éléphantesques subventions désirées

je me retire du débat


Pris à partie (amicalement) par melico à propos de mon billet sur les notes de synthèse diffusées par l’Arpel, je ne peux que constater la confusion organisée sur ce débat : la régression de 33% à 25% de la part "librairies" dans le marché du livre n’est due que très minoritairement à la vente en ligne, j’avais abordé ça plusieurs fois. Il s’agit bien d’une opération subventions sur fonds publics (on parle de 500 000 à 1 million d’euros), via CNL, régions, etc., pour un projet dont on peut douter de la viabilité, 4 ans de retard irréparable, des fonds et aides soigneusement donc tenus à l’écart de tous ceux qui aujourd’hui cherchent et inventent sur le Net. Symétriquement, impasse faite sur le plus étonnant : le rôle du site Net des libraires comme outil de proximité, renouvelant le rôle de la librairie comme acteur de la résistance ou de l’exigence culturelle dans son environnement le plus immédiat — éclosion de sites donc bien plus décisifs par leur rédactionnel que par la vente à distance. On n’évoquera plus ces questions sur tiers livre, mieux à faire avec le Net lui-même. Voir le journal du Net avec éléphant cherchant son équilibre, et commentaire de pointlivres, osant aborder le sujet tabou de la place désormais inéluctable d’amazon, et comment l’investir.


responsable publication François Bon © Tiers Livre Éditeur, cf mentions légales
diffusion sous licence Creative Commons CC-BY-SA
1ère mise en ligne et dernière modification le 10 décembre 2007
merci aux 523 visiteurs qui ont consacré 1 minute au moins à cette page