ne pas confondre l’érotique et la cuisine

des classements et catégories en librairie


Sur le site d’une de nos grandes librairies, je suis en quête de la page où les libraires présentent leurs recommandations mensuelles, et j’arrive à la liste suivante : BD et Humour ; Beaux-Arts ; Bien-être ; Cuisine et Gastronomie ; Dictionnaires et Langues ; Droit ; Economie, Entreprises, Emploi ; Histoire et Géographie ; Informatique ; Jardins, Nature, Animaux ; Jeunesse ; Littérature ; Loisirs ; Médecine ; Pochothèque ; Polar, SF ; Politique, Actualité ; Religions et Esotérisme ; Sciences et Techniques ; Sciences Humaines ; Scolaire ; Sports ; Tourisme ; Vins, Alcools.
J’ouvre donc littérature, et arrive sur la liste suivante : Littérature française ; Littérature étrangère ; Littérature romanesque ; Littérature de voyage ; Bibliothèque de la Pléiade ; Littérature érotique ; Littérature gay et lesbienne ; Livres en grands caractères ; Poésie, contes ; Théâtre ; Littérature classique, grecque et latine ; Linguistique et critique littéraire.
Rien de nouveau, bien sûr. Juste, que lorsque je me déplace dans une bibliothèque, ou lorsque je m’oriente physiquement dans cette même librairie, je suis moins sensible à ce cloisonnement.
N’empêche que jamais je n’emploierais un tel classement pour ce que j’écris ici. Encore que... Nous, en littérature, on devrait créer une association de défense, ne pas se contenter d’être la onzième part d’une catégorie sur vingt-cinq. On se serait appelé par exemple Les enfants de Don Quichotte, si ce n’était pas pris. Dans Don Quichotte, il y a de quoi fournir aux vingt-cinq fois onze catégories : mais qui le saurait encore ?


responsable publication François Bon © Tiers Livre Éditeur, cf mentions légales
diffusion sous licence Creative Commons CC-BY-SA
1ère mise en ligne et dernière modification le 26 février 2008
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