Bon © Tiers Livre Éditeur, cf mentions légales
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1ère mise en ligne et dernière modification le 31 mars 2008
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