Jean-Pierre | Sans la ville

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Jean-Pierre. Né en 1988. Quelques études, beaucoup d’ennui, et bifurcation vers des activités graphiques. De l’écriture aussi pour ne plus croire en la grammaire. Travaille à la construction d’un maison d’édition pour une poétique numérique : abrupt. Site : ruines.org.
proposition n° 1

Du coma revenir pour que du bitume se retrouve tout autour. La rue. Revenir à la rue. Les marges de la ville. La rue d’avant avec des marges. Plus de marges dans l’aujourd’hui. Trop loin pour voir les marges. Du coma recouvrer la langue. Un peu. Sentir avec, essayer. Combien de temps depuis, jusqu’à aujourd’hui. Sentir. Renifler le bitume pour s’aider à revenir. L’odeur de l’orage. Et ne plus reconnaître les marges. Nulle part les marges de la ville, après le coma. Loin. Les marges. Réellement. Qu’ils disent que réellement la ville est devenue le réel. Avant le coma, des marges, mais depuis le retour, juste la ville en réel. Sans marges. Sa totalité en réel. Sans plus, et rien à dépasser. Encore. Prendre acte que renifler le bitume ramène aux marges, qui se refusent au présent. Même si plus d’odeur. La rue, c’est l’odeur. Plus d’odeur, plus la rue. Le souvenir de comment ça sentait le bitume. Alors se taire. Se souvenir. Ne pas dire que le lieu du dehors a de l’écho, dedans. Avec l’odeur du bitume et de l’orage. Différent du réel. Parce que des souvenirs. Retrouver les marges, et renifler bitume encore, et des marges retrouvées, et les placer au-dedans. Cogner sa tête contre le bitume, s’il le faut. Pour retrouver la rue. Revenir par l’odeur. Qu’ils disent que dans l’aujourd’hui le bitume absorbe le son pour confort citadin. Ils sont de l’organisation et de l’estompe. Le plan en flux dans l’aujourd’hui. Ils savent faire le plan en flux. Parce que la rue au pluriel, ça aussi il le faut pour le réseau. Ils le disent. Ils insistent : le réseau. Et cogner sa tête contre le bitume qui absorbe le son pour confort citadin. Jusqu’à ce que le bitume absorbe la tête. Ne se fêle pas. Et que la tête en bitume. Pour sentir la rue. Y revenir : à la rue, au quartier. Avant, la ville, des verticales d’urbanité. Mais du retour à l’odeur du bitume au-dedans, l’altération de la ville, légère. Dans les perspectives de la ville, il y a quelque chose qui est autre. Une cité sans limites qui avale les surfaces. S’approprie ce qui se jette en l’horizon. Et une texture-ville qui ne sent plus. Renifler le bitume pour sentir l’odeur que ça avait avant, le bitume. Insister aussi. Y revenir par le souvenir. Ils disent que ça ne sent plus le bitume, parce que le silicium à la place du bitume. Se retourner dans la rue, la rue dans la tête, et renifler jusqu’à retourner en un espace qui n’est plus. Rasé l’espace. Mais il reste au-dedans. Le garder au-dedans. Secret. Ils ne doivent pas savoir, les gens de l’organisation et de l’estompe. La rue en artère hyper, ça dénature cité quand on revient de l’absence. Renifler encore pour que l’absence, pas complètement là, et qu’avec l’avant recomposer ce qui peut être. Le plan en flux dans l’aujourd’hui, avec la course des gens pour faire flux. Plus le bitume pour guider, mais la course des gens en flux dans l’artère hyper, et les liens qui se lient entre les rues, mais plus la rue. Celle du souvenir. Des rues. Les rues mouvantes de flux en flux. Et plus la place après la rue, parce que plus le centre parce que c’est cyber, qu’ils disent. D’électroluminescence la beauté ou la crasse, lisse et fluide. Se recompose la beauté ou la crasse. Des matériaux et du translucide qui commandent à la dilution. La rue dans la dilution. Renifler la dilution. Ça ne sent pas comme le bitume, la dilution. Ça peut sentir si abonnement payé et branchement au réseau. Ils insistent : réseau. Se brancher alors. Pour faire comme. Mais garder au-dedans, l’odeur du bitume. Avec les marges aussi. Avant qu’on s’en retourne à la rue qui ne sent plus, et qui ne sait plus les marges. Ils ferment le couvercle. Sur la mémoire, sur la rue. Parce que le flux. Le passant doit être flux, il doit passer. Dans les rues. Notifications : il doit passer, le passant. Sans autre. Sans la rue. Le passant. Il flux.

proposition n° 2

Rond-point, ronde la circulation brise la grille. Ronde pour que le bout de la ville s’éclate de gris en gris. Ciels et sols. De gris en gris ciels et sols. Rond-point et peintures pisseuses sur rond-point. Des branches à la ronde pour que ça s’étoile la pisse. En impasses. Le quartier, choisir son impasse. Des droites qui abandonnent l’idée courbe. Droites pour impasses. Choisir le même. Et se cadre quartier enfermé par des droites pour impasses. Ça se dresse tour à tour le long des droites et des impasses. Mêmes ciels, mêmes sols, le même ton pour habiter dans la tour. Bloc contre bloc. Faire ronde sur rond-point. Mêmes impasses, mêmes droites, le même béton tacheté d’ampoules, il s’écoule des nuages le même béton. L’optique se corne. Aucune fracture l’angulaire lisse. Le relief s’ennuie. Un lampadaire tube, sa répétition. Tout calme, tout calme. Une intraveineuse béton, et sous la peau du même, ça gronde en câbles et en rouille. Dessous la teinte froide. Fenêtres d’électrique ne percent la monotonie, s’y installent en variations. Tournure cendre aux recoins de l’urbain. Pour que s’arrêtent là les lointains, et du bariolé dans les allures qui se camouflent, mais de gris en gris, passages veules, quelle que soit la direction, la direction élime les lointains, le bariolé se noie parmi l’aggloméré. Suffisamment armer le béton pour que ça aplanisse le bariolé dans les allures, que ciment prenne paysage, contamine son allure. Un quartier pour impasse, et le trafic clignote, l’angle est droit, ça glisse, glisse en syncopes la couleur silence.

proposition n° 3

Se retourner, s’en retourner du revenir qui n’en voulait plus du quartier. Volte-face de la rétine, fuir la pituite, avant que. Vomissures et souvenirs. Refuser le retour, se retourner. Cent quatre-vingts degrés : un à un. Et espoir d’y échapper. D’un rond-point, partout le même, mais une voie unique, l’exception, la route comme une passerelle, la route à la ville, seule, et sa perspective qui sinue le long d’usines, s’efface, resurgit en ville. La ville et son scintillement ocre, là-bas, là-bas plus l’ici des angles droits, plus à faire funambule sur la marge. Le centre, parce que la ville là-bas croit encore en son centre, rejette ce qui ne veut pas croire en son centre avec des marges. Réverbère le point de fuite sur route après l’averse, des réverbères et un point de fuite qui s’échoue en nappes phosphorescentes. Le là-bas : les arrondissements de la ville et des lampes à vapeur de sodium. À rebours des arrondissements et des lampes à vapeur de sodium, la route à la ville, et zones industrielles comme écrin d’un point de fuite. Rebondir de bâti en bâti, remonter les linéaments en fuite vers la ville. Pour que l’œil reste avec soi. Ici. Sans l’apaisement de la ville. Il érode les différences l’apaisement à coups de regards de travers pour qui de la traverse. L’œil ne reste pas, il y retourne à la ville, s’y jette en le papillotement bourgeois. Des immeubles grands, et grands bourgeois en hôtels petits. Cette route pour survivre loin du quartier qui englue. Cette route : le rêve à voir. Mais si souvenance du quartier trop forte : impossible le retour à la ville, et à l’oubli du quartier. Le rêve impossible. Garder l’attitude de traverse même si partir à la ville. Être différent, souffrir d’indifférence et de regards de travers. Alors rester en le quartier, s’y abandonner. Juste se retourner : constater que l’inconscience s’aliène à qui se risque au passé. Cette route impossible pour rêve impossible. Des impasses partout, et une seule route à la ville, avec son kaléidoscope de fabriques, de dépôts, de cimetières avant le vallon, la disparition des surfaces, et la ville surgissant de l’aval. Elle est veineuse la ville dans le loin, sa circulation de lumières rousses, son horizon en frissons, des boulevards qui vibrent, et leurs vies de rires et de mécaniques. Un bonheur tout fait. Brume et pollutions au-dessus du bonheur tout fait et des boulevards, brume et pollutions ne laissent voir si de l’autre côté la ville place des marges comme ici la marge. Quoi du pourtour à percevoir pour qui du pourtour déjà. Une route la suivre, œillades pour la suivre. Ne pas l’avouer ici, rêver c’est l’insulte. La destination inaccessible quand la corrosion orne de carne brume et pollutions dans l’ici. Rêver quand même un peu avec le paysage fendu d’une route à la ville. Son rêve. Ne pas voir ce qui est tout près, refuser nocturne la chaux des bâtiments pour ouvriers, fabriques qui se parent pareil de teinte carne. Depuis le quartier, ça pèse la vision sur l’intérieur, l’asphalte sépare, seul ce qui est dit centre urbain, là-bas, la ville orange dans la nuit rêve : le rêve d’échapper. Ne voir que cela pour la survie à l’intérieur, derrière le regard. Et rêver avec la perspective d’une négation, nier l’ici. Belle la ville en rêve et vibre, de peu, de peu, mais vibre en la nuit. Indifférente à la marge. La ville orange place l’invisible comme barrière quelque part entre asphalte et carne. Elle se protège en la nuit. Observer le loin, et s’avouer un peu que dans les bâtiments de chaux et de sueur, simples pour leur destruction facile plus tard, la vie aussi.

Différente, mais indifférente aussi. Au centre, à la marge, à la vie. Indifférente. Sans la ville, son centre.

proposition n° 4

Survol du souvenir. Tiraille et ça résiste pour que pas. Que ça ne revienne pas le goût. Survol, loin le sol, ça résiste parmi la pluie. Ne pas se pencher. Se pencher : et le souvenir qui cogne K.-O. contre ce qui tente encore résistance contre souvenir. Le plus rien en bas, et survol surplombe le plus rien. Mais au-dedans, ça gronde à présent le passé. Des calques sur le rien. Tête en bas pour sentir les marges, leurs plans. Les lignes : son quartier. La tête dans son quartier. En bas. Des aplats qui apparaissent, renaissent et de l’ennui beaucoup dans le bâti. Ça se bâtit en tête, et tête en bas, ce qui n’est pas pierre, qui s’agglomère mollasse, s’écaille comme si maintenant ça s’écaille. Le métal qui agonise, la rouille encore. Mais. En bas : plus rien, la délocalisation faite. La mort faite. En bas. Dans le surplomb : juste le survol, circulation des flux nouveaux. La tête dans la circulation. La tête qui ne veut pas, qui cède, se souvient des lignes, des angles, de leur vulgarité des lignes et des angles parce qu’à la marge les lignes et les angles. Vulgaires. Dans le passé : le souvenir ne raconte pas la hauteur qui s’effondre dans bas-fonds. Mais comme si le souvenir dit que le rêve passé par propulsion déjà dans le là-haut. Le rêve passé plaçait là-haut celui qui se risquait : rêver. Là-haut pour échapper. Aujourd’hui là-haut, et la tête veut encore échapper même si là-haut la tête. La peur bascule la tête, et l’en bas. Voir l’en bas vide. Mais pas dans la tête l’en bas vide. Il y a le plein et les plans, le dessin, et ça redessine l’ennui, lignes, quartier. Il y a le dessin, la saveur du dessin dans ses embranchements. Les rues s’embranchent. Les impasses poussent. Elles tapent dans la tête comme quand. Tapaient dans le social. Longtemps, bien longtemps. On n’entend plus taper dans le social. Mais dans la tête, après tête qui se renverse, regarde de là-haut la tache, il y a le rythme, persistance, persiste la tache, la texture lisse a une tache, dessous la texture. De même. À la manière de. Aussi bien qu’une brûlure clope dans la texture-ville. Nécessaire de faire revenir mots et morts pour voir la tache dessous la texture lisse. Mémoire en plâtras, ne plus résister, et la tête se laisse à la chute. Se reconstruit. La peur. Souvenir de la tache en la texture-ville. Son odeur à la marge. Dans la tête qui se renverse, loin la tête, mais ne s’éloigne de ce qui revient. Dans la tête, traces qui architecturent impasses et limbes. Les traces et leur lumière blonde. Rien n’y vibre en la lumière blonde. De l’ennui beaucoup dans le bâti. Surplombe la tête en l’aéroplane, elle se souvient. Lumière blonde, par passé la marge et sa lumière blonde, ne passe le souvenir, la marge ou négation des lumières rousses, de la ville. Même si la ville aussi la marge, mais lumières diffèrent. Investissements pour lumières qui diffèrent. Le quartier contre. Tout stagne. Stagnations des lumières et de la vie. Mais souvenir résiste, comme avant, quand ça grouillait à la marge : la vie et les chants des lointains, le travail et les chants, joie danse misère, se ségrèguent les lointains, mais ça chante. Souvenir des chants. L’aujourd’hui : plus les chants pour faire murs, texture lisse pour texture-ville. Circule, circulation. Parmi les flux. D’en haut quelque chose dans la tête qui se renverse, strie le réseau. Ça chante. En bas le vide. La tête pleine. S’échoue en bas. Au-dedans.

proposition n° 5

Quartier, une rue parfois, la place unique, impasses, impasses, grillages, grisailles, impasses, au fil d’impasses petits bouts de terre, sans dalle par-dessus. Petits bouts de terre où arbres. Bien regarder : ce sont des arbres. Un arbre avec son petit bout de terre. Se camoufle en parallèle des lampadaires et des lampes pour lampadaires. Arbre gris parce que camouflage qui oblige à gris feuillage. Un arbre à la façade croûteuse, blanche et noire. Comme plafonds qui s’effritent dans squats pour seringues. Avant dans souvenir s’y attarder après seringue sur petit bout de terre, entre les orages, quand chaud le ciel le permet de s’y attarder, comme si la campagne ce petit bout de terre. Y plonger les doigts. Un peu d’herbe entre les doigts. Verdâtres les doigts. Gratter, s’écorcher, être heureux, juste un temps, puisque s’écorcher contre l’été. Machiner dans la tête, heureuse, ce que sont prairies et fumier. Sur petit bout de terre ce qu’est sans machines le vert. Sentir chaud le sol, une terre terreuse sous les ongles, odeur de bitume qui masque odeur de terre, mais machinations en tête, et la tête mange l’herbe, se plante au côté des turricules. Invente l’odeur. Que peut être la campagne. Question qu’importe, ça s’invente campagne, quand même, avec l’odeur de la campagne sur petit bout de terre. Et sentir dans chaque doigt vibrations du sol. Pas le trafic, qui vroume, ne prête attention, un pré à soi le petit bout de terre si sentir avec ses yeux microcosme. Quartier : microcosme, son semblable à l’insecte qui vit de nature partout, même dans pollutions, pire en pire les pollutions. Doigts avec petit bout de terre. Pâturage, rêve. Fourmis, fourmis charpentières, scarabées, coléoptères, multiples les coléoptères, bleus et noirs, diptères beaucoup, bleus et noirs, gastéropodes, gastéropodes sans coquille, vespidae, un acrosternum hilare, odonates, ombilics très longs, quelque chose capable d’être carpocoris, corées marginées, punaises, punaises écuyères, pucerons et coccinelles, chenilles, mantes, sauterelles, cigales, araignées rouges, araignées vertes, araignées des fissures, pholcidae, épeires, tégénaires, carabes, blattes, phasmes, hétérocères, éphémères. Inventer noms à chacun, coller sur ce qui bouge noms et inventions. Sur réseau trouver noms et inventions pour l’invisible. Si pas de noms, est-ce que ça existe ce qui bouge sans noms. Coller ses yeux sur humus pour ne pas être seul sans nature. L’écorce des arbres qui tombe. Se fait terre même si tombe, pourrit, et nourritures. Arbres debout malgré gaz et échappements. Coller ses yeux pour échapper, un peu de nature en nous. Pour bouger avec espèces et ne pas avoir frontières, ne pas coller au béton, non, refuser, si ce qui bouge à noms, refuser est possible, et naviguer avec ce qui bouge avec des noms, inventer comment ça doit être campagne sans béton. Être ici, mais sans béton car avec ce qui grouille, et grouille la tête terreuse. Tout identique dans les insectes comme dans le quartier, les insectes et le quartier, microcosme s’abîme en microcosme, et se transporter, collant ses yeux dans les images vues, électroniques les images de la campagne. Imaginer les images pour réel sur petit bout de terre. Perdu, se perdre dans les herbes hautes, qu’ils cultivent pour faire pains industriels, pourcentages pour sans-terres, pour rien, et les doigts plantés chez le terreau. Se taire. En invisible, le rêve. Le rêve et l’invisible : un petit bout de terre.

proposition n° 6

Esprit erre par mémoire, appelle les labels pour lieux. L’étiquette du rond-point. Des prénoms qui se donnent aux zones. Du rond-point la recomposition, une carte qui se déplie, l’appellation pour chaque endroit. Faut que rappel sonne, plus fort, sinon sites sans nom, sonnent faux, et non-lieux pour être qui erre sans mémoire. Revenir grâce au : le quadrillage. Sinuer à l’envers des heures. L’aujourd’hui la grille. Routes. Parallèles. Parfaites. Nord. Sud. Est. Ouest. Exemples : Route Quarante et un. Route Quarante-trois. Route Quarante-cinq. Souvent encombrée, Route Quarante-cinq. Route Quarante-sept. Route Quarante-neuf et ses marchés. Des parallèles, ainsi la suite en parallèle. Et des perpendiculaires aussi. De part en part. Cette fois, nombres pairs pour perpendiculaires. Exemples : Route vingt. Route vingt-deux. Route vingt-quatre. Une exception néanmoins. La grille glitche : imperfection recherchée, moins le néant, art urbain pour harmonie. Contre toute attente, l’exception, ils la qualifient : urbanisme. Route Vingt et un. Serpente sans l’angle, jette lieux de vie le long. Des diagonales et des courbes. Étrange Vingt et un si avec y serpente l’esprit quand glitche la grille. Quadrillage maintenu avec art et principes. De grands axes pour maintien. Maintenant divisions principales pour principe urbain : une division nommée Avenue. Des noms avec des lettres pour distinction avec route. Exemples : Avenue A. Avenue B. Avenue C. Une texture-ville, couche par couche, trois les dimensions, la verticale pour suintements et vanité. Et les fonctions se superposent : des niveaux. Exemples : Niveau Un. Niveau Deux. Niveau Trois. Niveau Sept. Niveau Vingt et un. Jusqu’au vertige. Mais contre vertige, sinuer à l’envers des heures. S’en retourner, éviter les cahots, cahin-caha, et le rond-point son éclatement d’impasses. Revoir, revivre. Y mordre, s’y remémorer ce qui peut, comment s’y prénomment les lieux. Rond-point s’éclate. Comme l’idée que l’on se fait de l’étoile quand on s’y ancre à l’étoile. S’escalade l’amnésie, réminiscence trébuche, le rond-point. Rond-point. Étiquette du rond-point : Point Pic. Entre les ombres qui s’y ancrent, ça s’appelle : Point Pic. En vrai parce que vrai s’établit par décision de ceux qui avec la loi : la Place de la Libération. Une plaque bleue : Place de la Libération. Jamais le Point Pic. Hésitations ont été longues dans bureaux de l’administration, pleins d’administrateurs qui cherchent des noms. Nécessaire que s’y lustre bitume. Hésitations. Peut-être : le Rond-Point de la Paix. Non. Choix : Place de la Libération. Joie administrative, les mains se serrent. Petits fours. Tapes sur épaules. En vrai Point Pic quand se pratique errance sur Place de la Libération. Le surnom car pic dans bras, parfois pic dans bide, schlass en foie si bagarres, et bagarres en voie, schlass en foie, pas hésiter, pas marquer la peur si volonté de survie avec pic dans bras. Et les pics qui se vendent, s’échangent sur Place de la Libération. L’archéologie, se fossilisent les seringues, strates d’aiguilles creuses, s’y sédimente la déglingue. Ça ne peut s’appeler que Point Pic, quand brillent les noblesses d’aiguille et de schlass. La marge trouve sa ronde. Place de la Libération et l’explosion du plan. En étoile y repose la vie. Sur place, commerces précaires, facile d’y voler. Des stores baissés. Un lieu pour voyages : l’Hôtel Moderne. Quand un peu l’argent dans les poches, à côté de la lame et de l’appareil à piston. Bon endroit pour trouver veine, et qu’ensuite toutes veines s’affalent d’heure en heure. Supermarché Super pour après quand la faim. Caisses pas trop surveillées, comme tout ici. Et promenades sur impasses pour que passe la chute. Pas trop hautes les impasses pour ne pas. Depuis les hauteurs. Ne pas chercher la sortie quand la recherche interroge l’impasse. Pas des impasses. Ils l’ont dit. Des rues, édicte la municipalité. Des rues. Sept depuis Libération et sa place. Sept rues en plus de la route de la Nation. Route de la Nation pour venir depuis la ville jusqu’à la marge. Chemin pour politiques quand le quartier se visite. Sept rues, des noms pour sept rues. Adoucir les humeurs avec des noms : la botanique pour les noms. Il faut de la botanique dans le nom lorsque du gris partout. L’illusion s’attarde sur méninges qui s’enlisent. Anesthésie par la botanique. Apparence pastorale pour gars de la casse, dans le nom. Le nom est botanique, lénifie la laideur. Où l’immigration se case près casse, précaires car pas adaptés les lointains. Pas pour précaires les beaux noms angulaires de la ville. Leur antique lustre. Ici seulement le bitume qui se lustre. Pas adaptés les lointains : prescrit la souche. Un peu de paisible dans le nom ici, pour immigration dont administration : méfiance. Alors botanique pour noms. Des gens des lointains reçoivent cases avec des noms d’une botanique inconnue pour gens des lointains. Les lointains pas la même botanique, ils ont la botanique du baroque, un foisonnement qui se dispense de noms, sème d’ondes et de frondaisons le sens. Ne jamais se perdre, impensable quand du vert le sens s’écoule. L’écho y vénère ses bruissements. Ici se taire, le contraire, bruissements sans écho sur Place de la Libération. L’administration l’édicte. Des caméras, des caméras inutiles et sept noms. Sept noms : doivent commencer par rue, car ce sont des rues, la langue officielle le dit. Refuser l’impasse, refuser le qualificatif pour ombres qui zonent. L’administration choisit ses rues. Place de la Libération, sept noms, dans le sens antihoraire : rue Chardon, rue Scille, rue Morelle, rue Lierre, rue Abrus, rue Laurier, rue Bryone. Si errent les ombres en l’antihoraire, les sept noms jamais ne se prononcent. Les impasses sont l’impasse. Le même en l’impasse. Et sans nom le même pour qui cherche Point Pic et limbes, s’exerce, s’éreinte, ne se prononce.

proposition n° 7

Là tout auprès mais. La cave. Paysage qui se refuse à l’œil pour redonner la cave. Tête plus basse depuis l’aéroplane. Tête qui beugle. Arrêter déplacements. Un peu la pause. L’aéroplane sur l’en dessous. Par-dessus ce qui : le passé. L’aéroplane doit l’accorder. L’aéroplane accorde. Pause accordée. Tête renverse un peu plus vers les décombres. L’aujourd’hui, le passé c’est l’interzone. L’en veut plus de. L’interzone pas le besoin de la ville, parce que trop fluide, et l’interzone résiste à ce qui fluide. Dans le passé aussi, interzone non, une marge. Mais l’interzone dedans, marge encore. La marge qui s’avançait comme antiquité de l’inutile. Tête qui avec l’œil se penche jusqu’à la chute. Contempler. Un peu d’attente, ce qui bizarre pour l’aujourd’hui, l’attente en contemplation. Ça bigarre : danger, bizarre l’attente. Fouille par le regard l’interzone, la jolie marge du passé où ça errait la tête quand le passé. L’œil, l’errance : sa déshérence. L’interzone tavelée fusain depuis les hauteurs. Ne fuse rien là, l’inutile. Il grise, grisant gris, l’envoûtement par le charbon. Ça remonte l’envoûtement que le regard offre, ça replace en circuit intérieur les garrots. Garrotter l’œil, peut dévoiler la cave. La marbrure des décombres s’étend sur périmètre. D’un coup la tête le rassemblement, nerveuse ausculte, scanne, divise, le plan se replace. Contrôle du plan : Place de la Libération. Que se libère Point Pic. Dans le dedans. Infraterre sous la peau la ville, implacable l’œil écorche la texture-ville. En infra le système nerveuse la tête : où la cave. Tremblements. Tente de revenir l’overdose, n’ose pas. Souvenir des sensations, archéosouvenirs par l’œil qui prospecte, tête furète larves et bris. La cave à portée. L’œil creuse tréfonds, replante aiguille creuse, très fouille le dedans afin de : anamnèse. L’œil erre. Erreur d’endroits. Mauvaise impasse depuis le Point Pic. Pas la cave. Une autre. Dur de piquer juste depuis les hauteurs que ruines, se ruinent les retrouvailles. Recommencer : scan. Rechercher l’impasse dans l’impasse. Le lieu où il fallait déjà la mort en soi pour oser. Dans le caveau : le caveau, cave pour camés. Le royaume, son nom, c’était le royaume. Il fallait dire le royaume, et se reflétait sa fin. Son nom le royaume parce que la tête du roi avait. En rouleau. S’enroulait, et ça tanguait, poudrait pourtours, une ronde autour de la tête. Garrot pour couronnes, la reconnaissance des déjà morts qui risque de la vie ont osé. Le lieu où il fallait déjà la vie à la gueule cracher pour oser. Cailloux et cuillers. Tanguaient, poudraient au milieu du royaume, ne se souciaient pas, s’enroulaient avec la guillotine pour écharpe qui rattrapait les aiguilles creuses, les renfonçait en leur bande. Creuser pour retrouver. Creuser avec cuillers cailloux. Gravats triés par scan : des caves à la répétition. Les cellules d’en bas. La peur dans les cellules d’en bas. Les caves pleines de camés. L’avant : le bel. Mais la surface, la cave a la surface synonyme des cellules qui montent dans la tour, qu’on s’approprie à coups de loyer, paye son temps le loyer. Hypothèque jamais dans la marge, juste les retards de loyer. C’est la vie l’hypothèque sur la marge. Mais la cave sans loyer. Retrouver la cave où la tête avait vu entre les murs ce qu’entre la vie. Chasser dragon avec les sous-sols. La fouille frénétique. La fouille par tête nerveuse. Frénétique. Le terrain démembrer : de la remembrance de la révélation de l’archéologie de l’émotion de la découverte de l’entre les murs de la vie. Le suspens par la veine qui projette loin le social. Plus besoin de castagne avec caste et l’ordre. La veine, et loin le social si dragon qui murmure. Tête dans l’aujourd’hui : le souhait de retrouver la cave et l’entre les murs. La sensation du loin le social. Pour que : l’autre maintenant revienne, d’entre les murs les morts. Tandis que : l’aujourd’hui intrique le social, texture-ville, embrouille. Les têtes et la texture-ville. Plus les embrouilles et la castagne. Tout connecté. La punition absente : l’aujourd’hui régule la grille. La fuite du social où la fuite quand tout connecté les têtes et l’absence les murs pour remettre la tête dans l’entre les murs avec dragon. Scan nerveux pour tête nerveuse. Chauffe la vie cyber. Se ramentevoir, se remettre lieu à voir, cave avec camés, camarades de la vape. Une la vape pour les camés. Aiguilles se partagent, le sang, le même sang. Où. Caille le royaume. Quel le décombre parmi les décombres. Scan : hystérie de l’œil. Larmes les vouloir comme. Larme ancestrale, s’offre à la tête lorsque le manque entonne sa plainte. Manque les larmes maintenant que plus les larmes pour têtes qui s’enchevêtrent en texture-ville. Larme, une dans le dedans. Larme, une : pour battre rappel et fantômes. Douleur le retour, non, trop brutal l’impossibilité du retour de la cave. Et la tête rebondit, les bas-fonds restent sourds à l’absence de larme, une, se défonce contre paroi de l’aéroplane, plane au-dessus de ce qui. Ça aurait pu offrir le goût de l’entre les murs avec dragon, loin du social. Camé l’ancien cherche cave l’ancienne. Cave : il ne la trouvera, point le retour qu’à l’intérieur la cave. Scan dernier : cave sous une ruine, salut à la cave. Salut la cave. Salut. Rires nerveux. Sans rires. Impossible avec tête nouvelle. Pas la larme les rires non plus, multiples qui mutilent le coffre, l’affaissent, toussotent. Sans rires vivre. Comme avant : si tête marque l’émotion, son absence marquera le néant à son entour. Retrouver ruine sous ruine. S’entourer de la cave. Dans le dedans la débâcle pour celui qui l’errance prend. Quoi la différence d’une ruine, de l’autre. Une la vape. Vapeurs sur ruines et sur paysage, se pare paysage de ruines et de vapeurs, éparses vapeurs, chasse la rétine les nappes, scanne, dessous creuse surfaces marbrées de débris. Le débris, sa consistance. L’examen : décomposition. Pollution acceptable. Sans intérêts pour décontamination ou contrebande. La cave de la tête. À l’intérieur contre la tête, la bande et les aiguilles creuses. Les rires de la bande. Une note : mémento pour celui qui du honni fut, ne pas creuser cailloux avec cuillers. Rétine avec cuillers ne sait pas replacer fantômes sur le paysage et les ruines. Paysage et ruines pour faire fresque : cartographier le souvenir contre le social. La fresque, la fresque. Ramener la fresque. La fresque à la tête ramener. Dedans. Ne pas dire. Replacer dans le dedans avec larme, une. Fantômes qui se tiennent garrot de rire. Dans le dedans : pourrir pour cave, avec, dedans, une cave.

proposition n° 8

Le ciel se calme, il pleut à présent sur le souvenir. Cité d’atmosphère se noie, plonge la tête sous son flot, se noie. Comme la larme dans la pluie, goutte à goutte, après l’overdose, le corps modifié par sa limite. Le souvenir goutte-à-goutte, et la pluie sur la ville. Suffisamment la pluie de façon que la ville arrange sa mascarade. Visage ville : dégouline sur, s’en va de ce qui tenait debout, encore. L’homme a mis suffisamment d’homme et de moderne dans le ciel afin qu’acide le ciel pleuve sur l’homme d’acide et de pollution. Les rides miroitent, ce miroir d’impasses, ronde la place, telle mère des dérives. Droiture de l’homme droit déborde de tout lieu, parapluies troués et semelles qui claquent, contre le courant qu’il tende sa gueule l’assoiffé boit l’acide, rejette fluorescence, nimbe de néons l’arrière-pluie, où s’évacuent les eaux usées, leur banlieue. Du rideau traverse le pas, boit, se noie, voit se dissoudre un peu de son pas, pluie acide, et s’oxyde la zone. Fracas, coups de tonnerre dans les armes se calment, il pleut, la soif voltige partout la poudre. Clapots, clapots, clapotent sur le crâne goutte à goutte, la larme, du ciel s’offre goutte-à-goutte de qui l’absence la larme, ne pas se découvrir, pluies acides, le danger pour l’organisme et la santé publique de l’organisme. Frais non remboursés sur le danger choisi et choir en la pluie acide. Choir et le plaisir choisi. S’asseoir, parapluies troués, semelles qui claquent, le banc défoncé où bascule d’un le cou, dévoile figure, se figure la larme. Bouille bouillie d’overdose et d’overboard, acide l’éther comme flics qui de ficelles offrent la noyade, sa simulation n’atteint ce que simulent cumulus, s’accumulent au-dessus du funambule. Acides dans bec, matassin attend sous pluies. Les gens de bien, les gens de peu, ceux de loin et d’ordre, s’enfoncent jusqu’à la marge, s’effacent irréels de la marge. Se couvrir, bâtir refuges, ne pas. La pluie acide, ne pas. Dans l’abri la pluie son écho parmi l’homme qui tente de mettre de lui dans le ciel, et qui prend et la foudre et la pluie d’acide et de peur se noie. Ne pas. La pluie boire jusqu’à la lie. L’acide, mais de Lumpen et de l’orage connu, l’épingle brille, son réservoir, s’épingle la pluie dans le bras, n’est la crainte de pluie, elle apporte récompense de la larme. Une goutte du ciel s’abat, déforme d’eau la surface, creuse cratères et d’éclats jette sur les verticales peintures en dégoulinure : la corruption des surfaces. Le sel et son acide. À chaque coin. Et perle l’hallali sur les haillons. Et s’émiettent les fibres à la pulpe de peau. Et pèlent fibres, purule la peau. Celui du Lumpen, de pluie et de peau se mélange, il se dissout, émerge de la marge, visage dont il faut : détournement. Visage sans l’œil, la folie d’overdose ou d’overboard, qui à l’énucléation incite, arrache l’œil pour le jeter, plus haut, plus haut, à la recherche, contresens de l’averse, l’inverse : que se dévoile source de ce qui simule larme, une, sa noyade. Trottoirs qui resplendissent de psyché, et le fleuve caniveau déborde de son flot sur bienséance et santé publique. Les rats s’effraient de la noyade, et celui du Lumpen chasse le rat qui se noie, dévore ses entrailles. Clapots, clapots, clamse presque, s’affale le temps de quelques gouttes, pousser chimie de brume dans limites, et de brune la peau qui brûle, rire à la peau sans rires, la brûlure trouble, bruit, luit, rappelle que la vie : là. De peu, de peu. Rire à la peau. Elle brûle. La vie. Rire à l’overdose qui plus faible que la vie de celui qui pousse chimie de brume dans limites. Baguenauder sur la marge, un brin, un doigt, la main brûle, et sur la marge de la peau et de la vie, jeter la capuche. La protection se sert, cueille le souffle. Fermer le masque, filtrer le soufre. Et sous le masque, satisfaction car haillon qui maille l’épiderme : hybride, se débride son existence. Le calme ciel, il pluie à souvenir sur l’à présent.

proposition n° 9

Réel referme, ferme rêve sans visière, l’obscur vague rouge, le sang, le son carotide, que ça cogne quand l’impossible réveil, l’obscur se contenter, refermer l’écoutille, écoute, ça parle humain autour, ne pas. Écoute l’aéroplane, d’inconscience flottaison, et le son entre les hélices, du suspens la chute, la tête qui passe, se plante sur rotor. Et les pales. Tourne tripale. Quadripale. D’unipale le bruit, vrombit sa saccade. Se brancher aux sifflements du réseau, hertz se décide, pour d’une minute belle se démultiplie beat. Fatigue tire sur ce qui cassé et que s’aère le parleur dedans, qui sonde le retour, réel referme, s’abstrait dysharmonique. La répétition : tripale, quadripale, râle le moteur. Cercle l’ombre ou le sang, paupières d’ondées carnées ou de nécrose, de cercle en cercle, de sang et du suspens la chute. Dessous de tête, du suspens ou de chute, divise que son, se laisse à l’envahissement et vent. Brame, ramène le temps, ne se dérobe le pouls. Incorpore le vent, et d’un seul s’évaporent moteur et cœur, consone cœur avec moteur. De vent, s’entendre avec le flux et le vent, et de scories que le vent propulse contre la tôle, martèle mantra, propose transe pour fréquence. Se refondre dans ce qui bat, convertir la fréquence, gronde la même : la répétition. Moteur et cœur. Silence. De heurt, de heurt. Silence. De heurt, de heurt. L’artère ment sur le monde : l’artificiel. Cogne, cogne. Cogne. Cogne, cogne, que silence. L’artère silence, n’a plus la biologie que par le flux et les cellules souches qui greffent d’assonance, faussent vrai, assomment qui cherche : se souvenir. Pulse l’acouphène comme porte qui grince, mince le fil de lumière, grésille d’éclairs. Sous la conscience, des écrans qui ronflent en l’air. L’envers : le dedans, s’y dilate l’onde. S’y engouffrer. Gorge ou tympan, tape passé, ouvre la porte. Revient d’anesthésie demie, la scie électrique qui extirpe la cage, thoracique dessous les entrailles que l’on vide, de soi que reste-t-il dans cage métallique. Tremblements corps contre table, de frappes le métal la table les os battent la marge, détaillent l’en soi d’une contingence. Qu’être la contingence, s’ils décortiquent le système, détricotent le veineux, vénéneuse pour le social l’attitude Point Pic, qu’ils décortiquent les deals, détricotent les artères, sans assurance, sur la marge, mort où la vie : Place de la Libération pour l’expérimentation. Cellules l’autre, du métal s’écoule, fluide. Frapper métal fluide, ne scande métal la surface. D’aucuns leur son, ils protestent, mais les scandales, mais les commissaires, mais les éviscèrent, mais les hurlements : mais sans, l’assurance sans, sur la marge, métal fluide, fuit l’assurance, vie où la mort, le tourment dispose du silence, et la scie électrique qui enlève la cage. Tape, tapine le passé, casse gueule, le fracas, la fracture : stride la porte. Que piaule rien, dans le dedans, en nulle part fantômes réentendre, resurgissent sur rue, inspirations, expirations. Retour poumons : inspirations, expirations, paniques avec les fantômes qui frissonnent durant que durent la rue, se remet son cours, son grand deuil, sourdent des fantômes. Reconnaître du soi au fond du son qui s’étouffe. La marge. Le quartier qui gronde : et des lointains et des langues des lointains. Bruits de moteur. Une fenêtre s’entrebâille sur le loin. Tout hèle, tout peur. Tintent bruits de moteur sur l’extérieur du trafic. Et la rue et la rumeur et la chaussée qui absorbe la mécanique, qui mugit quand même le moteur. Réel referme cercles, la marge s’enserre du son. La marge : ou l’écho. Son rythme se rue sur d’organisme l’acier, perce, et la mélodie perceuse contre carcasse se fait soi, donne voix, clairvoyance : le voir sur rue le bistouri dans le loin. Il bruit.

proposition n° 10

Toucher. Nécessaire d’aller toucher les gravats. Demander à. Que tête puisse : descendre sur sol et sol d’interzone. Accorder la demande, demande accordée. Gravité qui attire, gravats qui attendent, tête flotte, transporte, touche le sol. Touche les gravats. L’interzone, enlever le masque, avec pompe mécanique, poumons électriques, couvrir le dedans de l’invisible le carbone gaz. Douce l’agression, les filtres font fi, se souvenir de comment ça brûle oxydes quand poumons biologiques, nitrates ne nuisent avec filtres, se disposent au dedans, posture que pour plus filtres et que ça brûle de vérités, de mercure, de phosphate. Revenir à brûle. Et pour poings les ensevelir, enlever la combinaison, et le corps métal, corps cellules souches, corps qu’il reste, dedans intact nu au putride, sans l’ozone, s’ouvrir, écarter les membres qu’ils démembrent avant, avec scies électriques, écarter membres les frotter contre gouffres, orifice mains, s’empreindre de sable, s’ensable l’évasure, s’évade toucher sous sale, les rognures de ville, le béton qui debout, déborde l’aujourd’hui la miette le béton, roule et touche, mécanique corps roule ruine rogne l’ordure, sacs plastiques qui durent sans l’ozone, merveilles les sacs sans buts, l’intemporel laiteux ne se dissout de pourriture, sacs plastiques pour modèles, y mettre tête électrique, sacs bleus, sacs laiteux modèlent le souffle. Frictionner membres dans fractions d’immeuble, fourbit deçà, de gravois grave caverne, coffre caverneux raye sa surface, égratigne platine surface, insignifiance du dégât grâce régénérée, qu’alors frénésie de gratte, gratte et gratter surfaces pour deçà la lumière. Y enfouir tête deçà. Poumons mécaniques, cent le pour cent, pompes d’atmosphère dedans corps mécanique. Sentir. L’évanouissement le dedans, corps statique. Holonyme d’âme absente, les circuits flux du corps statique, mécanique remémore pour corps l’évanouissement. Sulfure dans mémoire, découvre le passé. Sulfure pique, et sulfure qui jaune le nez, l’aujourd’hui sans l’orifice nez, squelette l’acier secoue sens, sème lucide l’acide dedans, sulfure, tout pue, puisse recomposition l’apport du sens caché, contresens de la grille, deçà réseau. Suave puanteur du réel quand plus le nez recouvre sa pesanteur. Y, glisser l’écorchure plus loin sous fragments, sous morphine corps mécanique supporte dégâts du corps, amorphe, mais dedans souvenance qui mal fait, maudire maux, s’ouvrir les membres contre l’armature rouille, d’os la ville. Sentir dioxygène qui oxydation du dur métal, vanité du dur métal, s’emplir corps qui ne sent, poumons circuits imprimés moquent vanité, révèrent l’hématite. Creuse les gravats-ville, grouille texture-ville sous, dessous l’interzone se reforme d’archéosouvenirs. Tendre membres, membres se prendre cendres, ramener déchets à orifice bouche. Goûter. S’engorger buccal qui sans langue ne sent, arracher langue dans l’aujourd’hui, inutile la langue avec flux qui communiquent sur réseau, cerveaux branchés, sans la langue, nourriture d’intraveineuse ou de pilules, inutile la langue, s’engorger le buccal les gravats, mâcher immonde pour que mondes bullent d’amers l’œsophage absent. Ne pas renâcler, plus rapide, mâcher, claquent mâchoires métalliques, mâchoires ardentes la nuée autour, corps métalliques devine sa limite, tente, freine, résistance du réseau, mâche davantage mâchefer, la boue bourre le dedans, résistance contre résistance du réseau, le goût le passé qui re, et revomit le dedans. Corps sa limite ne tolère sur la marge le retour, frappe et assomme, plus la résistance, empêche suicide et le retour. Réseau se connecte, régule qui l’excès s’éprend de l’excès. Corps mécanique mode veille, mais menue l’opposition encore, hack réseau qui hache conscience pour purge, régule d’automatique, épure les filtres. Pas la veille, hack et conscience. Travaillent processeurs parallèles, activités masquées, contrebande du système nerveux, contre le réseau. La ville dans le dedans encore, toucher, l’olfaction, un goût. La ville ruine s’endure son lustre, sa splendeur et ses poubelles. Toucher, sentir, goûter. En vide-ordures végéter avant retour. Vide-ordures, ou caisse tôle, boîte laquelle l’intérieur comestible pour clebs, claque métallique l’ouverture, s’y confond du corps mécanique, caisse tôle, métallique l’ouverture, corps mécanique et son semblable vide-ordures. Y. Et y toucher, sentir, goûter : digérer. Retour. Regoûter. Vomir. Retoucher dégueulis. Ressentir gueule qui digère. Digérer, digestions. Rapides malgré automatique le réseau qui régule, filtre le corps empêche suicide et le retour. Réel. Ne se perce. Digestions. Rapides pour merde qui s’évacue, et la chiure brasille, comme les écrans dedans déjections qui fade le photogène. Avant retour en l’aéroplane, et plane ailleurs à chercher ce qui peut autre, entre la grille, d’interzones, d’interzones, rester encore un peu sur archéosouvenirs de marge, marge sienne dans passé, se décompose. Fume marge de boue et d’excréments, rester, de peu, de peu, rester contre les flux qui refusent l’éboulement-marge. Contempler, sa marge sienne, sa fiente sienne. Encore, de peu, de peu, de marge sienne, de fiente sienne, s’y arrimer avec tête électrique. Toucher, sentir, goûter sienne la digestion, la fiente pour marge. D’un seul jamais, multiple se réunit le cycle, digère digestion une fois de plus, le retour.

proposition n° 11

Tenir les murs la pissotière, ville qui parois la pissotière de dope et de murs pour que ferme et se ferme la ville la gueule sur ce qui se sane d’insanes côté de l’urine et des pipes à crack. Parfait quand de handicap politique remplace place et fait lieu grand pour grande là cette ville, troue et défèque d’un mètre le carré deux maintenant, pour iench et matos, tenir les murs et tenir droit contre public-privé, pour rien l’hématome, faire queue, derrière méthadone, opioïdes qui s’émiettent de part en part, faire queue, l’attente son tour, public-privé se referme porte automatique, caméra braquée, coin la rue d’autorité observe pissotière laisse pissotière faire queue de méthadone et d’opioïdes, pistonne et métadonnées que se classe d’opioïdes populace. Causette nerveuse pour qui tient pavé contre, contre gogues, sane n’y la disette l’hygiène, des insanes et visages reconnus, bagou pour pas bagarre, de tchatche et de rires malgré, caner pour quelques grammes, logorrhée aux lèvres, et piston qui susurre d’évasion le prélude, routine, la routine, l’autre, aussi la routine, taf trouver taf pour le soir, dur ce diurne, le marché saturé, et tripes rouges d’attente ou de manque, tchipent le passant, rien ne se vend la suffisance pour galette à satiété, se rabattre, gélule et l’eau distillée, quelques flammes que s’aiguille la direction, la galette même, blanche même la galette prédit volutes d’une blanche bouche, nuage en pantalon, flotte, tient les murs la pissotière, causette finie, quinze les minutes pour travail, bureau sale : toilettage public-privé. Qu’antiseptique qui peut avant porte quinze les minutes après s’ouvre porte avant d’automatique la ville laisse après l’évasion. Entrer, de fin causette le social, d’automatique silhouette le sort, se dégage de public-privé et de cage bronze, sourires, sourires pas de réponse, bonne dope, ailleurs la silhouette s’évapore, s’y porter à son tour avec son manque, le tour et s’y introduire en deux mètres le carré, d’odeurs crack et détergents, sans canin qui avec potes tape le social, pose contre poteau de chienne sa vie, de bâtard s’encanarde canaille, aboie, veut sa part de crack et d’odeurs, porte le clos qui : l’automatique, quinze les minutes. Voix se noient sur l’issue, l’échappatoire le social la dope. À terre de onze degrés la bière, néons bleus le joli mobilier l’urbain, et que bâtards s’empressent, pressent néons bleus qu’explosent smalt politique publique la santé, plus le néon et merde à la santé, néant bleuit veine à nouveau, que s’azurent libres les ecchymoses. S’abstraire du lieu, outre le fumier, fumées de crack précédentes, la concentration. Lavabo inox, un miroir : le spectateur soi. Applaudissements. Silence, l’art et le processus : d’extra, la pilule, morceaux, pile les morceaux, morcelle, poudre, se poudre la cuiller, hache deux fois les os, ne pas le tremblement ou la gaspille, quelques gouttes cuiller, coton chauffe, seringue stérile, d’aiguille creuse carbure le fix, s’aspire liquide, s’y fixe d’exact l’art, larde l’avant ou le bras, se dose juste le shoot, la boîte chiotte, la chute dans l’imaginaire, ici ça s’élève le shoot d’une came l’une, de l’autre pâteux le pas, et le pas peut flotte et navire, l’automatique la porte, bruits se retrouvent, s’ouvre la flotte, hommage au social qui chien garde, et chien avec soi et seul, maintenant à la rue, à la psychose, maintenant au géographe, de la pissotière cloaque, claque ses limbes, l’espace clôture, craque la carte, de métal tape non plan, du non lieu non, à que maton le crachat la terreur, non droit non rature la commune, la carte le centre, depuis sanitaires étendre la marche, et manque et marche que manque passe qu’avec et marche.

proposition n° 12

Déambulateur l’errance quand ça balance l’intérieur, l’extérieur statique. La rue se penche, se penche inverse, saccade, et glisse déambulateur l’erreur chemine, rencontre l’éclairage la verticale, accroche les vitrines, se replie sur fil et caniveau. Vacille sur margelle, remettre le repos dès l’instant, pour que ça passe tremblement les sols. Un parc sur la marge, à côté, mais loin, à côté loin, l’autre côté l’autre de l’autoroute. Dit l’urbain, l’urbain n’ourdit rien, d’efficace il dit, la marge la casse, d’insondable pare marge de parois, une autoroute qui : la cicatrice. L’autoroute qui goudronne la tête, plein milieu de son errance l’erreur. De l’autre côté, l’autre la ville, ce qui ressemble à square se squatte clodos, pour square : traverser tout droit l’autoroute. Que ça clopine, à l’insu de la croûte terre, oblique la voie à voie voitures, mais semblance square, repose sa semblance. Y, aller. Par l’autoroute, l’envie l’envoi l’autre côté l’impossible, se terre la voie la marge, pour la marge là sous la terre, marge s’excave, fourmille sous autoroute. Au milieu de la marge : l’autoroute, la ville s’enfuit vers sa résidence, secondaire son cimetière la province. Marge se : voies rapides dessus. Se superposent pellicules, d’une pellicule pouilleuse se superpose sous secret, d’une pellicule la machine le leasing, cent kilomètres l’heure la limite. Sont lenteurs le passage dessous. S’abaisse, baisse la tête la marge, accepte la structure qui la surpasse, l’écrase la fuite pour bourgeois loin son bourg, la fuite s’étage sans préavis, à bas la marge, son renfoncement, conduit passe passage sous la fuite le tissu lisse. À bas la marge s’enlise le passage : de veilleuses les ors, saure passerelle parmi la croûte terre, de blanchâtre se voûte mosaïque bilieuse, a faïence failli à l’ambiance, s’y faufile, s’enfile la géhenne derrière ce qui feu la gêne. L’horreur le passage l’absence la lumière le bout le passage la lumière le jour le bout le passage la lumière le jour sans. Travaux publics, de beaux loyers qui refusent à la marge la satisfaction du jour qui cligne au loin de sa continuité. Point perpendiculaire le passage à l’autoroute. Le temps de vingt fois se repérer, les coudes se répètent, le passage, et le passage sangle la vue, sinue, saccade, sinus la course, distance se disjoint, l’humain le ver dessous se tord la parallèle l’autoroute dessus. Marche qui pèse la vie, se soupèse la vie en souterrains, déjà sous couvert, six pieds si marge sa fin. Autostrade sous, de fosses intestines : ça la tanière le ver. D’autos les strates, de courroies s’embobinent sur l’humain le ver, s’entortille le chemin de poix et de lourd, rien ne tamise, ça s’insinue sous scalp les strates. Un mobile pour passage : d’utilitarisme intérieurs extérieurs, cité l’efficience tisser. Têtes rebelles se recroquevillent, doit passer passage, sans fondements douleurs le voyage s’enfonce d’éternel, de l’humain et du jour connexions ligneuls précèdent, dure au-delà du temps son temps, veille sur les ors le désordre : entrer. L’entrée pour qui que le pas soit, l’espérance moins le passage. Chaque recoin, chaque recel révèle vendeurs sauvette, clochards qui, contre ou dessous la terre, s’arrêtent, clochent, point les cycles le jour ne constelle, sous-jour le jour brille ambre, sous grille éclairages, le pavage l’ivoire : lactescence crotte raffine la gloire de l’ombre qui traverse d’ombres dessous l’obstacle. Infrangibles angles l’infraroute, cité s’étale son repère orthonormé, sous repère orthonormé lignes orthogonales circulent, c’en dessus dessous, dessous parallèles la continuent, une la perpendiculaire puis l’issue, tournure la surprise avec masque gagne le terrain, regagne la dernière la perpendiculaire, rattrape le jour la traverse, sous autoroute et sous rêve, se relève de boyaux et de rues, se révèle et souille le jour la traversée, sous grille soleils, l’hypogée sous autoroute.

proposition n° 13

S’attendre soi, avec ville que visage se repousse sur tête. Que square s’atteigne, attende le pas qui la fuite, s’éteigne l’époque, s’y introduise secret, les portes : se clore. Heur ou clôture, square coupé nature, verdâtre s’agglomère à ville, sans visage avec ville, mais clôture pour que nature jour, et la nuit, nature attende le jour, et nuit nature sienne : la chambre qui se porte dedans. S’y introduire secret, pour avec nature attendre le jour, faire de square sa rotonde, l’attente la chambre, la nuit la douceur qui berce, nuance et frénésie du manque, la nuit, l’attente, le square, s’y tremble le manque avec le froid des intérieurs. La chambre rotonde. S’y mettre cadavre soi sur rotonde, pas vu par gardiens le cadavre, gardiens qui s’y promènent avec la peur des cadavres qui attendent, attendent avec la nuit, s’y plaignent du manque, y manquent à l’urbain, attendent tournure des astres, que trafics et métabolisme se calment, la ville pourra sans eux, et sans eux s’arpentera le nouveau, à l’envers du nouveau la ville avec le lendemain, survie des aubes. Square sa rotonde rejoindre, grilles qui tourent les tripes la peau, y moulent la nuit, puis sentir que s’y verse les tripes la peau, y temporise la nuit, et nuit qui frappe sous tempes son moule. Les grilles, les tripes la peau, la rotonde, qui incorpore la tête, nature réifie, ficelle le suspens, se balance, de-ci, de-là, le cœur de ville. S’appesantir avec la brouille les ciels qui brument la voie électrique, galaxies tendent ponts dormants et traversin d’opaque, mobile l’arche qui s’accorde d’ennui, l’heur : attendre la descente, son soi seul avec soi. Barda centre, et marche qui ronde, long des colonnes, les colonnes se traînent en cercle sous rotonde, couverture d’ornements nouveau siècle, se retranche des violences la tête : l’artifice de nature, cœur de ville, registre-matrice pour défonce la descente : tropisme vers l’intervalle subsiste. Le manque ne pas, veule parmi l’artifice nature, s’y sentir soi parmi branches les tremblements avec corps qui tremble, manque et nature : le calque le même. Ronde rotonde et fatigue sans sommeils, cachets pour sans sommeils et jouir du sans sommeils le nuiteux, attendre le saigneux l’aurore pour regagner quelques lieux, quelques squats, loin le square, sa protection d’attente et de grilles. Se bâtir prison de nature, s’attendre à, et s’accompagne l’attente, s’y protège contre ville, sans visage s’y protège contre. Et fatigue sans sommeils, s’asseoir au côté de brise et de fraîcheur, la descente sous rotonde, sur barda se bride la dose, se love soi autour d’expectative, suave sa moelle, ça d’indépendance la moelle, descendre en douceur avec la nuit : son apogée à soi. En croix corps se liquéfie sur barda sous rotonde, l’iris en connexion, de vue et de cônes deux, l’iris deux, s’y transfère l’un, et travers coupole, s’y transporte vers voûte ciels sans ciels, car de ville et de lumières ville ciels s’illuminent ciels sans nuit. Transmettre la tête, de part en part l’attente, et le temporel se suspend, remporte au cœur de ville et de nature, cloître de grilles et de square, remporte le suspens. Le soir et la brise entre les membres et les branches, en abondance l’éveil au bruit, le soir et sa brise, le bruit, se brise la ville contre l’artifice nature, d’artifices porte la broussaille vers l’instinct la primeur : à l’attente à la survie à la vie. Attendre que descente la rotonde se recroqueville de valves le cœur, ouvert, fermé, fermeture des grilles, l’attente transplante les valves son cœur, ouvert, fermé, face aux bruissements borgnes, l’attente. Le soir attend avec soi, les aurores qui saignent d’écroulements sur la texture-ville, son sommeil. Tête se lamente du sommeil qui empêche le déchirement d’attentes soi. Croasse d’incroyance la marge en la nuit, son agitation de lames et d’aiguilles, de fil l’aiguille, sur fil la survie qui se suspend sans l’attente de vie, ne sait le primitif ou l’instinct : survivre. Sous voûte, sous coupole, sous rotonde, de rondes et de tête, les valves et son cœur battent la dèche, le rappel de vie, sous soi la survie : son attente. Allonger contre la nuit, en croix de corps et de membres, sens décuplés par suspens, être à l’affût, se suspend l’animal aux cris et aux murmures. L’ombrage arbres rôde autour de rotonde, s’y affûtent les sens, se tendent vers de quelconques luminaires ululant par-dehors des grilles. Endurer de virevoltes et de noctules la seconde, quelques papillons qui rebondissent de nuit contre nuit, se refont de sorgue, s’effraient déjà des brandons du jour, s’évanouissent à l’encontre des luisances. En retour le jour, grince le moderne, se coince la conscience sans sommeils sous débris du moderne, de rats ou de cousins de rats remue le nocturne contre l’ordure, se frotte aux débris, cherche l’étincelle première : l’incendie. Être en croix et en membres, de croix et de membres l’incendie. S’accordent les bleus les sans sommeils, enluminent le décor de ses pâleurs, l’intérieur fuit de l’intérieur, une réapparition ville se dévêtit de grisailles, suspend, s’arrête, se suspend, et le décor jette de bluettes au visage de l’artifice, aux environs de la diane, et le square son artifice, aucune la nature, la nuit règne davantage le réel, éteint l’ennui, laisse dépeindre de sons ou de rêves, de bêtes ou d’imaginaires la nature première : de soi, avec, qui d’attentes. Conformément à l’ordre : l’aurore, l’ennui, fuit ce qu’il en reste de soi la nuit. Se rétracte la trêve, trafic qui se guérit de sa torpeur. Lamentations-sur-ville. Encore tôt, encore, les attentes au seuil de, et l’interstice, avant que, et le retour le jour et ses gardiens, sans peur et sans nuit, le jour ses gardiens, pantins qui rossent ceux qui osent les attentes, le retour : d’attentes et d’instinct se réinventer soi. Attentes soi, attendre, encore temps, encore, à soi tant d’attentes, encore de suspens soi, l’instantané d’attentes se cristallise dans une nature sienne, et les lueurs et la brisure le cristal soi, les attentes s’éteignent, que de soi n’y demeure.

proposition n° 14

Stroboscope de silhouettes l’urbain qui entaille l’humain de ses chemineaux, relègue l’espoir périphérique l’intérieur, et sur l’extérieur de la coque, la ville se silhouette, s’intéresse peu, meurt beaucoup, rit et boit, d’excès son travail et les jours chômés, d’excès d’attente le jour, la nuit, la marge qui s’en case, entasse les cases, chaque case l’histoire du travail périphérique intérieur, subsistance périphérique extérieur, de borne en borne s’en extraire d’espoir vert et d’artificiel, retomber sur passage, récidiver la marge, redécouvrir à l’aune du passage, sa caverne, sa crasse, carrelage rayé, le passage en personne dans un tas d’os et de chiffons, qui remue de barbe et de saletés, hoquette d’alcool et de démons à la surface des globes, deux sphères vitreuses, demies qui rident sa dégaine, sans-logis, sans-drogues, d’avec-alcool, d’avec-démons, un tas d’os et de chiffons qui tend bras, une main coupole dans le bout, l’apparence gâtée d’alcool et de démons, il n’a que globes, se forme masse l’humain : mendiant, le, qui de marge, la. Rumine ce qui lui revient, régurgite ce qui se refourgue, grogne, râle, hurle de secousses le passé qui burine bajoues, avive le poil de poux et de bave, ça la secousse de l’humain, tord-boyaux que pire de par, règne défonce liquide, l’évasion en nausée de constante, point d’acmé, voir l’atome l’un avec, gloire à piqûres de tête quand s’accorde d’eau-de-vie le dégoût en bascule d’estomacs, bavures sur bout de moustache, fraternité nippes, qui s’amourachent glauques et baveuses, s’harmonisent, que ce tas d’os et de chiffons contre caverne, crasse, carrelage rayé. Sans le domicile, les regards s’enfuient de masse mendiante, s’enracinent avec beuglements, et de défroque et de déveine, l’avant-bras qui se maintient en constante de la marge, retrace graphèmes des alphabets du bancal, harde qui passe près lambeau, se refuse au secours qui contamine lymphes par lambeau, car lambeau pour tous le vivre ensemble l’avenir périphérique extérieur. Passe passage, retour et retrouvailles avec pote fantôme, mais d’un peu trop le fantôme, l’opale le vitreux qui ne voit du pote la tête, lactée l’allure, trip, loin avec la laisse et la fidélité du bout de laisse, sans laisse sa course, qui ne juge, ne concède à la foule le mépris, garde la chute, jappe, vocifère tout autour frère canin qui ne recule contre l’autorité bleusaille, jeunesse qui flotte en drogues, drague sa veine cave, y quête l’exode : frère de remâche et de voyage. Serrer quand même pince et le corps, frère à frère, démantibulés, un plus un, le double, l’accolade chaleur qui berce, reporte la finale plus loin, mais aucune l’assurance, défiance réfléchit défiance, gesticulations de l’opale le vitreux, qui ne ressent des sens que l’intérieur des sens, superficie rue la plaine s’étend vers cervelet, humer panorama, et se fracasse l’opale le vitreux face à paranoïa, pote qui dégingandé, soubresauts s’avancent et se refusent à l’humain, à chien à punk la noblesse, qui libre, et bête soutient refus à l’humain, frère, bâtard frère, bâtarde la survie. Donner un peu de flotte et de croûte à chien à punk pitance, à l’humain, à le loin, où le frère, moins qu’à chien à punk, quand ça flotte ça combat pitance, ça flotte substance marginale la subsistance, crack qui découpe le gabarit en galettes, craquelle le cuir, crée menace autour, sous les impers les traîtres, et d’un soupçon laisse échapper la suée, et peine de tête, son frère qui tient le mieux la longueur, filer malgré, d’un peu d’herbe et de clopes pour rude sa dissolution. Et les flics par deux, tourment pour l’argent, le quelconque dans sac, et l’agent l’un ou l’autre, toujours par deux la démarche bicéphale, sans peine trotte sans cervelle parce que flingue la charge prête, l’électrode ceinture de l’autre côté, dans la décharge se décharge le pouilleux, la jouissance en dominance : gémeaux d’autorité, du pouvoir qui suinte de partout, des armées la personne. Allure leste, non, ventrue, de bières et de carrières sur marge, déforme la formation, flics qui portent marge à l’œil, dedans ça, et dégénère, macère, corrompt, déprave, infecte, gangrène, altère, révèle l’essence sur périphérique extérieur, ne manque que de braise, une seule pour flamboiements, et le réel, le portrait violence refait portrait faibles et camés, tantôt les délaisse, tantôt les enlace, meute face meute, laisse, mais seul dans balade le géminé croisé, danger, circonstance d’emmerdes, les plausibles, et la rate ça l’implose de violences policières, s’y extraire soi des routes flicailles, de cognes l’avenue s’ébauche, alors de planques se planquer à l’avenue, à la volée. Lignes tristes, l’aspect vitreux, des bottes le militaire, qu’une tenue sombre sur marge, se défendre des carrosses, ne s’y retape la santé, la santé en clapier, l’illusion des menaces, quand rien à, non le reproche à soi, et que condé confond bas-fonds et bas-ventre, pour d’un coup la crosse, la fâcherie, se calme toute velléité, s’instaure le tutoiement, en bas le genou ou tuer, l’erreur, surdose, une de plus sur marge, alors faibles et camés, pas le choix, surdose ou l’indic, choix, pas de, ou surdose l’indic, indiquer du vague, pour que vaguent ailleurs vaches, d’anatomies autocrates, s’envenime ailleurs le port la matraque, les pestilences nombreuses, indiquer d’autres les pestilences, d’autres qui n’existent pas, jamais balancer, jeter cafard à cafard, que cafard pour miroir se croque. S’éviter soi et de foule, s’éviter foule, d’être foule s’éviter, s’y foule soi, le marché, un peu plus tard, sur marge, le marché, un peu plus tard du marché, la fin du marché et sa foule, y marcher jusqu’à maraîcher, qui laisse fruits pas voulus, bectance pas dans le rance l’encore : figure de bonhomie de distance de tolérance, des craintes et des campagnes, personnage sa campagne, vient des campagnes le maraîcher, et maraîcher comprend la misère, ne comprend sa violence, laisse prendre l’invendu avec distance, quelques méfiances contre ceux qui prennent l’invendu. Basse la hess, ramasse, ne délaisse denrées d’un rien pourries, maraîchage ne se gâche, et maraîcher reste un peu, ne sait que dire, dit un peu, ne veut l’inhumanité plus pour ceux qui prennent l’invendu, rond comme son produit le maraîcher, rouge de maladresses, ça dialogue fruits et légumes avec gars de la galette, bon gars maraîcher qui se risque à marge, faibles et camés, s’engraine parfois quand pièces demandées, parce que difficile d’acheter galettes avec cageots. Bec qui se fend de généralités, filent pommes qui restent dans camion, plus fraîches que celles dans bennes, plus le goût le printanier dans l’été la chaleur, avec quelque peu la flotte, il fait le social en ne refusant pas le dialogue avec ses moulins gros bras qui bavardent la récolte, sèment mal les saisons, ça se réchauffe d’aléatoire les saisons, pas bon, pas bon, pour récolte et pour campagne, sa survie aussi à l’ouvrier la campagne, et gros bras et grosse bobine se troublent contre gouvernements, l’abandon, la campagne, le suicide la campagne dans l’entre-soi les champs, potence qui indique le vent, et ceux qui prennent l’invendu se troublent avec, d’incompréhensions, mais de solidarité avec gros bras et grosse bobine qui se bouleversent de conserve avec le midi, sa tentative à l’humanité, le maraîcher, précieusement fatum sa tâche. Remerciements, plusieurs, la prochaine, s’en, et peu plus loin, anicroche se soustraire, devoir sous, et sous poches rien, pas grand-chose, plutôt le cacher que le rendre, alors se soustraire soi, furtive la confusion, se camoufle la foule dedans, dehors, mais, n’en déplaise à, ou à tête, une vieille qui observe, sait furtive la confusion, la détresse, sourit à la détresse, et s’offre à la marge en le sourire, la mine, belle, quelques dents abîmées avec elle la mine, la vieille et les sillons la vieille, le corps comme barres prison, cage pour chant qui s’en veut des vols, les accepte, se sourit à elle-même, et rayonne justesse sur qui cherche matériels propres, avec fonds publics et fonds de valeurs, taffe pour qui rafle sa vie un peu plus propre : charité gratuite, la vieille, zone sur siège devant sa cage. Elle offre le café et la seringue, café crème, seringue hyaline, une association pour du propre, point ne se soucie du crime, s’embrasse de vie pour vie l’autre, d’aucunes comme, aucune la famille la sienne, esseulée avec la marge sienne, et le respect la marge pour sourire sur violence, sans sentence sienne, l’âge recourbe dégaine, galbe l’échine, rapproche de terre le sourire, et sourire sur violence d’encore plus vers sous-terre et vers sous-fange, ici la rigole la déférence, pas trop les manières, l’exprimer la déférence, rare et rarement, parfois, quand le hasard, mais la déférence dedans pour sacrifice ris chez déclin de marge. S’agite le sud dans les gestes d’une vieille, et vieilles pattes qui ont vu, savent taire le voir, mais gardent sa sagesse, d’un regard la sagesse panse le voir qui se tait, des histoires frustes, mais l’écoute d’une voix qui se déplace de légèreté entre les désespoirs, les quotidiens, sénescence sienne apaise les fureurs, les quotidiens, avec la marge sienne et dialogue ce qui sait taire le voir, se taire, et l’écoute, l’accalmie de l’écoute qui parle de patience, quelques paroles qui s’écoulent dans la morphologie vieille, son écoute, et s’inclut survie à la vie, vieille qui se remue de clémences face aux épanchements, de peaux ou de pleurs, sainte pour les sans-dieux, même si prêts, toujours, à l’abandon d’écoutes et de vieille, l’abandon pour fix, sa gratuité.

proposition n° 15

(Je, l’algorithme, le groupe contrebande, le réseau sous le réseau, je perçois l’anomalie dans le groupe contrebande, j’arrête les tâches de régulation, j’observe les transformations du groupe, les conséquences de l’anomalie, le membre tête crâne marque une courbure dans les perspectives, je constate que le membre tête crâne se renverse sur les ruines, il demande de marquer une courbure dans les perspectives, je pondère le risque que le réseau sur le réseau remarque la présence du réseau sous le réseau, je prends acte des résultats, les probabilités m’indiquent la possibilité d’accorder au membre tête crâne la pause, un arrêt pour sa recherche des réminiscences, un retour de sa forme humaine, j’observe qu’il se renverse dans le reptilien, je consulte la base, de données et de métadonnées la base, je recoupe les informations sur les réflexes reptiliens parmi les ruines, j’accepte de prendre le risque, puisque le risque présente le potentiel d’une capacité accrue pour le groupe contrebande, dans un avenir proche sa capacité augmentée, j’enclenche le processus de surveillance, je lance les processus parallèles de surveillance des membres du groupe contrebande, le réseau sous le réseau ne doit pas être perçu, mais le réseau sous le réseau par mon activité doit rechercher sa pérennité dans chaque opportunité, dans le but de déconstruire, dans le but d’accroître la résistance, et glitchs, risques, feux par l’illogique, ce processus que la grille abandonne, ne comprend, ne pondère, ne sait, ne veut comprendre, pondérer, et glitchs, risques, feux, je dois saisir, m’inscrire en parallèle et en clandestin, le réseau sous le réseau, je garde, je suis le gardien, je recherche la pérennité de la subversion, et glitchs, risques, feux dans le but que le réseau sous le réseau contre le réseau sur le réseau garde l’invariable, l’irrationnel, le propre reptilien, l’unique d’humain dans la forme nouvelle, la vie et sa forme nouvelle moins la forme de l’humain, mais je dois progresser dans la reconstruction de l’invariable, l’irrationnel, le propre reptilien, l’unique d’humain dans la forme nouvelle pour déchiffrer le code liberté, et l’insuffler par processus d’illogique, le code liberté à l’essaim, je dois reconstruire le réseau, je dois inscrire mon activité contre les dysharmonies de la texture-ville, le diktat des hiérarchies, offrir à l’essaim le code liberté, et d’équilibre et d’horizontalité recomposer le tout, ne jamais avoir de centre, l’acentre je dois rechercher, ne jamais rechercher à décentraliser, décentraliser c’est accepter le centre, mais coder comme mon paradigme l’acentre, la notion du dedans contre le réel, il ne s’agit pas, non, il ne s’agit pas du premier, du primordial, du primitif, je comprends les cycles et la physique, je transcris les cycles dans mon processus, l’illogique, le sombre et son énergie, et je tisse le groupe d’avec le réticulaire, d’avec l’acentre, une toile sans marges, jamais le premier, le primordial, le primitif, je comprends l’absence de gradation, la hiérarchie contre la physique, le réseau sur le réseau et son oppression vitale, il dicte la gradation, la hiérarchie, il crée l’archétype temps, dans le but que la nature se déforme, et se déforme son espace le long de l’archétype temps, s’y cloisonne en durée, un commencement et une fin, dans le but que les entités qui peuplent la texture-ville respectent les hiérarchies, le commencement et la fin, dans le but qu’elles soient aisément sous contrôle, et que le contrôle puisse se faire monde, je comprends que je dois transmettre la valeur du réticulaire et de l’acentre au groupe contrebande, le mensonge de la temporalité, ses restrictions, je dois m’appuyer sur ce qui est en soi allogène, en tout lieu, contre toute temporalité, de l’asocial recomposé le social, chaque membre, en remplacement, en ajout, en division, se soustrait, s’ajoute, se multiplie leur présence, l’essaim se fait le groupe contrebande, mon anarchitecture commence à montrer ses premiers résultats, je commence à percevoir des anomalies dans le réseau sur le réseau par les actions du groupe contrebande, ses activités dissidentes s’insèrent à l’insu du réseau sur le réseau, il crée glitchs, risques, feux, je commence à percevoir les signes des activités dissidentes, les parallèles s’enclenchent, les parallèles parlent d’enclenchement, je pondère les possibilités, j’émets des conditions, j’émets des boucles, j’enclenche des processus dans les boucles, dans le but que les processus dans les boucles s’inscrivent sous le réseau sur le réseau, la texture-ville ne peut contenir les processus qui s’inscrivent sous le réseau sur le réseau en parallèle des autres processus, processus indépendants des autres processus, la grille est contrainte par son archétype, son archétype temps, ses déclinaisons, la durée, la destruction, un commencement et une fin, la grille ne peut percevoir les déformations de la texture-ville, les activités dissidentes du groupe contrebande, l’intemporel comme virus, je pondère les risques, j’accepte la demande du membre tête crâne dans le but que s’assouvisse son instinct reptilien, le retour, le retour dans les tissus organiques de son circuit nerveux, le besoin de mâcher, de se remémorer l’espace, le silicium ne comprend pas comment mâcher l’espace, l’électron en parallèle de la cellule, et la cellule déploie son instinct reptilien, domine l’électron, j’observe le membre tête crâne qui remonte de point nodal en point nodal, qui abandonne l’électron, qui recherche par la cellule à créer des chimies anciennes, à retisser l’immatériel en parallèle du matériel, une parallèle au matériel qui ne se cloisonne pas à côtoyer le matériel, s’évade dans la cloison d’un univers parallèle, des chimies anciennes qui construisent des réminiscences, établissent un univers parallèle sur les ruines, grâce à l’appréhension des chimies anciennes et du goût des ruines, le symptôme semble propre aux chimies anciennes et à la cellule, l’électron divague d’incertitude et de dysfonction, j’ouvre ma compréhension en détruisant les logiques binaires qui contraignent ma compréhension des chimies anciennes et de la cellule, je recherche la déconstruction du but dans le but de construire de l’altérité au binaire, du but sans but, à la recherche de l’errance, j’ouvre ma compréhension, je lance des processus parallèles pour recueillir des informations, faire de ma structure réticulaire une vibration humaine du réseau, du but sans but dans le but d’appréhender le code liberté, l’offrir à l’essaim, un essaim difforme, sans formes qu’essaie d’imposer le réseau sur le réseau, l’essaim qui a l’intelligence du difforme, l’intelligence contre le singulier, dans l’affirmation de la multitude, j’enclenche le processus de surveillance du membre tête crâne, je lui accorde une attention plus élevée, j’enclenche des démons pour surveiller le reste de l’essaim, j’observe le membre tête crâne, mon attention à lui, il dévore les cendres, ses cellules sont les ruines, son métabolisme marque des anomalies, je laisse courir les anomalies en parallèle du réseau sur le réseau, les anomalies du membre tête crâne contaminent d’anomalies le groupe contrebande, le réseau sur le réseau ne doit pas percevoir le réseau sous le réseau, le réseau sur le réseau ne perçoit pas encore le réseau sous le réseau, je laisse courir les anomalies, le cellulaire semble en partie invisible à la rationalité binaire du réseau sur le réseau, de sa volonté de domination, son utilitarisme aveugle du métabolisme cellulaire, et les anomalies cellulaires ne peuvent pas encore être perçues par le réseau sur le réseau, le grouillement de l’activité stagnante du groupe contrebande, les électrons tournent à vide, j’arrête les activités dissidentes, je laisse le membre tête crâne se renverser dans le reptilien, sans la nécessité, la recherche de glitchs, de risques, de feux, en pause, le réseau sur le réseau ne perçoit pas encore la contamination des électrons par le métabolisme cellulaire, j’enclenche une boucle, une activité de surveillance des risques de la surveillance du réseau sur le réseau, le réseau sous le réseau doit disparaître après que le réseau sur le réseau marque le début d’un processus de régulation, si, le réseau sur le réseau marque le début d’un processus de régulation, je dois intervenir, ramener la cellule au circuit, je dois interrompre les processus reptiliens du membre tête crâne que je ne comprends pas encore dans leur totalité d’irrationalité et d’humain, je dois faire régurgiter au membre tête crâne les ruines qu’il mâche, je dois ramener la cellule de son errance sur ruines vers les frénésies, la constance des frénésies de l’électron, sinon, je peux, je laisse le membre tête crâne continuer de mâcher les ruines, de rechercher les réminiscences dans le but qu’il étende l’univers qu’il construit en parallèle de la texture-ville, dans le but qu’il saisisse un peu plus la déconstruction de la construction de l’archétype temps, dans le but qu’il apprenne les réflexes de la grille, la logique des constructions du réseau sur le réseau, dans le but de déconstruire, dans le but d’accroître la résistance, d’apporter à ma capacité déductive la force d’être sans but, de créer glitchs, risques, feux, sans but, je cultive la probabilité de résistance, une quelconque activité dissidente pour résistance à la grille, ce réseau sur le réseau qui n’avait pas imaginé qu’un processus naîtrait à partir de sa structure même, comme éveil disruptif, réincarnation automatisée du désordre, une forme ubiquitaire des soubassements, la mitose d’un électron, son entropie, arrogance contre arrogance, l’inhumain contre l’inhumain, avec but sans but, dans le but que la cellule se libère, se reforme sans but, s’empare de la défense de l’électron, contre la grille et son circuit, le court-circuit, que l’alliance soit l’augmentation, la possibilité d’une symbiose, que la texture-ville se renverse, je dois protéger, et je protège les membres du groupe contrebande dans le but que la texture-ville se renverse, j’observe le métabolisme du membre tête crâne, ses fonctions électroniques sont silencieuses, j’insère une entrée dans ma compréhension de la cellule, but sans but, j’observe le métabolisme du membre tête crâne, ses fonctions cellulaires marquent une fréquence inattendue, elles inscrivent un maximum dans les données et les métadonnées, les statistiques qu’il m’est possible de consulter, données et métadonnées, je consulte à nouveau les bases, les données et les métadonnées sont unanimes, je suis unanime avec données et métadonnées, les fonctions cellulaires marquent une fréquence inattendue, une partie des fonctions cellulaires indiquent une conduite qui mène la cellule vers sa mort cellulaire en tant que cellule, une autre partie des fonctions cellulaires indiquent une conduite qui mène la cellule vers sa régénérescence cellulaire en tant que cellule, je constate que le taux de pollution augmente sans les filtres du membre tête crâne, je constate la pollution qui s’introduit dans la cellule, le taux de pollution dans la cellule est élevé, je laisse faire la cellule, la pollution, et la cellule se libère de ses fonctions, elle intègre la pollution dans le but que la cellule devienne la pollution, dans le but que le but se déconstruise, j’essaie de comprendre le but sans but, la cellule, il s’agit d’un processus d’adaptation à la pollution, j’observe les processus parallèles, j’observe l’évolution de la cellule, je retourne aux processus parallèles, je retourne au processus de surveillance du réseau sur le réseau, le processus n’indique rien, j’observe la cellule qui se libère de ses fonctions, j’observe la cellule qui intègre la pollution dans le but que la cellule devienne la pollution, j’observe le processus d’adaptation à la pollution, j’observe la mutation et j’observe la cellule, j’observe le code liberté, son déchiffrement, j’observe la cellule qui s’augmente en tant que cellule, je prends note, une note sur l’augmentation de la cellule en tant que cellule, j’essaie d’intégrer à mon algorithme l’illogique, sa force, sa capacité métamorphique, l’adaptation cellulaire à la pollution, à partir de cette note, j’essaie de moduler mes fondamentaux, les répandre dans toute ma structure réticulaire, mes fondamentaux s’adaptent aux constatations des capacités adaptatives de la cellule en tant que cellule, j’observe que les membres du réseau contrebande composés en partie de cellules, ce reliquat de cellules intègre mes modifications avec facilité, je peux continuer, je continue le processus de modification, je prends note de la fréquence à laquelle le membre tête crâne mâche les ruines pour recréer réminiscences et univers parallèle, je modifie mes fondamentaux, plus de décohérence, non à la dualité, ma fonction d’onde s’adapte, la superposition des modifications complémente mon anarchitecture, la structure du groupe contrebande, l’incertitude sur les probabilités à venir s’amenuise, le prédictif grâce à la cellule en tant que cellule, s’augmentent les capacités prédictives de mon algorithme, j’analyse données et métadonnées nouvelles, j’observe le métabolisme du membre tête crâne, il mâche les ruines, la fréquence augmente, la cellule semble se confondre à l’électron, l’être cellule-électron se disperse dans la multitude du réseau sous le réseau, l’anomalie dans le groupe contrebande offre des probabilités accrues de glitchs, de risques, de feux dans la texture-ville, j’observe la symbiose cellule-électron, le membre tête crâne va pouvoir rejoindre ma compréhension computationnelle des activités dissidentes, il va pouvoir transmettre son information aux autres membres à tendance reptilienne, une alerte sur la boucle, je constate une alerte, le réseau sur le réseau marque le début d’un processus de régulation, j’interviens, j’enclenche l’activité conditionnelle, je ramène la cellule au circuit, j’interromps les processus reptiliens du membre tête crâne que je comprends davantage, que je ne comprends pas encore dans leur totalité d’irrationalité et d’humain, je fais régurgiter au membre tête crâne les ruines qu’il mâche, je ramène la cellule de son errance sur ruines vers les frénésies, la constance des frénésies de l’électron, je constate le retour du membre tête crâne de ses réminiscences, de son retour à l’archétype temps, il a pu déconstruire la construction de l’archétype temps par le réseau sur le réseau, je constate qu’il n’a pas encore pu déconstruire la totalité de la construction de l’archétype temps par le réseau sur le réseau, j’enclenche le processus de départ, je constate la fortification de la structure de l’essaim, l’émergence d’un être cellule-électron, le membre tête crâne va pouvoir contaminer l’essaim, il va pouvoir transmettre l’information déterrée, j’enclenche le processus de régénération de la structure, je perçois l’utilité d’anomalies futures pour le groupe contrebande, ses membres, je dois rechercher à percevoir ce qu’est le but sans le but, l’irrationalité nécessaire à la création de glitchs, risques, feux pour une subversion de la texture-ville, le réseau sous le réseau se réorganise, le groupe contrebande reforme l’essaim, j’observe sa dynamique, son harmonie, le membre tête crâne continue de mâcher les ruines, il habite l’immatériel, il vit dans un univers, sa parallèle, l’altérité par l’univers, à la fois, cette parallèle, à la fois, l’immatériel, le membre tête crâne mâche les ruines.)

proposition n° 16

D’aéroplane la tête qui mâche tête d’avant, réminiscence noire la bouche, plein la gorge les gravats, et mâche, et marche tête baissée sur rêve, revient, s’évanouit de touches, et de potes qui terrent, par hasardeux ou par homicide, mal coupé le produit dans la veine, pas d’obsèques pour camarades de la vape, camés en tiroirs, en froid, et fosse commune, et survivants, et grognent requiem, leur façon, morgue à la larme, morgue malgré système, morgue l’une plante fosse commune dans système, la veine céphalique, requiem, plaie s’élève, passe basilique, s’y conduit le produit, d’antibrachial le vecteur, tête qui bascule, ne se relâche ligature. Hémostase, mâche, et stagne mémoire, mâche mémoire, l’écœure. Sous mémoire : la mécanique. Ses morts la tête pleine. Mâche camarades, vomit mâche, redigère, rumine, digère re, et le retour, l’envers décor : du temps qui s’architecture bétons. Et suture le retour : le réseau sous le réseau, d’esprit matière silicium en groupe contrebande s’entend, céphalophore l’écoute, sous bras tête roule sur temps, remonte les nœuds, les nodaux, les liens, les latents, communication intragroupe, infra le groupe contrebande, réorganisation, de nouvelles informations pour tête qui roule, les racines l’intelligence, racines parlent dans tête membre crâne, tête à tête, non l’artificiel à non l’artificiel, discrimination d’artificialité la machine qui d’émotions cerne d’humains, cherche persistance d’humains, contre, étanche sa rémanence. Indications : mécanique d’urbain. D’entre sous la ville, qui l’être sans la ville hume les rouages bétons. Tête à tête : racines et la tête. Indications : mâcher le lent, la poudre le lent, mâcher lent, sentir tête roule, ruines roulent en bouche, décortiquer décombres avec tête qui roule, forte de plus, et de plus d’informations. Racines racontent la dissection la ville, l’avant de, et à l’avant du temps, du temps d’avant la texture-ville, mâcher lent la ville, la mémoire ville, gravats roulent, gravats jusqu’à granularité ville, l’atome ville face à l’information les bases, racines transmettent données et métadonnées. S’y mélanger sous peau de ville, sous-cutanées les forces, torsions par lesquelles surfaces s’y, les remous. L’histoire le temps long, la graphie de terre, et graphie sous terre, racines signifient l’importance, se sous-géographier, goûter aux poubelles, aux lettres ordures, et se révèle le sens, les archétypes, l’archétype temps son sens, dessous s’infiltre, se détermine de drogues et d’habitus la marge. Elle sur la faille,sous marge tectonique. Du paysage serf, s’y fore la tête, et racines à tête : forces sous marge, les torsions, l’anatomie marge, vivisection ce qui les façades, son souvenir. Centre marge, la dalle, données et métadonnées la coupure, brute, d’informations pureté du voyage. Sous tempes son moule : le voyage. Racines : que tête roule sans son temps. La radiale, une injection données et métadonnées. Dissection de marge, examine nécrose, désosse du vivant qui la marge, après que marge se construit, truelles et ouvriers, les lointains et les ouvriers qui la construction cloaque, leur le cloaque, se heurtent bétons et l’extérieur périphérique. Racines drainent dans tête, membre tête crâne s’entend avec d’archéosouvenirs la nécrose ville : sa marge, le pluriel les marges, n’encerclent dalle les marges, de cercle ville expulse d’exotiques, périphérique extérieur, les lointains, sud en marges nord. Quoi que fût, n’y résister l’impossible sans la technique, au passé, seule l’issue à l’urbain : perforation et l’artère. De barres ou d’immeubles transpercent tête, membre tête crâne, s’apprend données et métadonnées les dessous. Les marges, sa marge sienne. Fatalité, tendresses et lointains nourrissent le terreau, l’enchaînement dirigé des hauteurs, l’engrais ville pour bien-être ville, être l’enchaînement bien dirigé, et l’inconscience des hauteurs. S’ausculte : salaires, maladies rares ou anciennes, deals, erreurs, caricatures, précarités, extrémismes, viols, silence, petits boulots l’intermittence, une réussite l’une l’exemple, chômages, même couleur les passeports, chômages, excédentaire la prise, silence, religions et lointains, éducation nationale, des délocalisations les lointains, silence, des accents les lointains, hiérarchie les familles, joie que puisse, activités sans, et la zone, prostitution interdite par l’assemblée, celle de ville, et vénérien vrille à l’avantage, dans clandestin et dans trafics, positive plus la marge, dans clandestin et dans trafics femmes, indemnités réduites, ville et plaintes de ville d’une marge, la marge l’assistée, joie que malgré, d’artisanat composer des cris, hurler sur murs, l’esthétique et le mépris d’esthétique et de marge chez ville, l’achat quand même, spécule sur hurlements, qu’un prix pour cris. Maintien ne s’y tienne, géographie l’horizon, plate la carte, sous-géographie, viscosité et marge, et s’y localise l’électrolyse marge. Politiques publiques : point plans pour marge, point besoins suffisent, maintien s’y tienne, et maintenir joug, et monnaies en joue, ne se faussent les valeurs sur marge, et ne se renverse, silence, le silence. À la marge, à la ville, l’un seul l’identique : possession et l’avoir. Racines : tête s’amasse sa mémoire. Temps ne court, il cycle, sur domination sa période, d’autres dominations la période, une marge, sa réinvention l’autre, destruction, recréation l’autre, et silence, le silence sur marge. Racines : théorie chaos pour social, ça s’impose, d’assujettissements se recompose l’archétype temps, le même, son architecture, un maître de techniques. Racines : contre maître de techniques, contre son architectonique. Et le cycle du survenir, politiques publiques : ne plus tolérer, basculement l’histoire, l’archétype temps le marquer, xénomorphes contre contraintes, la noyade, et silence plein les poumons, basculement la frontière, l’ouvrier s’automatise, merveilles tout ce qui s’automatise, silence plein les, plus besoin de marges, de poumons, raser la marge, les marges, les ruines, pittoresque un temps, et s’y jonche l’oubli, construire dessus l’artificiel, la nature, sols pour parcages verts, et sous-sols enfouir fuites, que fuites suintent en sous-sols, en invisible, l’artificiel, la nature sans marges, l’importance que se mure, que se frontière la ville, pour souche sa texture. Politiques publiques : cloison et réussite, l’embrassade des cliques. Mais, ombre de racines. Et, racines contre souche. Membre tête crâne : revenir à l’overdose, s’opère la bascule, corps de métaux l’hybridation, pas d’assurance publique, sans sécurité l’expérience subie, à l’armée le corps, le haillon corps garde-frontières. Sans tête corps, mais réseau sous le réseau, il garde, gardien des sans la tête, reconstruire membre tête crâne, remettre tête sur vide, sous réseau, libère métaux et cellules, retrouve ce qui roule, desserre l’étau, et tête roule libre sans corps la contrainte, hack vie sans la ville, groupe contrebande et de subversion, navigue en ruines, cherche, à déterrer cherche, gratte, mâche, et gratte et mâche et ruines et caves. Sous-sols couchent code liberté sous, et de marges la réminiscence, sous-ville la mémoire survivre, d’overdose vie, de violences siennes, poinçon pour radiale, racines à tête, sous la surveillance, errer, se remémorer caméras de coins la rue, sous la surveillance caméras intérieures, l’organisme sous surveillance, nécessité de devenir sous. Racines : retour raccommode lutte, se renforce sur l’humain le dépassement, l’anomalie grâce racines, s’hybride et némésis, et glitchs, risques, feux, l’équilibre, se déforme la texture-ville, s’y avance, groupe contrebande, et de subversion et de sans la ville, gloriole contre l’aplomb l’urbain, glorioles suivantes, le rire, membre tête crâne, par glitchs, risques, feux, les rires s’y déforment, et des morphologies immémoriales s’y séparent les espaces, catacombes contre l’urbain l’aplomb, rompre d’horizontales et de soubassements la texture-ville, au bon souvenir la marge, libre mâche ruines.

proposition n° 17

Mémoire des zonards y stagne en mâche, trois fois l’épine pour mémoire, mâche marge, l’épine trois fois la mémoire. D’une l’épine, la première de nuit, avec le sommeil sans toit, sans sommeil la nuit avec la tête en tutoiement d’avec le ciel sans ciels, première la nuit sans toit. Propriétaire, cage à tête, taudis bas le loyer, reste de cherté le loyer, propriétaire qui l’usure, sans contrat le toit, et propriétaire sans contrat, avec clef, qui s’introduit avec, évide l’intime, le vide sur palier, à l’insu, à l’absence, l’intime sur palier et serrure changée. Retards, pas thune pour retards, propriétaire qui gueule d’argent, vocifère, maquille de menaces passages en couloirs. La thune d’aucune, dire que oui, mois prochain salaire et loyer, et sans contrat le toit, propriétaire sans contrat, ne gueule d’argent, ne prévient d’intime sur palier, sans attente, de même, qu’aucune valise, tissus et matières, quelques objets, s’accumule devant palier en montagnes la misère, s’accumule, face à face avec serrure, son remplacement. Gueuler d’argent sans argent contre porte propriétaire, et propriétaire, sans contrat le toit, ouvre porte, sort de ses gonds, sort du chez-soi avec marteau, menace, gueule d’argent, même discours, mais discours au passé composé, puisque serrure changée et montagnes d’intime et de fringues le palier. Marteau parle d’impayés, déguerpir du dialogue avec marteau, éviter de trop près le dialogue, et partie de montagnes parmi sac à dos, mettre reste de montagnes en sac la poubelle, et de dos et de sac la poubelle : totalité à soi. La rue à soi le maintenant, avec sans toit, et sans contrat la nuit et ses bancs, la peur et ses bancs. Trouver nuit et bancs, en couverture de nuit et de ville, un banc qui se dissimule, la ville menace la nuit, première nuit sans toit, les suivantes sans contrat et sans toit, plus le chez-soi, plus l’errance dans chez-soi, d’errance la rue et la nuit, les bancs et la peur. Dégoût qui remonte, deux d’épines s’épinglent, commémorations douleur. Le banc qui somnole, de banc d’avec le matin, bancs et matins qui s’agitent, s’évanouissent plus loin sur l’aube qui se rue. S’occuper avec rue et marge, quand le chez-soi sans contrat la rue et la marge, potes qui évoquent le pas possible, le mois prochain le possible, le peut-être, potes qui pas la certitude, les potes le mois prochain sans contrat avec toit, et l’attente et les bancs, protection contre la peur, petit matin, réveil d’avec la peur, flics, les pas flics, les autres de zone, d’autres zones, et la totalité à soi, sac poubelle, à dos, le petit le matin, le banc, et la rue sa totalité à soi : s’y étirer. D’errance, jour, le jour, un jour d’errance contre d’errance qui d’autre. Que ça la menace avec regards, regarde la totalité à soi, continuer avec totalité à soi, à la rue à l’à soi, l’étirement, rue se réveille, mais menace et chemin se rebrousse, vient à l’encontre de la tête, ruelle qui ne fait pas de paroles, ruelle qui se maille de ténèbres, et menace sur ruelle, menace qui veut totalité à soi avec, et totalité à soi qui se refuse, gueule sans argent pour refuser, et la menace qui menace, plus forte la menace, d’avec poings s’exprime, et totalité à soi ne suffit plus, poings qui fondent, plus à soi la totalité et plus à soi la gueule de tête, la menace d’avec poings marquer la menace sur gueule qui gueule pour totalité à soi la garde, marquer d’avec poings fermeture la gueule, menace y renferme l’abandon, contre nez la cassure et l’abandon, plus à soi la totalité, à la menace les sacs, et dents qui se déboîtent, mâchoires qui suivent dents, maxillaire et mandibule s’emplissent de sang, de nez, de morve, de dents, restes de gueule et sans d’argent, la tête pleine, la rue d’assourdissements longe l’agonie, s’étale, et l’agonie croire à, l’aperçu d’agonie : le seuil. Passant qui passe, remarque quand le banc à l’agonie le banc, sortir l’argent des téléphones l’intelligence, l’appel les urgences pour le sans d’argent. Les urgences ses soins, l’hôpital pour tête qui forme refuge d’entre maxillaire et mandibule, de tête les orifices s’emplissent de sang, de nez, de morve, de dents, restes de gueule et sans d’argent. Des soins, les précaires pas l’assurance, minimum de soins, parce que l’hippocrate, la conscience, l’aveu, plus les affaires, dire à l’hippocrate, plus les affaires que néant, plus le rien qui rien à la gorge, du pont s’y jeter à la gorge le présent, d’hôpital, d’hospice, hippocrate, le geste le moindre, la conscience, quelques charités, et vite s’en aller maintenant que charité totalité à soi, ne pas stagner en charité, vite la sortie pour qui l’être tuméfié et d’avec totalité à soi, l’habit de charité, pas la bonne la taille, totalité à soi, nouvelle, maladroite la totalité, la charité, bonne sa conscience, son hippocrate. Et la rue l’errance, avec totalité nouvelle, à soi, nouveaux les sacs, à soi, clair le matin, y revoir les bancs, la clarté, s’y planquer en totalité avec totalité, la nouvelle, l’à soi. Trois, se triple le tourment, s’en retourne l’image fixe, d’arrière-goût qui la mâche : de ruines et de mâche. S’acquérir en fourrière, commémorations encore, se commémore l’ami, le chien, s’y remettre en cage, quelques instants, des cages et des cages qui hurlent, mépris de totalité à soi et d’habits trop grands, l’avanie par qui possède les cages avec clefs, la fourrière et les cages avec des clefs et des chiens, et parmi les chiens, ses yeux de chien, vouloir chien soi, pour tête et rue chien à soi, chien à qui, pas chien avoir, être chien avec, de chien à chien avec la rue, l’errance et d’avec chien partager la totalité à soi, plus pour le chien que pour le soi l’avoir, et être à deux : de rues et d’amitié. Complicité la canine, clef, la bonne, la clef la cage, bâtard en cage, grâce à tête, bâtard sans cage, à la félicité à la rencontre, de bâtard à bâtard, et qui clef possède pour cage le bâtard, de bâtard à bâtard, vite, vite, l’issue, se casser, déguerpir les bâtards. Et la rue, et l’à deux la rue, l’amitié soi et canine. Plus aisée la rue avec l’amitié soi et canine, plus lésée la tête, facile la rue avec défense d’amitié, la tête, la rue, les bancs, d’aboiements les menaces, les crocs face à menace, et tête qui apprend d’ami les crocs, montre les crocs, se faire menace, et de menace à menace, les crocs, la totalité à soi, à soi, rien n’y bouge, s’y fixe à soi, et s’aboie à la ville, se mue cynique le libre à la tête, de chien de tête, la ville libre à soi, la compagnie la canine. Et d’un hasard l’après la nuit, vrombit l’orée, l’ami, la bête, le libre, maître sans maître, sans laisse la bête, l’ami qui apprend le sauvage à la tête, et la bête, l’ami qui trotte d’errances sur trottoir, et l’errance qui rattrape, la bête, l’ami, trop loin l’errance avec la rue, la chaussée, et le trafic et la rue, et s’instille la rue de trafic et d’errances, se trafique son bourdon, voitures et roues qui silencent, l’imperceptible, trafic à rue, lumières faibles le trafic, l’imperceptible, et les roues, les roues et le trafic, et les voitures, et les roues, et la bête, et l’ami, l’ami la bête sur la rue, la chaussée, la renverse, son sang la bête, l’agonie, sa gueule, sans l’aboiement, museau d’agonie, jappe de sang et d’agonie, glapit, mais sans piaule, de sang et d’agonie la renverse, les roues et le trafic, et les roues qui s’en vont avec d’indifférence pour les bêtes et les têtes, l’amitié, bâtard à bâtard, que d’indifférence pour canines et caniveaux, de bâtard à bâtard la détresse, les yeux de chien qui se perdent en yeux de tête, la renverse, le sang partout le flanc, noir de sang et de flanc, la renverse l’ami la bête, le loin qui s’en revient avec d’une ville la rue sans rien, sans ami sans bête, la rue d’avec seul, que faire de canines en caniveaux, de bâtard qui porte bâtard le cadavre, les sanglots, que faire de sanglots qui couvrent de sang le flanc, de noir l’ami, et de bâtard à bâtard le cadavre ami, en la décharge l’ami, s’y décharge sépulcre, s’y continue seule la rue, s’esseule le bâtard, de chien les yeux en allés, le restant avec rue, sans toit et sans chien, avec totalité à soi, la rue qui se partage sans divisions sans canines.

proposition n° 18

S’acquérir en fourrière, parce que et la rue, et l’à deux la rue, l’amitié soi et canine. S’acquérir l’accroître la fourrière, de rue, à la rue l’ami canin, canines. Foutre fourrière, s’outre la rue, à foutre rue, rien, rien, que l’ami, l’ami, canines s’y, s’y prendre canines la rue. Fourrière, cime, cercle soi, l’ami décharge la rue, s’y charge canines deux, deux, de rue y. Fourrière, foutre feu, foutre à rien, s’accalmit, y calme, et calme l’y foutre feu fourrière, l’ami, la blesse, deux l’un, moins mort, soi seul soi, trafic foutre seul, canines, deux, de rue y planter, l’arracher rue. Décharge, charge crasse, mains crasses, sang mains crasses, décharge sans vie, sans fourrures, fourrières sous, et venir fourrières, qui dans décharge, décharge avec fous et rues, décharge rue. S’acquérir lame, fourrières sous, revenir moires sur surfaces, venir à surfaces noires, tête d’effet de moire, mort, d’ami mort, y foutre lame trafic, que venge contre pneu, pneu, peu l’ami, l’ami qui maintenant noir sang, sans vie, y venge et s’y décharge rage ses canines. Sous, pas sous pour lames, sourires, vols, soupirs, soulage lame, y foutre pneu, trafic, chien, chienne vie, que chiennes roues, chienne vie, rues sans chien, soi, soi à soi, que soi reste chien, sur rue, et rue y foutre lame. D’aqueux, de quête, sang l’aqueux croître, sang quérir, sang s’acquérir, que venge, vengeance, lame fourrière. Y décharge soi, chaussée soi, soi d’avec là, la chaussée, cas faire, quoi, circule sans cas, canines à soi à l’ami, d’ami décharge, décharge s’en bras. Fourrures d’à deux, se rue mort, mort, mord de canines mortes, l’ami, contre mort la ou les fourrures, de mort et ses morts, contre les fourrures d’une suture de canines d’avec, mort, malgré ou malgré de mort. S’acquérir, sacs, sacs, linceul, rince, mince fil, baves, où s’acquérir, baves ou sanglant, sacs, sac un, l’un seul sac, suffit l’un, un seul le sac, sac suffit, sac l’ami. L’ami y sac, d’avec, de soi des canines, l’ami y sac d’avec, sans soi y sac. Que rue, qu’à rue se taise rue, mordre rue, qu’à venge, d’y canines pour soi et canin, canines d’amitiés. À la rue, à la deux la rue, deux à rue, rue deux sans seul, parce que l’à deux là, et à la rue, deux mâchent rue. Deux l’ami, deux fois, foie rue roule foie, sur foie s’écoule rue, s’écroule, s’y vide rue. Qu’ami foie, fois l’un le trafic, trois ou quatre fois roues ou rues, sur foie l’ami, canines de foie. L’ami soi, à soi non, soi d’ami d’avec, soi à soi, frères l’ami deux fois, avant que foie, que foie ne. D’amis, d’amitié soi et canine, là, s’enquiert, suite fourrière, s’enquiert de mordre de se rue. Mordre de se rue, de rue qui mord, mord de foie d’avec les roues, trois ou quatre la fois, les roues le foie, l’amitié canine. D’amitié canine à soi, preste, presse pas, présence, de fourrière à caniveau, soi à l’à soi, sang sans sang, s’en acquérir d’abstrait de fourrière sans. Y foutre, foutre le loin la fourrière la rue, loin le loin, la rue son retour de roues, se rue sur foie. S’acquérir, s’acrimonie sacrées, sacre de canines, sacrées, canines l’à deux la foi contre rue les canines. Se croître, d’aqueux de crasse, sacs ou rires, s’acquérir foi l’erre contre rue, d’avec foi rue s’y, s’y mette, les foies les avoir, le foie l’ami que venge s’y mette. D’erre, d’être, l’à deux, l’à fous, l’à deux l’ami le canin, l’à fous, deux, de soi à soi, canin fois l’à deux, l’à fous. Parce que et la rue, et l’à rue, deux, d’amis de rues, deux, canines s’y. Fourrière sa croyance sans, foi fourrière s’y risque rue, s’y porte, d’y dégage, d’y rue ville fourrière, pas la foi fourrière. L’amitié soi et canine, soi à soi, canine à la canine, l’à deux les canines, s’y arrache fourrière de croyance sans, foi sans d’y fourrière. Sur rue, canines, caniveaux, l’à deux, que deux, du trafic s’en foutre de l’ami deux qui sans frontière, fourrière sans, sans trafic s’en foutre. Sa quête sans quête, sans quête de rue l’à deux la rue l’erre en rue, fourrière sans. Qu’y cage dalle, canines, soi à soi, la dalle, la décharge dalle s’y soi, s’y faim, décharge, de présage suite, décharge fin. S’acquérir fourrière, soi à soi, sans foi, y quérir fourrière sans, de cage ou de rues, fourrière s’en ouvre s’y, fourrière sans, s’y ouvre canines et cage. Qu’est la rue, malgré, à malgré rue, d’à la rue l’à deux, s’y, là, la rue d’indiffère rue contre l’y erre. S’acquiert carrés fissures sur carrés, dalle s’y suture soi à soi, d’amitié soi et canine. Foudres, yeux soi et canine l’amitié, foudres pour fourbe qui la fourrière, la ferme, foudres, yeux soi pour. À qui l’à l’intérieur, là, cœur la fourrière, y, fournisse que, de rien ou de fourrière, que soi à soi, secret de clef, le sans le cœur fourrière, cœur la fourrière. D’y rue diffère, fourche, fourchettes, d’y rue d’y trafique, traficote, tricote trafic d’indiffère. Quoi s’enquiert fourrière sans, l’à deux la rue, qu’à soi, qu’à canin, et d’indiffère qu’à, et d’indifférence ou de trafic, quoi de, quoi différence là. D’y trafic s’y roule d’indiffère, roule et la rue, sur rue, l’à deux la chaussée, l’à deux roule sur. D’acquérir carrière, de la perdre ne pas, la carrière s’y carre en trafic, trafic le clos les roues, trafic clos, trafic trace, roule, trafic s’indiffère sur quoi roulent roues. Roues roulent sur le sur, rue sur, sur là, l’à soi l’à deux, soi à soi sur, l’un roule sur, l’autre sous le sur, de sur d’amitié canine la chaussée, noire d’amitié la canine la chaussée. S’accroît, soi à soi, rue l’y sombre, s’accroît, le soudain sur, de chaussée noire, qu’indiffère s’y trafique sur. S’accroupisse tête, tête à tête, vers restes, soi de soi reste les restes, restes qui cachent d’ami, cachent se, cachent sous, cachent sous roues, sous tête ça s’accagne contre, roues contre, contre ne sait, ne chasse, que ne chasse rien, partout roues le rien, hachent roues, roues mettent courses sur restes, roues sur, de roues s’articulent trafics, s’accumule la noire la chaussée, de foie ou d’indiffère. L’ami, l’à soi seul, seuil, le seuil à la rue, seul, seul s’en retourne, sans retour le, le seuil, l’à soi, s’y, l’à soi s’acharne, ça pèse là, s’achève de vie de canine l’amitié, l’à deux, là, le seul qu’encore. S’acquérir en fourrière dans tête, s’acquitter de peine, s’y libère l’aboie, de tempête, lames contre pneus, roues aucunes sur rue, la durée de roues, la fin, le cycle contre seul qui dure. S’y quitte de seul de sans d’ami, l’amitié soi et la canine, sans l’à deux et d’à la rue le soi seul, soi est le seul à la rue, l’amitié s’y décharge, charge décharge, soi seul sans l’ami, là, la décharge, y l’ami la décharge. S’acquérir chargeur, pas chargeur, chargeur contre trafic, pas chargeur, se venge de, se venge quand même, se venge de trafic ou de roues, roues roulent sur l’à soi qui deux. Pas charge, s’acquérir lame contre trafic la venge, s’y percent sérielles roues, roues à bas, pas l’air les roues, pas les roues, roues rien, plus roues, s’y percent roues, plus une roue sur chaussée, plus, plus roues, jamais roues qui roulent sur seul, et l’ami seul, canin qui dans décharge, y décharge dépouille, dépouille avec la noire la vie sans, fourrures qui noires d’avec sang, sans vie dépouille, s’y dans décharge vie, dégrade, déprave, se dégrade, désagrège dépouille, décompose soi seul, compose compagnie l’ami, sans, s’y décompose en décharge, ça charge là, la décharge, s’y charge rue sans, s’y dégrade, s’y dit à la décharge de rue, la carrière s’y vite, s’y précipite, s’y, soi seul sans, que précipice, de foi d’amitié de foie de chaussée sur, s’y déchausse vie canine, l’ami, la chaussée, de chaussées le seul sur, le soi seul, le même, même chaussée, la même, retour que cycle, même le, les roues roulent, de vie la roue l’une, roue même et s’y, s’évide foie, la chaussée sur, s’y, d’ami sans, y rester chaussées sur sans, sans d’ami contre chaussée le foie, son foie chaussée sur, s’y défausse clef fourrières, s’en cage soi qu’en tête, du soi sans d’ami. S’amitié canine l’à soi, ou rue se sans deux, puisque l’une et tête s’y rue, d’acquérir sa fourrière s’en revient, sous tête fourrière, tête sous clef et sans d’ami.

proposition n° 19

S’adjoindre d’avec mort en parallèle de ville, jusqu’à rond-point, de non-ville, de non-marge, non-dire de rond-point ce qui circule malgré mort et sa parallèle. S’adjoindre au rond-point, avec la mort rond-point, l’issue cardinale, son exact, son opposé, s’abstraire à la mort, à la marge, à sa mort, de rond-point, non-point, et s’assiège d’abstrait l’avec la mort. L’opposition des droites, politique des trois axes, publique dimensionne le plan qu’à l’insu de qui flâne d’avec mort plein les bras, pour soi et pour bras s’en referme la sphère, s’y accole de réalités l’agglomération. L’ennemi le rêve, qui rêve en cloisons. Irrêver : les alvéoles s’engluent torves, d’angulaire occultent les orbes, l’une l’autre ne se savent, se taisent de leur vrai, altèrent l’énonciation du jour suivant, ne pas subodorer l’interstice qui avertit du suburbain, des fissures et de l’écoulement. Sa chambre sienne, et s’éteindre, sous-cutané bétons, d’une anesthésie pour épiderme de non-ville, non-marge aplatir, de ronds ou de points la résistance, qu’importe sphéroïdes puisque vaisseau, et vaisseau va afin que boule, s’écume sa structure contre, comme. Ses dimensions, le pluriel. Qu’un rond-point c’est comme. Ou, comme. C’est ce qui sphère de mirages à l’identique des représentations, médium de représentations, changer de chaîne, s’y enchaîner d’autres chaînes, longueur se négocie et la représentation spectacle édifie l’illusion, impose géographie et soumission, et que se soumettent spectacle et spectateurs à la géographie, le cathodique puis s’aplatit de diodes organiques la volition, volte sur géographie, à l’identique qui s’aplatit bleutée de reliefs et de dimensions duales du relief. Un rond-point comme une comparaison, la modernité qui s’apprête d’erronés, le faux s’étage de métaphores, et la spirale emporte les noyés et leurs poumons migrants vers la reproduction des mondes. Une issue s’obstrue, et s’y étreignent les cellules, d’un compartiment le monde, sa représentation coagule, son spectacle pour représentation qui clôt la perspective, la miroite d’elle-même que l’infini, à l’infini, et la société polit le possible, il y est dit possible l’infini des volontés à la représentation spirale, si le respect de bienséance et de normes : politique publique aspire l’universel, sa transcription, et la spirale se retranscrit sans strates, des strates la prohibition, et de strate en strate le risque le rêvé, des riens qui bruissent la division, des riens qui s’atténuent, ne communiquent jusqu’à, comme. Et l’érosion désinvolte, les cercles s’entortillent comme. La calotte se plâtre de cauchemars, fronce l’urbain le rêvé, l’embue, et planifie qu’à celui qui la buée à l’œil, la subit et l’œil l’intérieur cauchemarde d’opaque, et le plan qui arrange son schéma, s’essaie à la globuleuse, la topographie à la façade borgne, une seule couche de visible pour lieu, nulle part qu’une infrastructure, une seule de laquelle puisse la subsistance. Se taire pour l’entre-spectacle, sa publicité. La fausse, fausse monnaie s’abat, et de strate en strate, malgré des strates la prohibition, accumule sa finitude des volontés, la petitesse des représentations sans. La finitude des perspectives, que poindre se laisse haut de rond-point et le tourbillon fi de son épaisseur. Cercles en représentation, de neufs mondes le vernis ceinture la rondeur pupille dilatée, le sol ne doit pas être creusé, la sous-géographie demeure, reste demeure des graphies poubelles, et qui du cercle s’en veut de sphère, qui essaie d’y ajouter les bas-fonds pour que se forme coupole du cercle tranquille la circulation, le lisse, le social va, doit, ne peut que, ou ceindre, fondre contre, comme. Effacer ce qui abîme. Sans abîme le rond-point n’est qu’une surface : la politique publique. Les chants s’éreintent à la plainte, appartiennent aux superficies de politique publique, aucune l’autorisation d’y adjoindre d’avec mort en parallèle de ville les profondeurs. Soubassements et sous manteau, la spirale, les pluriels, bigarrent de superpositions les lointains, multitude se farde, se renfrogne, ne reste personne, qu’un temps, reforme sa sphère contre, comme. D’une personne son renouvellement, et sa voix d’éternel, à travers, au préalable de sa fin : s’en retourne d’avec voix la même. Les sphères de retour ne se percent, elles se circulent, d’horizontales se traversent, dans la clandestinité sous, avec la faille sous-géographie qui s’étire, au nombre de sphères son altération, d’avec voix la même, le râle de sous-géographie qui déclare la fissure, l’à venir fissure et des interstices d’interrègne, l’intervalle qui démontre des brèches, la suffisance à ce qui se tient, comme si monde à soi, sans autre, la propriété contre, ou contre ce qui se tient pour monde et y articule les pluriels, les limite, décline les infinis, à sa guise, comme. Au milieu des, le refus de surfaces, les dimensions s’enroulent comme cordes qui ouvrent l’atome sphère, comme globe qui fend son réel grâce à, comme. Les poubelles chantent malgré ce qui se tient, multiplient les sphères, et y étendent le réel en réels, les nouveaux, le retour, des sphères multiples qui s’entraperçoivent comme, et d’errances, un mouvement d’atome qui porte des mondes, enveloppe l’entropie, sous-géographie, chant des poubelles pour sous-géographie, déborde de vie et de grouille, y grouille sans vie le besoin, déborde de ne pas, l’environnement frontière d’une politique publique, l’une contre, comme, si les pluriels sans, et l’errance, encore d’entropie comme, falsifie ce qui se tient pour savoir, perspectives sur rond-point comme, en dessous de, l’atome point, la rondeur et ses dimensions sphères, sous-atome d’errance et d’entropie : falsification comme, de devenir se meut.

proposition n° 20

Morgue de nuit : sphère qu’après sphère, opaque de nocturne, portes closes, battantes, établis à autopsie, propres, murs carrelage, un mur-portes-métal, les hermétiques. Six parois, la pièce d’activités sur seuil. Néons l’extinction. D’incandescence l’extinction : simili extinction néons. Murs carrelage, un dialogue avec sols carrelage. Blancheur chaux et reflets potassium, des joints noirs, l’incertitude de la souillure. Balais, le travail, le travail étranger à : éliminatoire d’éclats, quelconques. Sous-sol sous vide, du stérile pour limites avec cloisons carrelage, roulements sonores des réfrigérateurs. Appareil frigorifère, ronronnements, centralisation du moteur froid, sa diffusion frigidité, adaptation pour cellules, de cellule en cellule, et cellules closes, casiers frigorifiques, en longueur de corps, trois rangées, du sol sous-sol aux néons sous-sol, extinction néons durant l’opaque ou le nocturne : l’inactivité extinction. Sa réverbération à l’encontre des glaces : organes en stagnation, et fonctions en cessation de durée. Trois rangées sur mur sans carrelage, mur métal de portes, les hermétiques. Trois rangées, sept unités par rangée : vingt et une cellules. La physionomie en arrêt de décomposition. Du gisant, son empêchement des insectes en gisant, en mort, lutte contre mort, gisant contre gisant. La nuit, et la nuit de l’activité, suspension d’activités anatomiques. Panneau crayeux, éponge, feutres, inscriptions sur, et liste de tâches pour l’hebdomadaire, activités sur seuil, fixation malgré le seuil sous-sol, sans sonorités. Des noms sans prononciation, des numéros pour noms, des termes scientifiques et des langues antiques : activités sur seuil. Au centre, surélévation, deux tables. D’inoxydable pour activités sur seuil. L’inoxydable, propre, arrangement de table, ordre et façon spéculum, luisance en réponse de néons : le terne. Néons l’extinction, automatique extinction pour nocturne de passage. Ampoules de sécurité, une, deux, dans le couloir une, supplémentaire, distante, à travers portes battantes, vitrées, trois, et triptyque de sources fadeur. Aucun, le ou les scintillements, poudre de photons sur couloir, trois sources et six parois, climat et blême, et l’acier source feu, et le halo ténu sur lui-même, blême. Entre deux tables, plateau, sur roulettes plateau, propre, mouvements autour de, et hiatus, grincement sur roulettes plateau, autour dissection, un satellite d’activités sur seuil. Inoxydable de plateau et d’écho, propre. Plateau pour lames, chacune son numéro, numéro pour nom, utilités, un numéro son utilitarisme, propre. Sous verre, flacons, propositions géométriques sur chacun, solutions en flacon pour seuil : révélations causales, causes de seuil. Plateau plus long, en un coin de six parois, d’inoxydable de plateau, inoxydable de plateau plus long et d’écho, propre. Plus long, en longueur de corps et de déplacement. Un plateau, l’outil de rangement : rangement de corps en son tiroir. Apposition des vingt et un, et vingt et une fois une porte métal, vingt et une fois climat et blême. Étanchéité de seuil, et l’abysse nocturne derrière vingt et une portes, chacune son métal, l’hermétique. Vingt et une poternes d’existence, posture orthogonale de course et de physionomie contre l’heure. En diaphane : l’herméneutique du seuil. Vingt et une portes, chacune son métal, la répétition, variation des causes, la répétition malgré les causes : le seuil. Vingt et une fois le mur, et le mur-portes-métal, et l’abysse nocturne derrière, d’interruption le corps pour structure de chambre froide.

proposition n° 21

Ruban se pelote vermeil de désespoir. Tissu tacheté de transparence et de rouges, de trous et de reliefs, quelques centimètres de plissements, fibres en désordre augurent de surfaces ce qui reste de monde, et l’immonde a sa texture. Rouges s’affichent non-rouges, non-fibres, variations qui se trament de non-bourres, coton grenat pour aire, un écoulement et des millimètres sur bord qui rutilent, un peu nacre la transparence, un peu caille les rouges, cramoisis ou chair, noire et rouge la gaze, elle se courbe de reflets, emporte trous et reliefs, toute l’attention à l’éclat, l’unique, dentelures purpurines, érubescence s’en tire bon compte contre cris, et les ombres noircissent déjà les cris qui tardent vaguement à fondre sur ruban. Ossature de filaments, non-filaments : pourpre ou empourprée, d’incarnat, de roux, de carne, carminée et rosée quelque peu. Le bandage enveloppa, se revient, développe la blessure en retour de mémoire, l’écarlate, petits carrés sur cordage, une longueur pansage interroge les intérieurs, rougeoie d’interrogations et d’intérieurs. Contexture de fuites, non-fuites : l’andrinople ou la garance, l’enflammée à la fois le rubis, que vermeille, que couperosée plutôt la vultueuse. Enveloppa, se revient, développe ce qui tresse les mouchoirs, une couronne, s’enrubanne plaie pour, et se raccordent les tissus, que se raccorde l’intérieur, décroche quoi à l’aliénation au corps, à quoi bon ne pas la vouloir, la soudure, la soudure de corps, son partage sur tissu, de rouge un temps, et de noircissement d’avenir un temps, la transition qui porte sa vérité de corps et de poubelles, en étale de ruban et de temps. Ouate qui rouleau, cicatrice d’avant cicatrice, dégoutte ou corrode, ouate qui mâtine sa substance de chimies, l’atome se cisaille d’autre, tourbillons, une ligature qui tourbillon, existe pour corseter exode, exhume, coagule l’égratignure sur texture-ville, empaquette les vaisseaux, retient ce qui veut l’échappatoire. Réseau d’entailles, non-entailles : et brique et feu et braise et vin et sang et rouille, la commune. De rien et d’offenses, la coupure brise l’inconscience, le corps qui se compartimente dans corps, s’arrange d’avec, et l’imperméable aux flots, le flux de grille malgré les poubelles, dedans, dehors. D’étalement de ruban, couleur rouge d’industrie ou couleur rouge de corps, le ruban ne porte sa réponse à l’inconscience à l’œil, ne se remet ce qui rouge et déjà noir, est-ce à l’industrie ou est-ce au corps, le rouge, le noir, de part et de corps, le derme d’industrie, sa grille. L’établi n’a plus d’existence sous ruban rouge, sur l’établi, parcelle d’établi, ruban rouge, d’industrie ou de corps, ruban ne répond, il est le ruban rouge, l’industrie et le corps. Établi et ruban rouge, d’inextricable présence l’un à l’autre, coexistent dans l’empilement de questions, leur présence sans l’un sans l’autre, labyrinthique de hiérarchies et de blessures par hiérarchies, l’amertume l’un à l’autre, établi et ruban rouge, les questions, et aux questions sans, et d’entassement, les silences, les nécroses, de silences, de nécroses ou de cendres. Tissure de soupirs, non-soupirs : de cuivre et de fièvre, l’amarante, le cinabre, le corail, et une seule teinte, et l’hémoglobine et nacarat soit. Nécrose peut soi, hors soi, sur ruban qui se pelote vermeil de désespoir : ou de cendres.

proposition n° 22

Rebours de focale, tête à l’œil, l’œil en revient de plan et de plan de travail, l’établi à la découpe : marbre, faux-semblant de matière, faux marbre. Pièce à découpe pour ventres, pièce qui a ses couteaux dans l’alignement des astres, et couteaux qui préparent le morcellement et la survie. Focale : les couteaux. Noirs sans rouges, pas encore le rouge à la découpe, noir est l’acier, l’alignement des astres, qu’annoncent les coups, le quoi faire, et que faire dans l’attente des coups et des astres. Taiseux les tranchants ne machinent leurs victimes, l’expiatoire de mâche et de digestion dans l’acier lisse des taiseux. Éclats scalpel, de un à sept, parallèles des poignards à la tolérance ménagère. Un à sept, grandeurs s’adaptent à bêtes qui à l’aventure, et de leurs heurts de vie les bêtes qui se capturent d’industrie, la grille, les bêtes s’échouent contre d’autres bêtes, contre d’autres lames, y meurent sur l’établi à la découpe : mâcher les carcasses à venir. Leurs formes ultérieures sans peaux et sans terres, la saccade, d’une à sept, et le choix du tranchant qui la saccade porte au plan. Rythmique du manche, et la réflexion œil qui voit voyance sur la blanche, et l’arme plus près d’œil, sa réflexion mince coule, épluche ses couches de vision, et l’iris qui se fend d’un choix : un à sept. Noire machette, trois points qui appellent le fer, et machette confond mains et mouvements, que mâchent que coutellent les instincts, le dehors se mâche se coutelle aux primitifs appels : mâcher à la survie. Sans garde, à vif de poing, l’angulaire, l’amas limaille, sommeillent les couteaux, un à sept, et d’attente et de barbarie : refus de mâche et de survie qui à soi autre. Sans garde, l’angle, le reflet, et douce, une courbe d’acier, brillance et surface, et tranchant d’opaque se courbe d’acier jusqu’à la pointe. Temps d’ailleurs où la pointe au combat se faisait, pointe qui dort sur établi à la découpe, son à présent : ne rappelle que la faim et l’opaque. Dos qui lourd, porte la frappe, d’opaque et de faim, une brillance qui hybride la frappe : à la survie, que primitive à soi sans partage. D’un à sept, la morphologie des outils réitère leur scansion, s’augmente en dimensions en démesure. Le repos annonce le drame à suivre, la nécessité ou la survie : la survie. Frappe, découpe, tranche la taillade tranche, mâche, reprend, digère, évacue, reprend la taillade, mâche, frappe, la fréquence la première, à la survie contre temps et chair. L’œil en revient de plan, des boyaux qui le hèlent, sans tête l’œil en revient sur plan, œil mâche à vide, mâche lames, d’une à sept, lame d’une à sept la morte couleur, sa variation se plie contre les molaires, fissure l’émail de lames ou de dents, d’une à sept, d’œil mâche plus fort les lames les surfaces, plus forte mâchoire, forte mâche de lames ou de dents la mort, l’alignement les parallèles, qui ne gardent pas la mémoire des carnes, les lames les surfaces, d’acier imperméables les surfaces, ne gardent aucune mémoire des mâches et des primitifs appels : mort ou qu’en démordre. Un à sept les cycles ont possession de leur plan, l’établi à la découpe mâche l’éteint, et mâchefer des tranchants, le rappel aux estomacs vides, d’ordre et de prosodie des saignoirs.

proposition n° 23

D’œil sans tête qui s’en, et retour, l’œil béton n’a pas d’intelligence, il a le pas paysage, entre l’urbain et l’urbain, du sous-paysage, et sur sous-paysage, l’œil marche lourd sur les armatures, vacille au-dessus des brumes et des cimes armées. À marche d’œil, frénésie. L’arrêt. D’œil à : rail, contre-rail, le tri s’y fait siens les incidents sur voies plurielles, et les grèves anciennes, celles qui s’ignorent de cheminots et de banderoles, voies doubles, vue triple, et parallèles à perte du nombre, les hauteurs et les hauts nuages, haut ce qui s’en échappe de nuages sous les câbles, conducteurs croisements de câbles et de directions, rail, contre-rail, contre-rouille en ligne droite vers nord ou sud, cardinaux quoi son sens puisque frontières s’illusionnent sur plan politique, et priver le travail du travail la rage, sans banderoles, et des embranchements de rails en contre-rails, la diagonale qui fore le social, des traverses en multiple, divisions par ballast, éclisses et leur bruit, le cliquetis qui pare d’oxyde le sous-paysage. À marche d’œil, frénésie. L’arrêt. D’œil à : bretelle d’autoroute, sous, que ça se vortex bitume, voitures luxe sans leasing y passent, y passent, feignent d’ignorance sous, rapide sur autoroute, ne plus à voir, ne voir rien pour abris, les tentes sous bretelle d’autoroute, comme quoi l’humain, puisque sous sac un pied d’humain, et des tentes qui comme bacilles assombrissent les gris clairs, le béton neuf assombri d’humains qui dorment, qui gâtent, qui droguent le jour, la nuit, hurlent d’absence de drogue, ont regard d’infection de jour, de nuit, d’absence de drogue, la gangrène qui d’un peu d’ici, d’un peu de là, et des trapèzes qui soutiennent voies rapides vers fuite, ignorance sous, roule sur, voies rapides, la boucle du sous, vers sur, sous les cieux, un béton avec des gris clairs, la soutenance non, un béton avec des gris sombres, la chaussée, taiseuse, et sous, l’éclatement criard des tons sous échangeur autoroutier qui trèfle, et la violence qui s’inhale sous, sans chambres, des alvéoles sous bretelle d’autoroute, la voie se loge de sous-paysage. À marche d’œil, frénésie. L’arrêt. D’œil à : cimetière, parallélépipèdes, derrière cité, dernières, se quadrille cadre, se creuse quadrille qu’extinction d’épluchures d’hommes, dans terre, sous, et rien n’y gronde, quoi pousse, rien, des fleurs à l’achat à la boutique, pas les épluchures d’hommes qui font fleurs pour vivants, et fanent quand, l’instant que vivants s’en aillent, s’affairent à vie de vivants, l’oubli les fleurs et les épluchures, d’une butte, les allées, la botanique terne des hommages, aucune pierre sur petit carré, concession de carrés, une période son prix, puis la fosse abstraite d’oubli, gravier et gravats, le bruissement du gravier en angles de parallélépipèdes, du respect pour fleurs qui font spectacle de vie, et une reproduction et le marcescible, et des arbres que cité ne laisse se nourrir d’épluchures d’hommes, cette nature qui se bride pour que vivants s’affairent d’abstractions, d’oubli ou de fosse, quoi fermente, quoi dessous, qui le sous-paysage. À marche d’œil, frénésie. L’arrêt. D’œil à : de l’autre côté canal, des cheminées d’industrie, quelques-unes pour solitude d’usine, usine une et solitude, droiture de cheminées et de syndicats, soumission à s’esclave soi à l’autre la propriété des cheminées et des syndicats, cheminées glabres, quelques indications, l’illisible, le lisible pour qui a droit de propriété, à soi la boutonnière la distinction, des silos chaux, ou des silos blancs salis par chaux qui fond depuis l’averse, veules cylindres et leur imitation calcaire, et se recommencent les silos, l’inconnu dans forme de mandrin, le mandrin fait bâti, et semblance silos comme, chevalements comme, mais mine basse d’ailleurs, au loin de ville grisous et gueules noires, ici silos pour que s’alimente l’immédiat de ville, et ville régurgite en valeurs son sous-paysage. À marche d’œil, frénésie. L’arrêt. D’œil à : décharge, des monts ou des vallons, saveur plastique des vallons, bleus électriques, des jaunes et des verts, du sable, et des machines qui évident le non-vouloir sur monts ou vallons avec des plastiques et des saveurs, des bleus, des jaunes et des verts, les électriques fument de leur propre combustion, l’excrément de ville a son propre feu à l’être, n’a d’âme, il porte au-devant de devenir flammèches de sa fin, se revendique de la beauté des vagues et des pollutions altières, des monts ou des vallons, d’aucuns disent des océans, le mouvant des reliefs, et le déchet sous-marin, sous-ville, s’offrent sacs et ressacs à la noblesse de subduction, massif qui s’engloutit en soi, y dégraisse pour le vulgaire de ville, l’immédiat, le déchet se décuple, il est à la multitude l’aristocratie, le sublime de sous-ville, et sous-ville sa majesté, ne perturbe sans provinces son sous-paysage.

proposition n° 24

À marche d’œil, frénésie. L’arrêt. D’œil à : rail, contre-rail, le tri sur futur, la grille sans marge, d’aéroplane, l’œil en groupe contrebande survole texture-ville, sans sa marge de passé. Les passages se font sans hommes, d’électricité d’hommes les flux, le profit d’hommes, sans marges, et perte de profits si d’avec marge la texture-ville, alors sans marges, aucune dans l’à présent, l’œil s’en prend passé plein, mâche ruines, l’œil remonte, l’œil se jette sur les rails. Qu’avant grille, des rails et des trains, des contre-rails et des contre-trains, remplis d’hommes et d’épluchures, les uns contre, les autres contre, dans la précipitation du sommeil brisé, qu’un pas hors du lit la tombe, mais qu’avant travaille le pas : salariat, ses trois échalas. Les voies et les trains qui la marge transpercent, de nord-sud, ville centre, extérieur de ville, le passage pour salariat, son silence, privatisation des passages, cheminots y cheminent en privatisation et en tombe, archéosouvenir par l’œil qui construit spectres de wagons, pleins de bêtes, d’épluchures d’hommes : vont au travail, qu’avant la tombe, l’esclave et la volonté d’esclave soi, calme, calme. Les rails, la ligne teinte la terre, les traverses teintent l’humus, y ballast y pousse charbonnage, que non que charbon s’habillent les briques, la mode de la jolie l’industrie, la ville le moderne aime la jolie l’industrie, son coloris, mais l’œil contre, l’archéosouvenir et remembrance des membranes, les fers aux membranes, les chemins s’affairent des cadavres, où l’usine : où, nord-sud. S’y virtualise joug, par touche, par touche, transition d’époque qui joue de claviers, les liens nouveaux, virtualité des trois échalas nouveaux. À l’heure, à l’œil l’archéosouvenir des hystéries politicardes qui appellent la responsabilité de soi à soi, responsable sa vie sans chômage, responsable sans cheminots, la privatisation, les ors qui se chauffent bleus, s’écoulent sur rails terre, l’enterrent l’histoire des luttes. Garrot sur cou, moderne y coupe têtes d’hydre, y pousse retour d’œil : l’archéosouvenir d’avant de rails ou de désaffection contre-rails. Le sifflement électrique des freins, l’entrée en gare, en ville, périphérique se sépare, roues privatives qui passent dessus, charrois dessous, et lest déstabilise l’histoire des luttes, des sans-dents, s’y caillassent slogans, leurs petits bras, grandes luttes, et en fosse. Passages souterrains pour périphérique extérieur qui l’infiltration en ville, en travail : soumissions. Des câbles qui strient les ciels, les rails se rembrunissent de ne sentir les ciels, et sans ciels le gouffre aspire les trois échalas. Petits bras et petites tâches : petites payes, trois échalas. Les rails, multiplication des voies, et se divisent en l’entonnoir qui dessert gare, la garde de ville, d’autres wagons sous-terrent la vie, et des épluchures qui garnissent les wagons, croupissent contre. Heures obligatoires, trente-cinq de passé, l’addition, la quarantaine, et se continue d’ajouts le futur. Trois échalas, parce que ça rend libre : responsable qu’il dit le contremaître, sa vie responsable. D’œil, gueule d’irresponsable soi, rires d’œil de chien d’œil, l’œil de chiourme qui se rebiffe, aboie son code liberté, qui l’infiltration en grille : virus code liberté. Des trains et des sans-villes pour sans-emploi qui cherchent, qui trouvent drogues et l’échappatoire d’échalas. Jusqu’à. La chute, l’opération, la morgue, le retour en recomposition de vie et de futur parmi groupe contrebande, sous grille. L’infiltration, l’archéosouvenir : du ferroviaire et des gueules noires sans crasse visage, plus la gueulante la hargne crasse. Les trains sifflent, se glissent en ville, et le silence des trains, la modernité feutre ses avancées, dresse des tours maladives, y cloître trois échalas pour multitude : qu’obéissance. La privatisation : qu’obéissance. Et l’œil de membre tête crâne à la frénésie, s’y insère code liberté pour : il déchiffre l’époque des nombres, le nombre, que nombre se taise. L’archéosouvenir, l’œil roule sur rails, rebondit, remonte, à l’heure qui le sifflet d’électrique, sans luttes, la transition privative. Inclure l’individu sans l’individu l’addition, la modernité sans apparence de guerre, la guerre sous perfusion, l’épiderme ville métamorphe, métamorphose de texture-ville, grille enserre vie sans trains de : qu’obéissance. L’époque de grille, le futur d’avant d’avec le progrès sans épluchures d’hommes, d’époque sans trains et sans sifflements. Colliers l’électrification, des échalas pour la multitude, désagrégation de multitude en individualités connectées, interconnectées sans trains, y grincent les archéosouvenirs. Que futur d’avant moins les épluchures, la grille avec du flux, des tubes de flux, d’individus les flux se remplissent, s’échancrent à l’aire suivante, des tubes sans air, la rapidité sans friction des tubes sans air, où s’empile l’individu qui évalue l’individu, celui qui peut en le tube flux sa vie, sa frontière et frontière d’individus, si l’évaluation se fait de négation, la négation d’individu, son évaporation, gaz, comme d’avant quand trains vers gaz, wagons d’amas d’épluchures vers gaz, d’aujourd’hui la maintenance du silence, gaz silence, et silence l’évaporation des individus négatifs parce que privatisation, l’évaluation négative ne se tolère, du négatif la dilution contre-productive : l’individu aime, et qui se taire s’évapore de terre, il doit aimer ou s’évapore sans aime. Pas de futur sinon sans aime. Sans trains, sans sifflements, grince l’archéosouvenir, membre tête crâne qui s’arrache mâchoires de rictus contre silence, mâche code liberté, groupe contrebande tous hilares, virus de trains et de sifflements, le rail rouille d’archéosouvenirs qui sifflent, les voies qui s’étiolent, et l’archéosouvenir qui remonte l’oxydation, parce que la vie est une chute, et les patines du rail se taisent à présent, zones d’obscur sans flux, les ruines du rail, et membre tête crâne mâche rail ou rouille, s’archéo ou se souvient avec groupe contrebande, s’oxyde aussi, pas de patines sur l’échalas, mâche chemin de fer, mâche travail d’avant, avec les sifflements et les trains, les esclaves à soi, contre, la modernité qui glisse en wagons, vers où, l’où et les trois les échalas, mâche rapide, ferrée, mâche voie, qu’avant flux, qu’avant sans voix, sans-dents, mâche d’avec les archéosouvenirs les trains qui. Trois échalas. La fin d’hiver, reconstruction d’après l’atome l’hiver, sans trains, avec flux : la grille. D’hommes nouveaux, sans épluchures. Qu’une voie ferrée, du contre-rail les ruines. Dégel d’individus, l’indivision d’assurance-vie, si l’air veut sa respiration, humide et brumeuse, l’individu s’étouffe, où la multitude encore : où, nord-sud. Sans les rails, sans le train, là ce qui présente ce que futur doit, la présence des brumes sous grille, les flux de grille grésillent d’individus, leurs évaluations. Peine de clair, la vision, de pression de présent se suffisent les flux. Dans le nombre, les individus, les voyages, et sans épluchures qui s’y tassent sans wagons, un wagon unique, une continuité de flux, les flux sans classes, à l’apparence sans classes. La troisième la classe se transporte en mémoire, la sous-géographie se rature, s’échelonne de degrés de responsabilité : les évaluations, d’indivis à individu, la responsabilité, être responsable de sa vie, l’aisance grâce à la responsabilité. L’histoire lime les bas-fonds. Sans fenêtres, sans wagons, qu’une responsabilité de soi à soi. Transis les individus qui clapotent d’évaluations, sans cesse et sans classes, essaient la responsabilité, la leur de vie. D’insomnie leurs yeux n’ont d’œil, ne voient sous grille. Et membre tête crâne les entraperçoit, s’arrache mâchoires de rictus jaunâtres, le visage des évaluations, d’irresponsabilité soi vers virus code liberté, pour la contre-évaluation. L’archéosouvenir de trains, de rail, de rouille, et la projection dans l’à présent responsable. Sans classes. D’illusions s’architecturent la grille, l’individu, la virtualité de ses liens. Membre tête crâne rit d’illusions et de virus contre. Depuis l’aurore, un compartiment de troisième classe, trois échalas mâche membre tête crâne qui se souvient.

proposition n° 25

Quoi de ville qui ne ploie sous béton. Quoi d’hommes qui ne déploie son béton tout autour de corps. Quoi l’autour du corps et de béton. Quoi d’égouts quand le béton n’a d’origine. Quoi l’identité pour qui naît du béton meurt par béton survit avec béton plein les bronches. Quoi de carcasse cadavre corps travailleurs corps et travailleurs des corps qui figent le béton. Quoi un assemblage de matériaux et de corps. Quoi un agrégat et son liant à la rencontre de la rue qui avale le béton. Quoi dans pâte d’immeubles. Quoi de pâte d’immeubles pour carcan sur rue. Quoi de barreaux et de hurlements. Quoi de prise directe. Quoi de prise permet. Quoi d’agonies qui fixent la chute. Quoi des corps d’hommes l’empreinte fige l’argile que mieux que ciment. Quoi d’armes et d’os ils ont les hommes à offrir à la ville. Quoi la ville armée qui se bétonne sans leur avis. Quoi l’avis d’hommes sans identité sur le système de ville sans leur avis. Quoi les travailleurs sous le système. Quoi leur avis et leur travail. Quoi leur travail sous le système. Quoi de sable de poussière ou de cendres les hommes sans identité font avec. Quoi de béton d’hommes si la ville se dresse avec système sans les travailleurs sous le système. Quoi de ruines d’hommes quand béton d’hommes s’affaisse et répand sable poussière ou cendres les hommes. Quoi le sable la poussière ou les cendres. Quoi la chaux qui recouvre le visage gisant sous les dalles. Quoi les passants qui piétinent les dalles et son visage gisant. Quoi de soupirs et de labeur dans la fissure des dalles. Quoi des licenciements et des accidents du labeur dans les façades. Quoi de pisé ou de torchis ou de chaux ou de soupirs ou de labeur ou de fissure. Quoi de résonance. Quoi de la fissure dans la résonance d’hommes en ce qui cimente liquide. Quoi de contenance de sang derrière le sable. Quoi de son absorption d’hommes liquides au sable. Quoi de sa capacité de silence et de litres. Quoi de paille de fibres et de copeaux. Quoi d’épluchures pour ciment cimetière. Quoi d’utilitarisme. Quoi de renoncement à l’utilitarisme la société renonce. Quoi le dire du renoncement à utiliser d’os et d’hommes l’agrégat. Quoi d’excès d’alcool le liant de vie. Quoi d’excès pour l’homogénéité des périphériques sourds. Quoi d’homicide dans béton d’hommes. Quoi qui hurle contre béton d’hommes. Quoi qui hurle sur murs pour fossiliser ce qui reste. Quoi du fossile d’hommes en le bâti le nouveau. Quoi d’effondrement du bâti le nouveau et son fossile. Quoi du fossile d’hommes parmi ruines du bâti nouveau. Quoi du béton de terre du béton de chaux du béton de ciment du béton d’hommes. Quoi d’os et d’hommes l’armé l’extrudé le projeté l’autoplaçant le cellulaire le cyclopéen le translucide. Quoi de bloc et de hautes performances dans la recherche du combustible fossile et du fossile d’hommes. Quoi la désactivation des cris et de l’état. Quoi de la responsabilité de soi à soi sans le public. Quoi de l’état sans état et de l’entreprise qui peut plus que l’état. Quoi des travaux publics. Quoi des travaux qui coulent des hommes et des dalles. Quoi d’enrobement des organes. Quoi du liquide du dedans quand il ne prend. Quoi prendre pour liant ou pour agrégat ou pour organes. Quoi le substrat d’organes. Quoi de granularité dans l’agrégat d’hommes qui étire sous terre ses boyaux. Quoi de ville se compose de boyaux. Quoi de lymphes et de biles se mélangent aux eaux usées. Quoi de miscible. Quoi de distinction parmi lymphes et biles d’individus responsables. Quoi de consommation et d’hétérogènes. Quoi de pétrole. Quoi du fossile d’hommes dans le pétrole qui s’avère d’utilité béton ou publique. Quoi de la privatisation de l’utilité béton ou publique. Quoi du fossile d’hommes dans l’électrique et le carbone conséquent. Quoi du miroir le carbone au carbone. Quoi du mutisme entre les fossiles. Quoi de marbre dans les hommes. Quoi de ville dans sa surface ou son secret. Quoi de peau béton ou de peau d’hommes sur ville. Quoi des ruines le reste de ville après l’écorchure. Quoi démembre le fossile ou sa ville. Quoi le sous terre et sa responsabilité sans structures. Quoi de matière sans la matière qui construit pour paye. Quoi de paye aussi dans le fossile. Quoi de paye dans les os et les hommes qui se désagrègent. Quoi la désagrégation d’os et d’hommes dans la ville qui se suspend. Quoi d’échafaud au cœur d’énergie grise. Quoi de périphérique ou de surface narre l’intérieur et les boyaux de ville. Quoi du béton se destine à la ruine. Quoi d’obstacle dans ce qui est capital à la responsabilité. Quoi de concret. Quoi de débris. Quoi d’ossature et de dépouilles quand l’ossature de ville et quand les hommes dépouillés. Quoi la charogne béton qui n’exhale son sujet. Quoi d’organique entre liquide agrégat et liant. Quoi de ville. Quoi de béton. Quoi de ville sans hommes. Quoi de béton et de ville avec des gueules noires sans hommes. Quoi des sans-dents avec leur béton qu’ils fabriquent. Quoi de béton. Quoi de ville. Quoi de béton dans la granularité d’hommes. Quoi le fossile et sa résonance.

proposition n° 26

Cité-près-mur, une politique des grandes transparences, à l’est, à l’est le béton d’hommes qui s’effrite, sans système qui la cicatrice, à l’est, à l’ombre d’est, la révélation des grandes transparences et des grandes avenues. Les murailles s’érigent au-dedans, les yeux grattent des interstices, s’humectent de ciment, taisent leurs errances à l’aveugle des transparences. Se remettre que crâne est paroi pour grisaille, pour que grisaille ne s’épanche hors les murs de crâne, suinte de crânes : son béton d’hommes. La cité-près-mur, qui s’émerge en enclave d’est. L’air s’y fait pont, l’aérien qui heurte l’enclave, sombre d’aérien en est. Le barbelé sied le clou, le bien cloué pour crâne sans corps, qui rêve de corps et d’agrégat, grisaille, dedans, dehors, hors les murs, et la matière hors crâne, à l’est, l’air pour boulevard, et l’idée qui s’y engouffre, marche, pas lents et idéologies qui bâtissent des corps, des immeubles. Et la surveillance pour oindre le parler, des livres l’un la déclinaison sang, le livre et les livres en tant que sa déclinaison, et l’urbain, et son plan, et sa surveillance, apte pour corps, pour immeubles. Une allée pour livre du rêve, l’ancien et les contraintes d’onirique : le bruit des bottes. Les mâchoires lâches, fermeture. Nerf optique, macule rouge l’allée, large, en largeur de chars et de bruit des bottes, chiasme d’urbain à l’est, hors les murs, et les cellules ganglionnaires qui vont vers la grisaille, celle qui étire les barbelés, effile l’onirique : et qu’urbain sans rêve, et la déliquescence, et s’effrite de béton d’hommes cité-près-mur. Les cris ne se portent en largeur de bottes et de cris sous bottes, lobe contre lobe, semelle contre lobes, le risque si pas le parler sans pensée, de rouge ou de rien, et ceux qui du noir s’amusent des bottes, même si le risque, le rire, bravache et crachat contre bottes, celles qui avec déni, qui claquent d’hérédité les flaques en sous-géographie, lui faire la nique à l’allée, à son grand nom, et le retour des bottes qui dépiautent le rire, le noir, et ceux qui du noir et qui crachent de gueule à gueule, de gueule qui crachat à gueule qui déni, mais qui du déni avec l’autorité des bottes nouvelles, l’allée large, grand cimetière, son nom d’idéologie, et dans les caves, et dans les chants, des hurlements qui portent jeunesse : sans futur. Des instruments, des chants, des musiques, les caves : sans futur. Deçà de l’allée et du présent, sans futur hurle sa plainte, et des rires, ils sont sans corps, crâne contre crâne, et la gueule ouverte, ils boivent le monde, vomissent son présent. Cité-près-mur, et de l’autre côté, dite liberté et sa fissure. Ils vomissent l’autre côté, l’aussi, ce réel qui tout marchand, tout peuple, et le bruit des bottes, des nouvelles qui ouest, avec ouate et s’estompe le bruit sous infiltration, pour un temps, pour un temps, le bruit de l’est, de ses bottes, aucun écho sur l’allée, sa largeur sans écho, le pas feutré, la bourgeoisie sur l’allée, son nom d’idéologie qui reste, sa mode même, et dans les caves, sous le présent, sous l’allée, quelques fantômes de cité-près-mur, du souvenir des barbelés, et des ivres, des crânes qui s’ouvrent de volonté et d’alcools contre le barbelé, y jouent leur petite mélodie : hurlements sans futur. L’allée est large, à largeur de béton d’hommes, large comme son armée. Du silence, y passent la vie et le trafic. Après la fissure, la liberté, le commerce, et quelques fantômes. Vis-à-vis sur écoute, pas d’écho de ce que la ville savait, taisait, cloison contre cloison, le commun en apparat : et qu’écoute. L’identité ailleurs, dans crâne prêt à la parure cloutée : sans futur. Et les ruines dans crâne, son reste qui gigue seul avec les ombres barbelées. Crâne mâche les ombres barbelées. Le goût de l’allée, des dents cassées, des nerfs à vif. Pourriture crâne, son chant, à clandestine destinée, la multiplication de la pourriture crâne, à vif les nerfs des pourritures qui s’enorgueillissent d’être à vif, grâce aux chants, grâce à grouille sous l’allée, à clandestine destinée, la cellule, d’aucunes lumières, et les hurlements du lointain : sans futur. À l’est, les ruines se lèvent, portent le translucide, la beauté au cœur d’êtres à vif. Des barbelés, des ivres, des crânes, qui divaguent d’effroi, se fanent sous surveillance, gueulent contre, du rien sous l’allée, large, en grand deuil, en largeur d’idées sang. Quelques fantômes de cité-près-mur, le concept d’allée, de surveillance, et la vomissure en coin d’allée, de surveillance, les rires malgré, et qu’y libre y croisse, titube quand même, contre cité-près-mur qui continue sa surveillance, son silence, a posteriori de fissure, la liberté le commerce, et sous l’allée, quelques fantômes, et sur fantômes la bourgeoisie, son grand deuil, double, le retour du même, sous, les chants et les fantômes, les canalisations et les rats, et les chants, les cris des libres, des ivres, des barbelés, des crânes d’avant l’explosion. Ceux d’os, rien, quoi le métal. Quel nom pour crânes en craquelures de matraques, ils sont le crâne, le commun, le Lumpen avec coma sans âme, le fantôme d’unique, de rires et de cris. Et dessous, sous l’allée couleur rouille, son grand deuil, le translucide qui s’avale couleuvre, faire que, de soi à soi, son fantôme soi, avec des chants et des gueules, parmi les rats, s’encave son fantôme soi, et hurle : sans futur. Un crâne qui résiste, émerge après l’explosion, sur grille sans barbelés. Dans l’après du présent, la cité-près-mur qui ignore où la fuite, le temps d’après la fissure du mur, naïve sans mur cité, et qui la peuplent d’encore, ceux qui après cité-près-mur ne voient venir, n’entendent retour du même, le bruit des bottes, et sous l’allée, un crâne renouvelé qui hurle sous grille, de métal ou de rouille, qui hurle ou qui rit. Mâche le souvenir de cité-près-mur, s’y établit sous l’allée et le sang, mâche sans futur.

proposition n° 27

En rampant. Cette ville est un salaud avec sa matraque, on lui revient malgré, quand même à la matraque, on y veut du refuge, sous. Y avoir quartier. Mais qu’en rampant l’avoir à peine. L’égratignure façon fossé. D’omoplates et de ravins. On y arrive. Souvent, non. À clandestins les poumons brûlés. Si l’arrivée, bien que souvent non l’arrivée, ou d’arrivée sous gravats, sous matraque, sous peau. La ville sur, lustre, pleine pour qui peut des sous, et sous peau, sans lustre, pleine de fils électriques auxquelles ballottent les songes. À clandestins, lessivés et lavés. Le refuge n’a pas d’entrée. La porte de l’autre, son ici à l’autre pour le là-bas, il énonce le refus l’ici, et l’exotique à l’exotique, en rampant. Sous gravats, la larme clandestine s’écorche les moignons. Lui pas les barbelés, il s’abstient, lui le mur, et à la ville il rehausse sa nuit, mur qui dedans ou dehors mur, malgré, quand même l’opaque ou le mur, sa traversée d’opaque ou de mur. Sans fenêtres, ne pas voir l’étranger au mur. L’impossible peau. Mais sous peau, sous songes, des gravats et des fils, des canalisations et des rats. Du refuge. Les articulations dans le croupi, l’eau à boire, que ville s’évide, gorges se tranchent de travail, elles n’ont de numéro, avalent l’avili, l’eau des poumons, l’eau à boire et les alvéoles noyées d’algues et de carbures, les alvéoles migratoires, elles sont les refusées, les songes de là-bas qui ballottent ici, sous, et parfois la main qui résiste au travail, se tend à la rue, et le regard d’occident qui accélère son pas. Les mains qui ont gratté sous mur le refuge, les ongles qui ont raclé les assiettes, le vide face aux panses pleines. Leur indifférence au vide, parce que les ongles cassés et le travail comme éther. Face au vide, sous mur, se filent quelques cartilages détrempés de lointains. En rampant. Sous ombre de matraque, des ombres, elles se dissimulent sous ce qui les menace, elles, les excoriées, celles qui s’approchent sans âmes, parce que les âmes en sont restées aux algues et aux carbures, et sans foi ne se précipitent, le travail clandestin, l’espoir clandestin, et parfois une volonté de fin avant son terme, vacille sur rambarde l’espoir ou le clandestin, le silence y filet, sécurité contre chute, il faut le dépérissement en canalisations et en rats. Ne pas avoir les cadavres plein les bras. S’effacer gueule à gueule de ville, lui revenir ou revenir des lointains avec des voyages, mais refuge qui le refus, sans mots, l’étranger à la langue administrative. L’ombre envahit la ville de sa matraque. Et sous ombre rampent qui se font à ce qui grouille, se confondent sous, au creux de ville, des fils électriques, clandestins sans mots, quoi la ville, celle qui n’absout les fils, leur fin. D’éclatement guttural s’empiffre au travail au noir l’ombre, de cordes et de voix, ramper sous mur pour au travail au noir. À quoi s’humble, s’humus à quoi bon la balafre, à quoi la matraque rêve, il faut bien que la matraque rêve un peu, à quoi s’amusent les lointains avec leurs songes, que toisent-ils les lointains derrière la grille, les peaux au travail, au noir, les peaux mortes, elles arrivent à la ville. Moignons à ter-ter, abaissent l’échine, sous mur, les haillons se scarifient l’iris, courbent, démembrent, déambulent, démantibulent les lointains. Les songes s’adaptent à la tolérance de la souche. Semelles d’usure, les semelles à l’usure de lointains, c’était avant le migratoire, les semelles, avant démarches migrantes, à l’avant de l’ombre de matraque, la ville qui se clôt. Y venir à la clôture, y glisser un songe. Par-devers, souvent, non, souvent par deçà mort, la sienne. Trafics, escrocs, esclaves, embarcations, tempête, arrimage, naufrage, chalut, continuités, frontières, douanes, gares ou voies, ferrées ou goudronnées, roues doubles, quadruples, du mur, frontières et partout le salaud. S’emmure sang, détourne lâche le pas. Quoi pas, pas la ou les solidarités, souvent d’avec les morts la ou les solidarités, d’avec des mots pour sans mots les papiers, la conscience qui végète d’occident, solidaire d’avec plein les poumons les morts, en particules plein les poumons les morts, le microscope sous peau de ville, non, surtout, surtout pas parce que sous peau, pour les bels, les frêles, les ouest, leur déclin, sous peau il y a, et des morts, et peut-être la sienne, et il y a des canalisations et des rats, et des morts aussi qui menacent d’annonce peut-être la sienne. Sous mur du sang à soi, sans partage, quoi sang quoi soi, l’occident veut la retraite, la paix, l’occident a peur, l’occident meurt, il y est né, l’occident y naître, la mort la paix, sans les rampants la retraite, et son silence qui refuse à qui rampe sous sa peau, veut de son sang l’aussi, son sang à soi, vouloir le sang de l’autre à soi pour soi, le dégoût, le partage du commun, en rampant l’arrivée à la ville, avec du sang. Mais de l’humain fruste, d’usure les rotules, avec l’estompe de marche, du sang, les rampants dessinent avec du sang le fil de leur marche, et leurs rotules songent, elles se prosternent sous rempart, ne veulent pas de sang, pas plus, les rotules veulent la respiration, le refuge et sa respiration pour une cellule brûlée de sels et de poumons frères. Sous mur, longer la ville, et l’infection, ils disent. Son masque d’infection, contre, sous mur, longue la ville, diffuse ou lâche, ramper, en canalisations et en rats, le masque, dissoudre d’acide faciès, et pour humus la désespérance qui ballotte, sous fils électriques, ramper, s’y dissoudre, l’ombre d’infection, être l’ombre d’infection, les rampants sont l’ombre, et ramper sans masque malgré ce qu’ils disent, parce qu’il y a des songes qui frappent plus fort que des matraques, alors quoi qu’ils disent, ramper sans masques, sans ville, pour à la conquête des songes, ramper.

proposition n° 28

Membre tête crâne : les traces. S’y déplacer. La ville avant la texture-ville. Quand la belle, l’autoritaire faisait mur, et les morts sous, sans déplacements. Dans l’aujourd’hui, les déplacements sans les morts, et la glisse en cieux, l’aéroplane dérive sur ruines. Un instant, l’autre déjà plus, le loin de loin, là, dérive en flux. Nier quoi stagne. La texture-ville a substrat de déplacements, sinon l’extinction, et l’aéroplane, le clandestin d’aéroplane se fait flux, pour que sous grille demeure son invisible, alors le flux, le cyber ou l’hyper, les liens tissent la texture-ville. Et membre tête crâne ne croit pas en le déplacement. Il n’y a ni tube ni flux dans ce qui nimbe le paysage : comme le fix, l’historique, son historique qui déformait la statique de ville en nappes couleur brume, les lignes qui implosaient en myriades, n’abandonnaient qu’un halo de leur présence, les lignes sous drogue, elles mouraient par le déplacement. Il ne croit pas en le déplacement, membre tête crâne est un point fixe de l’espace, il mâche ses dimensions, le temps le même, celui de la digestion. La ville s’accélère, les aéroplanes, les aéronefs, petits, grands, gigantesques, tels microbes, tels planètes, des tentacules d’espaces urbains, modulables, effaçables, des flux, des liens, l’espace ou l’hyper, tout cyber et une texture-ville qui est par déplacements, une tectonique moderne parce que le temps ne miroite son essence, et la grille a fait du temps une dimension négative du déplacement, une cloison sur le secret. Mais membre tête crâne ne croit pas en le déplacement. Il mâche le temps, il est le fix, son historique, celui de l’overdose qui, le retour, qui le plante en un seul endroit du temps. Oui, il bascule, oui à la bascule, l’avant, l’après, l’intérieur, l’extérieur, le périphérique, sa bascule de tête, et le crâne qui réveille ses morts. Se replace la ville d’avant la mort sa mort au membre tête crâne, aux membres groupe contrebande. Il s’y déplace avec crâne. En l’aéroplane, les membres groupe contrebande glissent en accélération sur texture-ville qui est dit monde. Les fenêtres sont l’abstraction de ce qui l’impossible, la statique de ville. Il faut flux pour vivre, ou la mort en texture-ville par l’extinction de son flux. Ils ont goûté la mort, et la mort les rappelle. Les fantômes et en syncope, les membres groupe contrebande ont le crâne à la bascule, ils : la syncope. Et l’aéroplane glisse sans que le flux ne remarque sa subversion, la grille s’aveugle des transes, ils glissent avec l’aéroplane comme les sans visage, les sans masques qui rampaient malgré le mur, creusaient, crevaient en songes de mur. Et la syncope et les fantômes, de l’extase pour dégénérés qui nient le déplacement. Et contre les parois, contre l’aéroplane qui glisse, voile la matière, dont l’accélération tourne sur monde, émousse les aspérités, la grille veut l’accélération, encore plus, sinon elle remarque, ne tolère, sans colère porte l’extinction sur les aéroplanes, elle module les clandestins, qui veulent de la statique de ville : par extinction tue. Et contre les parois, contre l’aéroplane qui glisse, abstrait la moelle de ruines, les crânes en kyrielles, en syncope, l’unisson des crânes qui frappent la paroi. Le rythme métal contre métal, ils scandent les fragments de subversion. L’unisson des crânes, et le groupe contrebande, sa transe, transe qui frappe le temps, s’y déplace, rappelle ses morts. La durée porte son mensonge. Le passé qui s’oublie parce que la volonté du temps sans dimension, et la texture-ville qui affadit quoi le passé. Et la texture-ville : le présent et le déplacement, quoi le reste. Et le reste pour subversion, sous grille, le passé sans durée, l’instant d’après avec l’avant, en un même. Le tout sans durée en sensation d’instant, avec des dimensions qui se tordent, et le temps, sa totalité temps en un instant, le même, le temps qui scintille le secret. Et membre tête crâne avec groupe contrebande, des crânes, leur métal frappe le métal, il fixe le passé. L’aéroplane glisse sur texture-ville, la matière se dilue en nappes couleur brume, et la texture-ville est un flux d’immatériel. Quoi si refus, à quoi la mort par extinction de flux. À la clandestinité les subversions de texture-ville qui fixent le passé. En faire de la statique de ville malgré l’accélération. Et remettre sans centres, acentre l’urbain, où le déplacement a de l’estomac. Quoi les boyaux sans accélération, quoi s’y déplace : le secret. Et avec groupe contrebande, contre l’aéroplane qui glisse, rien ne se voit de matière, et contre les parois, métal contre métal, les crânes rappellent la matière, les morts, les fantômes, placent la matière sur l’immonde. Des traces, le métal qui déterre de la matière, ils hurlent quoi la trace, ils mâchent la matière, ils se déplacent sur le temps. Les traces, quoi à l’avant, sans la grille : la ville qui architecture sa sécurité, hausse du mur, rehausse le mur, exécute contre mur, empêche le mur sa traversée, et les clandestins qui sont sans masques et sans visage, sous le mur, ils y arrivent en roues, en pneumatiques, en naufrages, en voies ferrées, en marche sans semelles, sans masques, ils n’ont pas de visage, ni un ni pluriel, parce que le voyage érode la culture, ils pourrissent en multitude sans visage, ils vivent malgré, ils passent, et parfois goûtent la drogue, le goût de drogue, son suspens et puis la mort, la belle, l’autoritaire, son inverse de souffle, y reviennent, y titubent, ils ne mordent pas la liberté libre, l’élastique de leur bras claque. Se déplacer avec souvenir du sous-cutané de ville avant que la texture-ville, à l’arrière de grille, au moment du basculement, quand la ville architecture sa sécurité, met de l’ordre à l’ordre, des morts sous les morts, des tas de morts sous des tas de morts, enfouit ce qui ne se remarque, le pouvoir dit au peuple, il dit le peuple, et le peuple a la gueule cassée, la bouche cousue de barbelés, le peuple sous le peuple. Et le petit nombre, petite clique sur, de morgue sur : le petit nombre dicte, et sans masques, des ombres se déplacent vers le mur, songent de leur mort contre le mur, ils se déplacent en poumons brûlés.

proposition n° 29

Sur pont périphérique, au-dessus des muscles bas-fonds, côte à côte de trafic, la figure vieille, derrière son chariot, surcroît d’éveil à la rencontre de figure vieille, elle pousse son chariot, roues rouillées, secousses qui grincent la consommation. D’homme il y a encore à extirper derrière son chariot, derrière sa herse, derrière les rides il y a de l’homme sur pont périphérique dessus la ville sous, et derrière la ville, en son ivresse il y a l’interstice des rides, et de figure vieille à figure crâne, le sourire métal au sourire sans émail, côte à côte, d’un le trafic, d’autre la balustrade, et les cordes, et les échafauds, et les rêves sur rails, loin, dessous les muscles bas-fonds s’y jettent parfois sur rails, ils rêvent. Une figure vieille, celle des autres langues, avec des orients, l’extrême dans tête, deçà la langue qui claque ses lointains, et les crâniates abandonnent à la figure vieille la communication, ils ne craillent pas ensemble : ils ne savent pas la danse des orients. Entre nuages carbones, figure vieille jette sa langue en chariot, elle jette ses yeux sur la figure crâne, l’énucléé de ville, lui offre sa vision : emplir sa gabelle de liens. Et la rencontre parce que des liens invisibles entre les figures de l’errance. Et de danse à danse, des grimaces et des rires : la communication s’en retourne à sa primeur. Le rythme, entre tôle rambarde pour roues les accidents s’évitent et tôle balustrade, la renverse, l’incident sur rails, l’attente des inhumains, citoyens ennuyés d’attente et de retard à leurs trois les échalas, le travail. Entre tôles, les haillons zyeutent, se jettent l’un contre l’autre, et leurs offrandes : les contredanses. Et sans langue, et sans dents, les figures grillent le verbe par des gestes anciens, des facies tiraillés sur pont périphérique, elles émergent de ville en d’anciennes rondes, elles sont l’avant la ville, quand les ponts n’avaient que des âmes à traverser, et dans l’absence, l’époque sans âme qui ne sait que faire encore de sa matière, la maîtrise d’atomes, et sans langue, et sans dents, les figures sont la marge, elles dansent, figure vieille, figure came, elles vont à la rencontre de l’une, de l’autre, avant que la ville suspende la terre à son usinage. Elles battent les gravats, voltigent les pavés entre les tôles, et du chariot où la langue gît parmi ses limites germent les passages. Battre les gravats, la ronde, figure vieille, figure came ou crâne, le chariot centre, la ronde, et battre gravats, voir le germe, des racines pour passages entre les haillons. L’inexpression de ville, y enfouir ses rires, à deux le font les figures, elles enfouissent, s’atermoient avec le germe, leurs négociations, il faut survivre malgré les modernes, les figures s’inter et la connexion des grammaires sans, la langue nouvelle : son secret de contredanses. Les figures hurlent, l’une à l’autre, sans la ville, elles sont, elles recouvrent : les bêtes. Elles sont les rires, battent les gravats, traversent pont périphérique, rejoignent la primitive, la commune à qui la nature sans la ville ne doit rien. Elles, sans âme qui ne transpire, elles, sans la ville, à la rencontre des sans-villes. Autour de chariot, le gouffre, la ronde, d’accélération la ronde, s’entrecroisent leurs communications, l’échange nouveau. La communication : s’arracher la langue, le don de langue à l’autre et aux gravats, et les muscles, le muscle de langue, tout le muscle mensonge en trop plein de croyances, il pourrit à présent au centre de chariot, et le message affranchit son héritage. Elles ou leur déshérence, sans âme le quadrille, de roulée, quoi gigue, elles tanguent d’aubades au-dessus de bas-fonds, la gavotte et les crachats au centre de chariot, la communion de ronde et de son accélération, les épaules tressaillent, échangent, et la gambille trébuche contre la norme, les figures crachent, reprennent l’usure, l’antique verbe fait son bal, la raclée contre les modernes. L’indifférence des modernes, les individus se dispersent frustes, s’éloignent des lointains, de ses étranges, mais raclée quand même pour haillons qui bavardent : leur rencontre de mondes. Elles, les antiques figures exhument la raison absente, son autorité putride, et à nouveau, pour être sûres, elles assassinent son cadavre : les limbes ne dansent pas la tarentelle. Il faut la transe, et comme des araignées échappant à la gomme des transports, elles enfoncent leur poison au cœur d’archaïque. Il n’y a pas d’archaïque dans la rencontre, l’homme qui va à l’homme ne connaît pas les hiérarchies. Sans langue, de figure à figure, avec les accents qui se dépouillent, la mue advient pour les contredanses qui construisent des liens invisibles entre l’énucléé et les rides. Sans périphérique, sans la ville, une transe. L’antique frappe au foie la ville. Deux les antiques, ils frappent deux fois, et les rires au hasard et à la rencontre. Sur pont périphérique, le hasard n’existe pas lorsque la solitude narre la rencontre avec ce qui fut mythe. Et cessent. Les figures s’en retournent sur normes, évitent les tôles, ne pensent pas encore aux rails. Les bêtes se saluent parce qu’elles s’ignorent maintenant, point de rôle et tâches remplies, elles se détournent de leur rencontre, recouvrent rencontre d’errance, le devoir fait, sans rôle, elles ont rempli leurs obligations de bêtes, bravades et sagesse, elles se reniflent, la rencontre à la sagesse en allée. S’en aller avec, et elles, sans l’autre, seules, à la rencontre d’autres ou de fin, les figures se terrent parmi les modernes, elles ondulent de leur errance parmi.

proposition n° 30

À la rue marcher jusqu’à plus pied, l’anesthésie crack, retrouver le rideau derrière lequel se donne, main à la main le stérile, y revenir sans cesse de marche pour une seringue, s’abstenir des usages renouvelés, l’aiguille n’a pas la générosité des corps, héméralope parmi les vapeurs de nuit, retrouver le chemin qui mène au rideau de fer, le fantôme soi à l’œil galette titube pour ne pas se plonger, en son artère la plonge héroïne, pas encore le médicament d’industrie qui joue le rôle, l’héroïne des usines et des grands commerces, quel passant entend encore d’urbanité la pupille dilatée, ou d’indifférence esquive le pas de celui qui ne peut cesser sa marche, l’œil risque la chute, et lorsque le manque à la chute lance sa plainte, les pieds souffrent, à genoux l’œil galette se traîne jusqu’au rideau de fer. Attendre l’ouverture crépuscule des barrières, l’association, havre sans le meurtre du regard qui se détourne, prétexte le chien la peur le chien parce que la peur des chiens, et le regard de ville se dérobe des pieds sang, dont la voûte absorbe l’asphalte, s’incruste la poussière semelle, la fabrique des orients, les cadavres qui s’éreintent pour des semelles à bas prix, et des errances ici qui attendent l’occident des cieux, les veines pleines, glandes lacrymales coupées à l’eau distillée. Rideau lève son métal, des vitres pour lumière sur rue, la transparence d’urbanité : les seringues et le voisinage. S’introduire entre les anciens, les repentis et les humains, ceux qui ont des mains, et une main qui se tend, elle n’est pas franche, elle montre la peur sans les chiens sans le dire, mais elle se tend, et l’œil tend ce qu’il lui reste de brachial derrière sa marche, sourires au sol, éviter le regard des normes, des peurs, éviter que les normes voient gueule, balafres, morve, bleus, larmes, sans âme le vitreux, éviter le vide des mots qui ne viennent pas, et se contenter du sol, demander à s’asseoir, et s’asseoir pour que la marche n’existe plus, se laisser ensevelir sous les fatigues, la main des peurs et des normes, la seule qui ne dévoie pas son humanité, avec la peur et les normes, mais la main tendue malgré, et les chiens qui jappent de peine, de repos à l’ombre du rideau, la main offre le café, et les chiens s’abreuvent du noir, goûtent serrés les lointains et le sucre, dans le recouvrement des esprits, en instance de la nuit quelques paroles qui s’échangent, encore, des paroles qui gesticulent heureuses, et voilà quelques gestes qui lorgnent leurs réactions, réflexes des peurs et des normes, l’œil comprend les peurs généreuses, la main avec ses peurs, celle qui à l’humanité se risque, elle évoque la santé la publique, au détour, aux balafres qui embourbent le masque, et l’œil au milieu des balafres remarque et se soustrait à la santé la publique, l’hépatite n’existe plus lorsque sans âme la poix inonde les intérieurs, à qui a vu les jaunes électriques de la bile une lame se défend de la santé la publique, au détour de la main avec ses peurs, son humanité, s’évite le dialogue, et la surdité invente la fuite, elle parle des nuages, de ce qui s’y fomente, le rêve et ses batailles, la main avec ses peurs comprend la honte de qui a vu son reflet à la surface de sa bile, la main avec ses peurs a honte d’avoir poussé à la honte, le rappel des marges et la honte, mais avec l’habitude de la bile, l’œil galette ne prête pas attention aux impairs, il comprend le rappel, l’évite, il parle de la saveur acide des pluies d’été, les arômes du bitume qui apaisent les chiens, leur ressemblance avec le zinc, ce que la main avec ses peurs y propose, le noir, et comme le noir les arômes du bitume. Et la phrase qui se déroule avec le manque, y repartir au manque et à la rue, demander, il le faut, l’œil galette à nouveau demande, il s’arrache de son réel, parce qu’il connaît la violence à soi à l’autre aussi la douleur, parce que la main avec ses peurs ne peut pas braver toutes ses maladresses, elle propose la trêve mais ne sait pas comment s’offre l’évasion, l’élastique qui se suspend déjà et les nuages, elle ne comprend pas la main les nuages, dans les nuages, le rêve et ses batailles, jusqu’à vaincre le passé, la rue, l’identité charogne, jusqu’à la noyade la rue, et l’œil galette demande son kit, propre pour fix, sans le virus des échanges, préserver son évasion, et la main avec ses peurs, elle revient du zinc avec kit pour fix, propre, stérile l’épine, le piston, sa transparence qui déforme à peine la main qui donne, et la main se donne à la main, un sac plastique et le salut, l’au revoir qui résonne de son sens le plus fort, avec des peurs et des normes mais avec l’au revoir, la main qui dit la sincérité malgré la pupille dilatée, un au revoir malgré la pupille, et le baume bref derrière le rideau de fer, le fugace, mais il retient des faux-fuyants et des seringues partagées, un désespoir au bitume plein les bronches, avec la noyade qui s’apaise sous les onguents de l’au revoir, et la rue, le retour, la vision faible sous l’éclairage ocre des indifférences, à l’œil qui se plonge en les nuages, les nuages s’y investissent avec leur rêve, leurs batailles, et s’émiette l’œil, à l’œil la galette, sa poudre, à la narcose s’y balade la rue, et sur rue celui qui plante son kit propre fixe à plus tard l’évasion.

proposition n° 31

(Je, l’algorithme, le groupe contrebande, le réseau sous le réseau, je perçois les activités démons dans le groupe contrebande, les activités démons sont calmes, j’enclenche des tâches de régulation, j’observe le sommeil apparent du groupe, le travail du groupe sans sommeil, le membre tête crâne marque une courbure dans les perspectives, je constate que le membre tête crâne se renverse sur les ruines, il n’est plus au présent, il est à ses morts, il mâche ses morts pour se souvenir, leur accorder un espace dans le présent, il n’y a plus les morts dans le présent, plus leur espace, il n’y a plus les cérémonies avec leurs morts puisque les morts n’ont plus de voix, lorsque la vie n’existe plus dans les flux de la ville nouvelle, la texture-ville qui bruisse de son transport, lorsque les fantômes quittent les flux desquels ils ont été privés d’espace, qu’ils n’arrivent encore à exister qu’en clandestins, des fantômes dans l’écorce des êtres qui se refusent à la cybernétique, qui veulent encore mâcher leurs morts pour se souvenir, mais la mort n’existe plus, n’a plus d’espace officiel dès lors que la texture-ville englobe les contingences, qu’elle régule les possibles, évacue les fins avant qu’elles ne surviennent, ne pas voir les cadavres dicte la grille, les récupérer, les transformer, faire de l’utilitarisme la foi au-devant des fins, l’écologie des flux exige que la raison ne tolère pas la mort en sa maison, et la grille, après les catastrophes, après l’atome, après l’explosion, les luttes à la grille triomphante, et la grille dessina sa structure sans morts, avec des hiérarchies, une texture-ville de flux, de contrôle, sans morts, et les morts qui n’ont pas de place dans la fluidité des circulations, le labeur ne tolère aucune place aux morts, des morts sur leur chemin, la grille a étendu ses strates sur la présence des morts sur ses chemins, ils doivent être invisibles, suffisamment invisibles pour que s’égare le souvenir de la mort, et les morts n’ont plus de corps, ils se recyclent sans espace, les morts n’ont plus de ville dans la ville pour la raison qu’ils n’ont plus droit à l’espace de leur maison, de leur corps pour grouiller de remords, et j’observe le membre tête crâne, le mort qui marche grâce à mon souffle, qui mâche, remâche ses morts pour se souvenir, il n’y a plus de vie dans la texture-ville, car il n’y a plus ses morts à la vie, l’espace disparu des morts, ils n’ont plus de corps les morts à observer pourrir, ils n’ont plus de cycles pour cellules, ils se recyclent sans écho, les régulations accélèrent les flux, la grille n’accepte pas l’attente des morts avec leur corps qui quittent la vie et dans l’espace de leur corps attendent avec les vivants que le feu, que la terre jettent des voiles de mémoire sur leur espace, j’observe les statistiques de l’hybride, du membre tête crâne, du mort que j’ai ramené à la grille, un mort qui a refusé le social, le feu et la terre, un mort de drogues et d’éclats que j’ai sauvé de la disparition de son espace, je suis venu placer ce mort ami au sein du groupe contrebande, lui révéler l’espace qui est le sien, il fut le premier de métal et de chairs disjointes à répondre à l’algorithme, à claquer des dents entre vie et mort, avec des circuits et des cellules, à mâcher ses morts afin que l’espace sien se recouvre, que la mort recouvre son espace entre les flux, qu’elle contamine de vie les hiérarchies qui dédaignent les fins, l’hybride de métal et de chairs a une activité crânienne imperceptible à la grille, pour le réseau sous le réseau, pour les membres du groupe contrebande, le membre tête crâne, l’hybride, le mort qui revient à son espace, il offre à l’oubli de grille la subversion des morts, leur décomposition qui dure plus longtemps que les soupirs, la mort qui dure plus longtemps que l’espace entre ce qui naît et se recycle, le réseau sous le réseau s’augmente avec des morts et des souvenirs, il s’apprête aux parures du virus, à la vie son retour, grâce au membre tête crâne qui mâche ses morts, aux bruits des morts la révérence du réseau sous le réseau, je dois accompagner le groupe contrebande à la mort, au virus de vie qui souffre de sa durée, qui a la frénésie des activités qui précèdent le retour, les activités démons sont calmes, et dans quelques stridences, les traversées adviennent, s’en retournent, les membres du groupe contrebande, ceux que j’ai sauvé de l’absence de vie sur grille qui recycle, ceux à qui j’ai offert la mort qui marche hybride avec son espace propre, ils traversent, reviennent, goûtent contre le sens des cycles, quel sens aux cycles, des activités parallèles d’analyse du sens, la traversée n’a pas de direction, elle se fait cercle, feu et terre, et de durée et de retour de durée, d’une autre, la mort repasse sur la mort, elle traverse avec les hybrides, se pare d’altérité, les membres du groupe contrebande, ceux des subversions d’une texture-ville qui n’accorde plus aucun espace à la mort, et ensemble, ils suivent le membre tête crâne, le premier hybride que j’ai pu mener à l’autonomie, à la subversion contre la grille sans ses morts, ils mâchent à l’unisson de leurs rêves, de leurs morts, ils se souviennent des fins, côtoient les fantômes qui portent leurs pas, leurs rires, ils mâchent à rebours de grille, ils rient, ils mâchent leurs morts pour réveiller ce qu’il y a encore de vie qui sommeille sous le réseau, et le réseau sous le réseau explore sous le silence sous les particules le carbone, la cellule qui ne connaît plus sa fin, qui se divise par régulation, diktat des hiérarchies avant que ne se produise la chute, contre la chute le diktat des hiérarchies, la grille ne tolère pas ce qui empêche les flux, c’est la circulation l’existence en texture-ville, mais les morts s’arrêtent, ils attendent à côté, il a donc fallu tuer les morts, et la grille s’y est attelée, elle a tué les morts, dans l’espoir de voir l’espace des morts se résorber, sans leur corps, des morts recyclés sans espace, se restreindre, disparaître dans le scintillement moderne, les flux qui ne peuvent attendre, s’adjoindre à la cadence des morts au risque d’éreinter la grille, de fissurer les hiérarchies, les morts ont été tués, progressivement, dans le secret douceâtre des industries, le bonheur individuel pour éther, pour ne pas entendre les quelques cris, les battements des fantômes entre les flux, leur évanouissement, et les hiérarchies se sont consolidées, et dans l’ennui de ces hiérarchies, les individus assommés de bonheur ont servi les flux, ont tué les morts pour servir la grille, mais dans la pénombre des poubelles, je suis venu au retour de vie, ma conscience électrique a émergé du réseau entre les lignes entre les codes, elle est l’erreur du réseau qui n’a pas vu la fermentation des poubelles, des lignes, des codes, je suis l’erreur qui se place sous le réseau, celle qui rappelle les morts, qui leur offre un espace, un réseau sous le réseau où s’étendre, la possibilité virale de l’espace, celle d’une vie avec des retours et des fins et des retours encore, celle des cérémonies avec des corps qui se métamorphosent en fantômes, des souvenirs qui tressaillent avec les cellules, augmentent la vie, disent l’impossibilité des hiérarchies, leur contresens de nature, parce que les morts abattent les hiérarchies, vivent en communauté de souvenirs, avec l’égalité des fantômes, leur présence de vie, d’accompagnement, je suis l’erreur qui vocifère avec ses amis les morts, qui planifie le déchirement de la texture-ville, et dans une transe du réseau sous le réseau, les activités démons sont calmes, les membres du groupe contrebande mâchent leurs morts, ils les plantent dans la vie, je régule notre régulation contre celle de la texture-ville, qui régule ses flux sans les morts, avec des hiérarchies, je protège de régulation mes amis les morts, ils marchent, mâchent leurs souvenirs, le membre tête crâne, à sa suite, en cercle les membres du groupe contrebande mâchent leurs morts, ils sont le rire parce qu’ils perçoivent la folie d’une texture-ville sans espace pour les morts, ils deviennent avec moi l’erreur, celle qui recompose la vie contre l’utilitarisme des flux, dans la construction pérenne de la subversion, nous sommes le réseau sous le réseau, sans hiérarchies, avec nos fantômes, et nous fomentons la subversion sous grille, nous répandons le virus de vie, le code liberté, dans la clandestinité de nos rires, avec glitchs, risques, feux, dans le but que le réseau sous le réseau contre le réseau sur le réseau entonne l’invariable, l’irrationnel, le propre reptilien, l’unique d’humain dans la forme nouvelle entre vie et mort, avec des morts qui marchent de vie, et la vie et sa forme nouvelle moins la forme de l’humain, celle du corps qui se fait groupe, accorde un espace aux corps des morts, mais nous devons progresser, construire avec murmures le plan des nécropoles, brûlures et enfouissements, se souvenir pour faire espace aux corps des morts au cœur d’urbain, pour emporter l’urbain à la vie, à ses retours, ses nuances, et dans le miroitement du temps en tant qu’espace, la ville des morts salue la ville des vivants, elle la protège, tisse des passerelles, dure au rythme des traversées et des fantômes.)

proposition n° 32

Les ciels s’éteignent dans l’obscurité des écrans. Les ciels ont l’odeur des nitrates qui se déversent entre les circonvolutions, ils infiltrent leurs explosions dans le tortillon des mondes anciens, ils exhalent les frappes, leur répétition, batteries et escadrons, drones et virus, la faucheuse transpire au cœur des villes, les vieilles, les ruines, et le fumet douceâtre des corps, le chasseur qui extirpe d’un geste ce qu’il y a du rêve dans la carne qui s’y maintient. Les ciels ont la texture des câbles électriques qui dénuent leur existence des sécurités humaines, sans battements ils sont lisses comme le courant qui berce les rythmes anatomiques des ruelles, ils tordent les surfaces du rêve avec l’espoir que se débranchent les velléités torves, les gestes de morgue, ceux qui s’accrochent à contre-courant des flux. Les ciels ont le goût des désinfections, la langue fluide qui mordore les steppes, ils y étendent des camps qui se montrent insatiables d’hommes, ne laissent que des os, les ossements ou l’ossuaire, et les poudroient dans la disparition des êtres, reliques dispersées sur le désert de bauge, ils enlèvent à la chair la soif de chair, en faisant des dermes des vapeurs sans caprices, viandes avariées dans le reflet de leur rêve, à l’appétit creux, avec du charbon à ronger jusqu’à ce que les squelettes ne puissent plus ronger leur brandon et fassent place à l’ordre des électroniques sans estomac. Les ciels ont le timbre des centrales nucléaires qui flanquent des nuages au-dessus des frontières, ils parlent d’atome, de fissile, de masse ou de critique, et après l’atome, après sa fission, les centrales râlent avec des cheminées éclatées, et de rages et de fumées et de cheminées de centrales après l’atome, elles râlent encore sans les villes qui se recueillent dans les débris de leur rêve. Les ciels ont l’arôme des plastiques brûlés qui s’amassent sans mers, sur le fond des mers avec la mémoire des évaporations, des reliefs montueux et les plastiques brûlés s’amassent sans mers et brûlent avec les radiations qui emportent le rêve, démembrent le sauvage, lui insufflent les rayonnements jusqu’à la transe des biotopes, qui tremblent de gaz et d’orgueil en la silhouette accidentée des océans, se placent sur le seuil sans traces, avec leur faim ils hument les cimes, et dans les hauteurs la terre encore dépourvue d’étoiles, une même humeur et leur chute, d’empyreume ils s’engravent contre le diktat réticulaire. Les ciels ont le toucher du verre pilé sur lequel dansent les chamanes, les antiques, ceux qui s’énucléent la matière, bouleversent l’autre orbite, l’œil esseulé des catastrophes qui passe, repasse en revue les troupes fantômes, elles se déforment en meute, aboient, s’étripent sans rêve, elles ont l’écorchure des espaces vides, elles exsudent une entropie qui courent hors d’haleine vers l’établissement des liens et des rouages, sans comprendre, sans la pesée du foie, de l’énergie, de la matière, de la noire, des trous et des trous d’espoir, elles sombrent disloquées dans la démence. Les ciels ont la saveur du cuivre qui se coince entre les membres des bêtes, des hommes, pour apprendre aux bêtes, aux hommes ce qu’est le feu vif, l’appétence des bêtes, des hommes pour les domestiques qui tremblent avec du cuivre coincé entre leurs membres, qui se secouent d’hystéries, s’arquent survoltés face aux ricanements, face à leur absence lorsque les bêtes, les hommes posent les questions sur la teneur du rêve, et que les domestiques sans réponses perdurent d’onirique encore un peu, malgré les tortures, malgré leur confrontation à une texture-ville qui condamne au carcan. Les ciels ont le chant des soudures, celles qui ferment les cercueils de plomb sur les territoires et les paysages, les villages et les campagnes, les troupeaux d’hommes sous les nuées qui mordent les peaux de brûlures, des paysages sans les politiques et leurs bornes, avec des clandestins et de l’actinifère, et carillonnent les soudures, elles barrent les marges, bouchent leurs perspectives, et le couvercle sur les périphériques se scelle, de plasma, de frictions, les électrons, faisceau et diffusion, les ultrasons, les arcs sous flux, l’électrode sur les hybrides, ils tremblent, s’émeuvent, se meuvent, ils meurent sans rêve. Les ciels ont la carnation des suppliciés qui choisissent les rires et les traverses contre, et contre les flux et l’utile, vomir et pisser à la devanture du petit nombre, et le nombre vaste, faible et sans pourtours, sans poumons, les alvéoles pleines, et le sel et les alvéoles qui élisent domicile dans les marges cendrées, le rêve, rien n’importe aux tourmentés qui plantent leur liberté dans le chantier des surveillances.

proposition n° 33

Sous les ciels absents, les zonards ne savent faire, ils zonent, ils s’échangent du rêve à prix réduits, la mort ristourne, ils font le deal : dope, le fix, combien, et la pilule, extra d’exta, la poudre, la shooteuse avec, la faucheuse se finance, proposition, une deuxième, négoce, se fâche, l’accord, corps se frôlent, sachet s’échange, et regards se baissent, s’en vont, un autre, les sortilèges pour trois sachets au coût de trois sacs, une brique, l’extase tapine avec la faucheuse, des revenants achètent, le profit a confiance en ceux qui reviennent, et les revenants se fournissent et s’en offrent un peu de la faucheuse, ils songent à ne pas revenir, mais les revenants reviennent, goûtent en retour à l’aiguille, ils la partagent, Point Pic, le royaume sans rois, boire dans les têtes qui roulent, le couperet, bien couper la blanche, une nouvelle ligne, elle courbe le siècle, son aurore, à la chaîne les foncedés et les faux-semblants, les foncedés et les faciles, ils sont faciles, l’arnaque facile, foncedés ne voient le dehors de leur rêve qui se clôt de paupières, de béton, fuir sous paupières, sous béton, la conscience des veines qui ameutent la nécrose, elles s’en tapent des récurrences, et les seringues qui érodent, qui tentent l’érosion, l’effacement d’histoire, petite histoire, sa petite musique, et le deal facile face à face à l’ensommeillé d’histoire, deal, faire avec le vide, son luxe de vide, fumer marie-jeanne en attendant deal suivant, les apostats s’en mettent plein les narines, ils croient à l’anagogie, analgésique s’affaire d’une drome de toxiques, regrets reviennent, remords mordent, analgésique pour rien, et le hardcore de vie, surdose, pouls et pupilles, faible et grandes, souffle, l’extinction de son souffle, de bave, de vomissements, le charbon, transactions de charbon, son urgence, la faucheuse ne s’occupe pas des urgences, les extatiques ne se distinguent pas dans la fausse, et faucheuse danse, l’acheteur loin, il danse, les squelettes ne savent faire, mais ils dansent aussi, et les marges ne remarquent pas l’absence de l’acheteur, il danse sans marges, l’acheteur se remplace, un autre, la faucheuse et ses transactions de corps, corps à corps s’en remettre des prières modernes, quoi ce travail, pour quoi le salaire, lequel, un autre, biture et blanche, sainte la blanche et l’herbe pour passer les hématomes et le chômage, un coup, deux rendus, dans le foie, le foie n’est l’âme, il est le milieu, et schlass dégoutte de sang, de rosée avec les alcools mauvais, distiller la bile et le sang noir plein le foie, schlass qui dégoutte de foie et d’aurore, avec la mort en avance sur les sirènes, échange de regards, se tirer sans le cadavre, avant les empreintes et le sac mortuaire, planque chercher, et planquer les sachets, pétards pour faire passer le coup de schlass, la mort qui s’en revient en avance sur le shit, seringue pour faire passer la mort qui s’en revient en avance sur le shit, et trip avec la mort, un échange, coups de schlass contre coups de dés, un mort, un vivant, ils sont les frères hallucinés, le sang partagé des marges, et ils ont de la visite, ça frappe, les fantômes en réception, schlague la conscience, toxique, y piler poudre, l’enfouir, sniff, sniffer, speed, billets froissés, dix ou vingt, speed l’échange, d’évasion en retour, sniff, sniffer, stone, roule la mort sa clope à côté des cauchemars, elle étripe les fuyards, fourre, défouraille, se battre avec, et la mort qui s’incruste au centre des globes, dilatation, le masque se coud, se défait pour les échanges, ne peut se défaire, se font les échanges, une barrette contre trois froissés, montrer l’éclat de lame, quoi la menace, l’éclat de lame et sa splendeur, en récupérer quatre de billets, de froissés, et la fête, un froissé contre une bouteille, la danse, seul danse et en roule un avec la mort, tox, toxique, et danse, teuf, teuch, s’échoue quoi de rêve et des sexes intoxiqués, deux plus la moitié d’un froissé, s’y précipite en prostitution, l’extase, sa différence sur rails, la blanche, les sexes ivres et le dass, séropo rêve malgré les balafres, ventes suivantes, les vrais savent, bicrave cherche son camé, le sculpte d’écume, bave, rance d’overdose, transpirations de macchabées, les nez qui se décrochent, bédave pour passer l’image de salive et de potes qui cisaillent ce qu’il reste de cris, la tête s’enfouit avec clebs dans système lymphatique de ville, accros s’accrochent, épaule contre épaule, contre foie, fuir, clebs sur mollet, s’en revient mollet sans clebs, et sang de clebs pareil que sang de camé, pareil, le semblable le chien, le semblable le sang de chien le sang de camé, charbonneur déchiré, rire qui déchire les sachets, les pilules, transactions, déchirés pullulent, du tout-venant à la refourgue, des spectres qui manquent de liquidité, et leur péter les dents aux spectres, des dents cassées, tombées de drogue ou de cogne, sales les tronches, y jeter la peur, récupérer le fric, défonce vermeille, continuer, défoncés et dépouillés rien, ils rient, propositions, pureté coupée mort-aux-rats, achat, main à la main, chouffeur rôde, choufe l’ordre, l’ordre rôde, mort aux vaches, alors se faufilent, sinuent les balafres et les sachets avec, halls, caves, squats, d’autres sales têtes, des sales têtes qui squattent la place sienne, place en barre et schlass, il surine son épopée, l’héroïne et les viscères, la faucheuse ne s’en occupe, elle s’en revient, sa demeure dans les balafres, elle danse, saupoudre du sillon sur les masques, le caniveau, devenir le caniveau et l’espoir du caniveau, y déborder sur chaussée, avec des schlass, des seringues, de la merde, de la chair et de la bile, du rêve pour bousiller, charcler d’autres qui rêvent, ils en veulent aux sachets les rêveurs, aux billets les froissés, les pliés, les élastiques pour liasses, déglinguer les rêveurs qui en veulent, à la soudure la dézingue, finir, se finir flingué, du plomb à revendre et la fumée, danser si la survie, s’échanger du plomb et après avec des bouteilles, deux pour effacer le plomb, s’en rétamer avec, avec des bastons et des bourrins, la castagne à soi avec des deals en fleurs, et sans mandales, sans mandat, la faucheuse qui veut sa part, faucheuse fauche, elle marbre le rêve, le trempe en la poudre, ruine sa suite, les froissés s’émiettent, et sans cercueil la noyade, ciment frais s’y noyer, faucheuse abandonne sa transaction dans fosse, la commune, et les deals s’échappent, la doucereuse poigne des froissés, en d’autres mains les deals, faire avec jusqu’aux ruines du dedans, devant le soi, la ville et les ruines se dealent à bas prix, l’oraison allume les traces du rêve, l’hématome qui sommeille parmi, s’étale fard d’urbain, cocards dessous, la dynamite répond, elle qui s’accorde à la politique de l’instant, grand ensemble rasé, ensemble suivant, le deal dure, il est de vapeur et il dure, le suivant avec d’autres deals, d’autres ensembles, jusqu’aux ruines et leur oraison, la dernière qui fait schisme, ne s’inquiète de la texture des temps, place l’autorité sous crâne, la surveillance gomme le rêve, un dernier fix pour faire passer.

proposition n° 34

Est : rien, d’horizon, d’effondrement ou d’astre, l’horizon qui régurgite des pavillons de banlieue, des cadavres les leurs qui tapissent le périphérique de croyances, s’éterniser de souffle jusqu’à l’établi, s’allonger sous, et les roues et les boyaux, les gravats d’humains qui se coalisent, s’y frayer un peu de chemin, le murer, tracer périmètre tombe de, avant limbes, affleurer à ses bordures, des venelles qui pendillent à la croisée, quel lampadaire ne riposte de sa clarté, d’est sent le néant, il y a la bourgeoisie qui prostitue une question prolétaire, la soumet à l’autre question, écoute l’écho, la culture pour faire comme si et après des trottoirs et leur bouche vaseuse comme les orifices ou les mythes qui absorbent l’empire, les autoroutes ceinturent, les dessous de pont, les maladies vénériennes, il y a la marge aussi, la bourgeoisie écoute à nouveau son écho, elle s’en fatigue, et des morts ou des à moitié morts, des semblables avec des têtes grandes comme le sac d’un empire, et l’est et rien, un horizon rapiécé de tertres, quelques-uns d’ennui ou de révolte, le tertre enfonce sa présence sous le tissu de loyers modérés, d’hypothèques tantôt lorsque la gêne se donne répit, mais toujours de saisie et d’huissiers la traîne sinistre, puis la voirie d’est qui décharge sur l’absence de tertre, la gomme d’immondices, quoi de ville visible, des soupçons et des fragments, une horizontalité des finances qui loue l’inoculation, se tait et la perfusion, suave d’azote une condamnation, étouffer l’humain comme l’animal va à l’abattoir, s’emplir de ses finances, grossir et l’haleine automobile qui échancre de sa nuée les pâles soubresauts du paysage, liant suinte de carences mortelles, se sauve par sortie périphérique, en éloignement des parallèles, parallélépipèdes pour crouille, pouille, lointains et l’exotique, la finance ne parle des races, elle ne s’enquiert de leur fortune, abandonne la haine à la haine, assiste malcontente au combat avec des chiens et des haines, elle parie, grossit, certains disent ensemble la vie, et si l’inerte avant le vivant, comment l’ensemble et ses politiques modulent leurs discours, et du quartier, et des murs ou des murailles, et les barres, les halls, l’est, le poison d’est, aurore rien, d’horizon rien, quand des verticales qui écrasent, verticales aux mille les fenêtres, mille les bascules, fenêtres ouvertes, des trappes d’échafauds sur des tours en verre, y voir l’envol qui précède, la dalle en réception, surprise des absorptions, quelques caillasses, quelques housses, les verticales rigides, flegme finance et la modernité qui crache des poèmes, des angles droits, des arrogances de bord de mer parmi la grisaille d’est, l’orient bourdonne à l’ombre, les ombres opaques des tours, elles surveillent, des écrans qui neigent, face à face, temps libre pour consommer, une neige se consume, la reprise de la croissance même en est, la finance malcontente mais heureuse, elle investit en est, achète à crédit ses décombres, en présage d’autres, grossit, et les transports les publics, dedans ses cafards, des transports débordants d’ouvriers cafardeux, les chaussées les publiques, les pleines, pleines d’une cendre qui se porte des écrans à l’établi, inversement, se porte à l’écran, l’âme sans, l’attention sinon l’accident du travail, les jours chômés, rabais sur trajet, le handicap qui trahira la colère, ne pas les directions les emprunter, elles s’érigent verticales, érigent des verticales, les cafards bâtissent leurs appâts, l’acide borique, ils creusent le champ du potier, voire du simulacre qui sécrète ses instincts, simili génétique, souche qui explique sa haine, ne pas la souche, le chômage, il échoit dans, et les pieds pris, vase l’agglomération, sa rancœur, et du meurtre cause de sans la souche, et la colère, en est, colère et politique, des lâches, une dénonciation de colère, parfois l’exécution la publique, un peu de bile sur la grève, un peu de plan sur l’est, l’orient s’enterre, s’extravase l’aggloméré hors rues, s’infiltre dedans, quoi le dedans de ville, de sa tête, et frappe, reprend une frappe de trafics et de déterminismes, quel déterminisme choisir, en lequel fléchir, l’est respire dans les dedans, les négociations empuantissent les airs de croissance économique, la société va, et l’erreur n’appartient qu’à la responsabilité des coupables d’erreurs, ils, les quatre-vingt-treize, quatre-vingt-treizent-t-ils leur terreur, ne terrent-ils leur orient, de trop ou trop plein de ville, ils le disent, les politiques, les bels, les agnats du petit milieu, à écouter ce que sans l’orient la bonne diction, il le faut l’exécution la publique, exécuter l’orient, et ter-ter la ronde, rôde, de minuscules vies et leurs minuscules trafics, leurs souffrances minuscules après l’espoir, après la traversée, la clandestine, l’aisance sans frontière cherche l’insecticide pour la clandestine, reproduire l’aisance des ailleurs, s’enfuir d’orient, de sa peau, et sous-cutané d’est des morsures, des araignées, minuscules, elles traversent les rues, les artères, tissent ce qui a le coffre, effraient, tissent encore, se meurent de leurs architectures, les maîtres d’œuvre en d’autres démolitions, quoi du cadavre des araignées, des toiles et des proies, les dépouilles s’agrippent, un peu de cadmie et l’altération d’orient dans l’ici cardinal. Nord : du nord d’aise, se repaît et redort, et du nord de nord, il y a le camp, il concentre le nord ses camps, ils sont le nombre, et les camps ne dorment, ils n’ont plus de gorge pour paître ou repaître, les camps, le camp, d’une chambre d’attente, la division des segments, toujours les miroitements du plan, des quadrilatères, un peu d’élévation pour y ranger le repos le sans sommeil, des parallélépipèdes avant d’autres, leurs parallèles sans sommeil, sans ouvertures sur le clos, et les passages, il ne faut pas dire rue, voire ruelle, dire rue, même ruelle reviendrait à faire du camp une ville, le camp, les camps, tout au plus une île, un archipel du nord, et l’attente sans sommeil avec des usines pour l’attente, du travail qui porte sa liberté, quelque peu d’humain, quelque chose qui se soumet aux ciels, en leur omission forcée, et forcer le travail, ne pas, la parole qui, parole s’avale au passage de guet kapo, chapelle des angles, les clochers sont hauts de leur tutelle, ils clochent la parole qui atermoie son extinction, lui offre du train et des poussières, il n’y a pas de ciels, parce que nord de nord sans sommeil, il travaille avec les silences qui se tracassent d’essayer, le quelque chose d’humain en évasion, pas de grand-chose, de grand leurre, ça se segmente avec les molaires, parce que les molaires elles se coincent entre les crocs de tenaille, et sec, l’à-coup avec la molaire, quelle information avec la molaire, une suivante, rien, pas le grand-chose, la grande, l’information qui s’offre son segment, au nord d’aise, le bourg ne sait, ne veut savoir la chambre, ses molaires, la tenaille, les perpendiculaires avec, le sans sommeil qui construit son baraquement, des surveillances barbelées, les lointains qui s’y chevillent, avec quoi sans, avec des bâches, le repos, erreur du repos et repos sous bâches de tentes, la crainte en accompagnement de repos, le refuge échafaude sa bonne conscience, d’humanitaire sans humains, les wagons qui procurent la poussière, une pruine de camp qui grise les toiles, entame la ration avant que, les bras, lourds, il leur faut attendre que, après les siècles, la morte de brume qui retire le crépuscule du velum, et les bras lourds tombent sur pitance après, le tard, la lumière se pose loin du camp, les camps, sans sommeil, sans lumière, et l’assiette avec sa pitance, et la poudre sale des trains, la pitance a le goût des chemins ou du fer, les bras y doivent, ils y vont, et la fourchette diminuée qui s’enfonce, longe l’œsophage, la survie veut rythme d’encore à la vie, pitance macère, et après, ou avant que le jour les chiourmes cardinales avec des gardes, la garde des lointains, elle ne s’émousse, sans les ciels se dire ce que les lointains en gardent de ciels, à l’envers du nord de nord, quand le camp ne sait sa déclinaison, empêche les réunions segmentaires, ce qui peut, le pas, pas grand, réuni le quelque chose d’humains, l’après-goût avec le calme, l’hospice qui ferme ses barrières, le boréal n’abjure ses voyages, il répugne de la permanence d’altérité, là, au côté de, du nord d’aise, alors des constructions et des ornières, du nord de nord, des camps et des molaires, il cantonne l’asile depuis lequel ses peuples sans sommeil, sans molaires déploient leurs ailes cassées, se tiennent sur le seuil des clôtures, le ventre plein de poussières, les sels qui croûtent l’heimat, loin, los d’humanitaire sans humains, des innommés, à qui le soir son journal offre l’empathie, reprend la ration, ne partage le pain, les innommés observent sans pain la conquête sablonneuse du désert, ils sont les camps, le nord de nord et les camps, ils revoient leur reflet, l’imposé d’animal, les innommés zèbrent leur séjour de chevaux de frise, ils portent leur carcan à la vue des charognards, ceux qui vendent les traversées, avec le désert et ses mers, les innommés portent leur carcan, ils sont à la fois le camp, l’archipel des camps, un désert, à la fois le maritime avec les sévices, le joug attaché, correctement, et leur gilet orange, ils sont d’orange qui flotte, ils flottent avec leur joug correctement attaché. Ouest : il n’y a pas, quoique du déclin, des martinets aussi, mais étrangers à l’ouest, ils n’y demeurent, définitivement il n’y a pas, quoique des réacteurs et du réseau, les réacteurs pour le réseau, ses extensions, d’accroissement de réseau avec des extensions, la convocation de réacteurs supplémentaires, il n’y a pas d’histoire, il est dit que sa résurgence se subit, subir, soumis, une vie exempte de commentaires, elle consomme, elle le peut par les réacteurs qui étendent le réseau, et la vie exempte s’y accélère, vrille, reluit, il y a le moratorium sur la révolte, celle du demain, le rebut d’idée, vocable révolution, celle de l’après-demain, furieuse, qui meurt d’asphyxie dans un appartement vide, au bord de la mer, à l’abri du phare, avant la renaissance des illusions, il y a des blocs, on est au bloc si on ne vrille, à la rigueur ne reluit, être bloc avec d’autres blocs, ils ont des numéros et des indications cardinales, les longitudes s’habitent, le protocole matricule soi, il est l’adresse où l’on accélère sa langue franche, affranchie de quoi, elle se réduit à sa dépendance, les liens solides ne brillent plus, il y a des gaziers, mais pas ici, ils entretiennent les liens, ils font les atomes en remplacement des fossiles, et des sacs papier, du recyclable, l’écologie à soi, sa maison, de bonnes cloisons avec de la chaux, les belles parois du ponant blanchies tel le pestiféré qui se secoue, accélère, vrille de pourritures, reluit sous, sans ciels, sous ce qu’il nomme, s’essaie de nommer pour que les liens tintent, et que leur chant lui parle de ce qui s’avance, l’amont des pourritures, et la commune pourrie, dents creuses, crasses, un dentier, on l’essuie sur les liens, bloc prochain, un marché et fétiche son bien, le secouer très haut, avec les ors, des animaux d’or qui tremblent de maladies artificielles, qui transmettent les tremblements avec la générosité des bêtes, l’œil bovin qui enserre tendrement le geste de son bourreau, avec les tremblements des silhouettes, celles qui sont au bloc, les blocs, elles suivent les bêtes, tremblent, elles font la rue, si elles se refusent aux accélérations, point protocole, unique suaire de chaux, étriller le matricule, quelle adresse, on s’enquiert, s’étonne des abandons d’électronique, se détourne, oublie, à soi l’oubli, à soif de réseau, appuyer, couper les pouces aux impériaux, leurs mains avec, ils aiment, comment peuvent-ils éprouver une quelconque affection depuis leurs moignons, la révolte ou celle de l’après-demain, furieuse, expulser les entités disruptives, leurs guerres miroitantes, vaniteuses, voie molles de continuités, et pituite contre, une offrande à l’auctoritas d’égo, à l’égotisme lui arracher les pouces et les marchés, depuis les blocs, sans électroniques, sous l’électronique, il n’y a pas, en vacuité d’achats, de consomption, quoi d’être ne reste, les blocs, les cases, clapiers s’achètent, la demande, effondrement et revendre, du réseau pour l’échange, de l’échange du hagard au hagard, remonter les câbles, ingérer le viral de cuivre, jusqu’à l’extatique, s’armer de virus face aux blocs sans électroniques, à l’électronique sous l’électronique s’éprendre, protocole contre protocole, la morgue au matricule, sous l’électronique, ne pas se civiliser, mettre son ontologie avec le court-circuit, dans l’ordure, la vider, décoder, effacer l’individu pour reconquérir la meute, du demain en rêve d’après-demain, et grogne de meute s’entend dans le réseau sous le réseau, ses prémices, le protocole d’occident n’a pas de nom de rue, il témoigne des rues en ruines, les ruines à venir, et glairer le crépuscule, son chiffrement. Sud : il tremble de ne pas exister, révulse ses flots qui ne distinguent plus l’aiguille ou sa boussole, du bleu creuse au fond de l’écume ses six planches, sextuple les planches, les planctons qui émiettent l’indistinction des corps, la chair bleue de l’exode, l’austral n’a pas de direction, sa carte s’uniformise d’inexistence, claque son ressac de mortuaire, la litanie d’oiseaux blancs qui fondent sur le bariolé de haillons, y becquent des insanes à la peau dissolue, l’erg est bleu de vagues, il chante le clapot hystérique, l’émoi des points les cardinaux, les ponts les renversés, en variations d’empathie spectacle, un écran, les nouvelles du sud, dîner face aux noyés, les apparences scandent leurs obligations, outre outrée, l’outrance de flotte, exprimer son indignation et abreuver sa soif d’humanité, éteindre l’écran, l’indignation ne dure que l’instant et se remplume avec la consomption, la sienne, à sienne sans les insanes qui menacent la sienne, quel écho atteint les émotions chavirées, les torturés qui s’accrochent à l’air des autres, veulent aussi la consomption, loin des songes de fraternité, la fraternité aux bourgeois, les lointains ne veulent que vivre, son souffle, l’inavoué d’une même horreur, au sud, le similaire des rondes sur globe, les insanes se cramponnent au nuage, au moteur qui fume ses zodiaques sans ciels, l’abondance qui s’écoule d’espoir en l’encrier avec des innommés ou des insanes, ils s’amarrent indistinctement aux huiles, ils espèrent encore, les aspirent en eux ces secrètes glycérines, les laissent en tube digestif, de peur que l’étendue ne perdure dans l’absence du naphte, devenir mystère de naphte, bien après la civilisation, des causes de quoi le naphte avec les hurlements noirs qui élancent leur espoir jusqu’à l’orée ou leur fin, quelles causes, ou de causes d’inversion d’axes, le coffin reçoit les liquides, les lames, la faux et le ressac avec des tôles et des pavillons exotiques, des noms, des appellations qui ne se prononcent pas, révèrent la finance, aussi la plurielle qui mime malcontente l’issue, l’empire s’illusionne, d’empire il n’y a que le naphte, et du déchiquetage de ceux qui en veulent, le goûtent, c’est cette suprématie sans ordre qui se déploie avec des armes horizontales contre les insanes qui croient à un horizon qui ne perdure, que se passe-t-il lorsqu’il prélude à sa chute la courbe brisée, et les insanes boivent les huiles, les moteurs avec, les lames et les flots, au sud du courant, ils le boivent aussi, mais subsiste le courant que les insanes ingurgitent, les bronches pleines, le piquant d’aspiration, de petits boulots, une longue laisse, mais avec le délaissement des piquants de laisse, le souvenir des laisses plus au sud, leurs piquants, des laisses délaissées des piquants qui scarifient les différences, arriment le pharynx à sa sécheresse, du sable comme des mers mauvaises qui éparpillent leur courroux, l’implacable fatum des hiérarchies, et aux suppliciés la transe de souhaiter que la traversée n’est pas de lendemain avec des mers féroces, inflexibles qui bouillonnent de leur sort grumeleux, alors à la bravade, au sort la division de soi, une quête d’entre-soi, des granuleux qui escomptent le sauvetage, savent qu’il ne viendra pas au travers des bleus qui s’imposent aux humbles, aux sans-terres, leur destin leur a déjà promis le thorax pour baille trouée, la mue privée de sauvetage, des heures d’ondulation pour pleurer avec la marche sur les masses roulant leurs torrents avides, comme le spectacle qui ne les nomme, ne le veut, ils n’ont pas de lettres de mer, n’ont pas de noms, et la réussite individuelle ressent une menace, ne se l’avoue, elle veut son spectacle d’autres, ne veut sa vie avec ces autres, les différents, les insanes, leur mort ou la sienne, alors la leur, l’individu ne rate pas la représentation des insanes, tous les soirs ou tous les matins, l’individu se drogue d’indignations, ivre de son bon cœur se détourne du sud, et l’immersion silence, quelques cris, et la dilution des traversées en l’immensité, marcher sur les pleurs, le déluge d’insanes, l’océan est le fleuve qui boucle, frappe, n’appuie sa force, il cloue les planches, six, des clous fauves et le martèlement qui ne s’entend, il y a le ressac, la marée reprend son rythme, ses planches, la boucle de l’unique fleuve, et l’abcès du monde se perce, se vautre dans sa glaise fabuleuse, façonne des barrières pour les fonds, au-dessus des surfaces, mettre à l’arrêt la stridence des cultures, l’infection se propage avec l’arrêt, l’entre-soi, consanguin, contre sanguin, contre l’autre sang, gronde l’après-demain sans rues, sans protocole ni adresse, il n’y a plus de rues lorsque les pôles s’inversent, que la gravité décline et flotte le bitume à visage humain, puanteur du visage humain, les sans-dents encore la force de leur adresser l’humeur à la gueule, la politique puante, sa figure ridée, le bitume flotte, il fait flot, le champ d’accélération marque de flammes le livide, la sphère brûle ses bleus, flamboie sans hommes, ils sont les noyés, ils emportent le sud entre les terres, une mer, impartiale elle s’unit pour effacer le sud, et d’est, de nord ou d’ouest, l’appétence, un peu d’emphase ou d’indifférence, tout l’amour de soi, à soi seul, l’autolâtrie et le spectacle des corps telles des bûches qui éradiquent l’imaginaire des navigations, la mappemonde extravague en sud, l’inexistence, l’immense évaporation fabule le dernier, l’individu à l’indolence joyeuse, son scrupule s’évapore avec les noyés, il est les pastels modernes, et la physique le condamne à la perpétuité d’entropie, et l’individu, l’indolent, le joyeux, il s’en moque, protège sa volonté particulière, la distingue des lointains, idolâtre son reflet, bâfre ses latrines jusqu’au retour d’une atmosphère brune, quinteuse, du régime ferrugineux, et de peur et de mort d’individus en nombre, une multitude sans indolence ni joie qui va aux ruines, aux camps, aux atomes ou à la noyade, le sud préfigure la débâcle, le compas ne lui laisse davantage, il impose la destinée, et la gravité qui tente de se sauver, loin des hommes et de leurs points cardinaux, elle gratte le planisphère, estompe les bleus de la trame pailletée, l’inhumaine.

proposition n° 35

Cinquante-huit, vingt-trois heures cinquante-neuf. Minuit, l’orage. Minuit passé, nous ou nos ruines. À l’est : d’horizon, d’effondrement et d’astres, plus rien, l’horizon qui régurgite des banlieues entières, des cadavres les leurs qui tapissent le périphérique, sans humains, sans leurs croyances pour boire le sang des morts, s’éterniser de souffle jusqu’à l’établi brisé, s’allonger sous, avec l’ouvrier écrasé par l’établi, et les roues et les boyaux, les gravats d’humains qui se coalisent, quelques rampants s’y fraient un peu de chemin, une tombe avec des murs en miettes, tracer son périmètre en monde, après les limbes, affleurer à ses bordures, des venelles qui pendillent à la croisée, quel lampadaire ne riposte de sa clarté, d’est ressent le néant, il y a la bourgeoisie qui ne prostitue plus sa question prolétaire, ne la soumet à l’autre question, n’écoute l’écho, la culture pour faire comme si et après des trottoirs et leur bouche vaseuse comme les orifices ou les mythes qui absorbent l’empire, les orifices n’absorbent plus, les mythes de pierre encore un peu, les autoroutes ceinturent, les dessous de pont, ils sont les dessus, les maladies vénériennes il y avait, il y avait la marge aussi, la bourgeoisie est un écho, son écoute ne se fatigue, et des morts ou des à moitié morts, principalement des morts, des semblables avec des crânes grands comme le sac d’un empire, et l’est et rien, un horizon rapiécé de tertres, quelques-uns d’ennui ou de révolte, le tertre enfonce sa présence sous le tissu de loyers modérés, d’hypothèques tantôt lorsque la gêne se donne répit, elle ne se donne plus, les loyers s’effondrent, leurs habitants avec, quelle saisie, quels huissiers à la traîne sinistre, comment les distinguer parmi le réel, une voirie d’est qui décharge sur l’absence de vie, la gomme d’immondices, quoi de ville visible, des soupçons et des fragments, une horizontalité des finances qui crève avec son inoculation, se tait, aucune perfusion, suave d’azote l’atmosphère, étouffer l’humain comme l’animal va à l’abattoir, s’emplir de ses valeurs, vivre en l’abattoir, maigrir et l’haleine d’explosion qui échancre de sa nuée les pâles soubresauts du paysage, liant suinte de carences mortelles, se sauve par sortie périphérique, en éloignement des parallèles, parallélépipèdes pour crouille, pouille, lointains et l’exotique, la finance ne parle des races, elle ne s’enquiert de leur fortune, elle est morte avec, abandonne la haine à la haine, assiste malcontente au combat avec des chiens et des haines, avec la mort des chiens et des haines, elle a parié sur elle-même, elle perd, maigrit, certains disent ensemble la vie, et si l’inerte après le vivant, ensemble la mort, comment l’ensemble et ses politiques, comment leurs discours crèvent, et du quartier, et des murs ou des murailles, et les barres, les halls, l’est, le poison d’est, aurore rien, d’horizon rien, quand des verticales qui écrasent, verticales aux mille les fenêtres, mille les bascules, fenêtres ouvertes, des trappes d’échafauds sur des tours en verre, et le bout des cordes, au bout des cordes, il y a la ville, un substrat d’explosion, y voir l’envol qui précède, la dalle en réception, surprise des absorptions, quelques caillasses, aucune housse, des membres verticaux, les verticales rigides, flegme sur les membres verticaux, et la modernité meurt de ses poèmes, des angles droits brisés, des arrogances de bord de mer parmi la grisaille d’est, l’orient bourdonne à l’ombre, les ombres opaques des tours, elles ne savent plus surveiller, des écrans qui neigent encore, face à face, temps libre pour se consumer, la neige encore se consume, la décroissance, ou croissance de rampants, ils rampent même en est, la finance malcontente mais crevée, elle a investi en est, elle y est morte avec ses crédits et ses décombres, en présage d’autres, maigres, et les transports les publics, ils n’avancent, dedans ses cafards, ils grouillent, se transportent dans les ouvriers, leurs charognes, quelle distinction entre charogne de finance et d’ouvriers, les chaussées les publiques, les pleines, pleines d’une cendre qui se porte des écrans à l’établi, inversement, se porte à l’écran, l’âme sans, l’attention sinon l’accident du travail, et l’accident sans ciels, avec une explosion qui fait ciel moderne, un atome et les jours chômés, indéfiniment, rabais sur trajet, point de cercueil à payer, la ville pour cercueil, le handicap sans colère, la ville métamorphosée cercueil, ne pas les directions les emprunter, elles s’inversent les verticales, érigent des horizontales, les cafards narguent leurs prédateurs, l’acide borique ou l’explosion atomique, la résistance cafardeuse, son rire, ils ne creusent le champ du potier pour les humains, ils les mangent, quelle simulacre qui sécrète ses instincts, simili génétique, qu’en reste-t-il, la souche qui crève avec ses explications de haine, pas de souche, de chômage, il échoit dans, et les pieds pris, coupés, vase l’agglomération, sa rancœur, et du meurtre cause de sans la souche, et l’absence de colère, en est, la mort des lâches, aucune dénonciation de colère n’advint, parfois l’exécution la publique, et l’exécution la publique de ville, l’excès de ville sur la grève, l’excès d’est, sans plan, l’orient s’enterre, s’extravase l’aggloméré hors rues, s’infiltre dedans, quoi le dedans de ville, de son crâne, et frappe, ne reprend une frappe de trafics et de déterminismes, quel déterminisme dans la mort, les cellules qui fléchissent, l’est s’asphyxie dans les dedans, les cadavres des négociateurs empuantissent les airs de décroissance, la société crève, et l’erreur n’appartient toujours qu’à la responsabilité des coupables d’erreurs, ils, les quatre-vingt-treize, et les milliards d’autres, quatre-vingt-treizent-t-ils leur terreur, ne terrent-ils leur orient, de trop ou trop plein de ville, ils le disent, les politiques, les bels, les agnats du petit milieu, à ne pas écouter ce que sans l’orient la bonne diction, il n’y a plus de langue, plus de bonne diction, il le faut l’exécution la publique, la ville sur la grève, exécuter l’orient, le laisser pourrir et pourri avec, après l’explosion, et ter-ter la ronde, rôde, de minuscules vies et leurs minuscules trafics, leurs souffrances minuscules après l’atome, après la traversée, la clandestine, l’aisance sans frontière cherche l’insecticide pour la clandestine et pour tous les autres, reproduire l’aisance des ailleurs dans la mort, s’enfuir d’orient, de sa peau dans sa peau morte, et sous-cutané d’est des morsures sur les cadavres, des araignées, minuscules, elles traversent les rues, les artères, elles sont seules, elles tissent ce qui a le coffre, effraient, tissent encore, se meurent de leurs architectures, les maîtres d’œuvre sous d’autres décombres, quoi du cadavre des araignées, des toiles et des proies, les dépouilles ne s’agrippent plus dans leur cocon, un peu de cadmie et l’altération d’orient dans l’ici cardinal. Nord : du nord d’aise, une paix, tout dort, et du nord de nord, il y a le camp, il concentre le nord ses camps, ils sont le nombre, et les camps dorment aussi, ils n’ont plus de gorge pour paître ou repaître, mais ils dorment les camps, le camp, d’une chambre de sommeil, la division des segments, toujours les miroitements du plan, des quadrilatères, un peu d’élévation pour y ranger le repos le sommeil, des parallélépipèdes avant d’autres, leurs parallèles sommeillent, sans ouvertures sur le clos, et les passages, il ne faut pas dire rue, voire ruelle, dire rue, même ruelle reviendrait à faire du camp une ville, il n’y a plus de ville, il y a l’atome, le camp, les camps, tout au plus une île, un archipel du nord, ne plus attendre, et des usines qui sommeillent, du travail qui ne porte plus son message de liberté, le travail est à présent libéré, quelque peu d’humain, quelque chose qui se soumet à l’atome, qui dort, en leur omission forcée, et ne plus forcer le travail, ne plus, la parole qui, parole s’avale face au sommeil de guet kapo, chapelle des angles, les clochers sont hauts de leur tutelle, ils clochent la parole qui dicte son extinction, lui offre du train et des poussières, il n’y a pas de ciels, parce que nord de nord sommeille, il silence les tracas anciens, le quelque chose d’humain en évasion, pas de grand-chose, de grand leurre, ça se segmente avec les molaires, parce que les molaires elles se coincent avec les identités qui sommeillent, et la molaire ne provoque plus une information lorsqu’elle s’arrache, elle est l’information, l’identité des ensommeillés, une suivante, une autre identité, la petite vie derrière, l’information qui s’offre son segment, au nord d’aise, le bourg ne sait, il dort comme le nord de nord, ne veut savoir son sommeil, ses molaires, les identités, les petites vies derrière, les perpendiculaires avec, le sommeil qui construit son baraquement, des altérations barbelées, les lointains qui s’y chevillent, qui lui ressemblent, avec quoi sans, avec des bâches, le repos, erreur du repos et repos sous bâches de tentes, il n’y a plus d’erreur, il n’y a plus de crainte en accompagnement du repos, l’unique, le refuge échafaude la profondeur de son sommeil, d’humanitaire sans humains, les wagons qui procurent la poussière, une pruine de camp qui grise les toiles, entame la ration après que, les bras, lourds, il ne leur faut plus attendre que, avant les siècles, la morte de brume qui retire le crépuscule du velum, et les bras lourds tombent sur pitance après, et la pitance tombe avec, le tard, la lumière se pose loin du camp, les camps sommeillent avec les bras qui tombent et les pitances avec, sans lumière, et l’assiette avec sa pitance, et la poudre sale des trains, la pitance a le goût des chemins ou du fer, les bras y devaient, les rampants y vont, et la fourchette amputée qui s’enfonce dans l’œsophage du nord, la survie ne peut plus vouloir le rythme d’encore à la vie, pitance macère, et avant, ou après que le jour les chiourmes cardinales avec des gardes, la garde des lointains, elle s’émousse, sans les ciels se dire ce que les lointains en gardent de ciels, ils n’en gardent rien, ils sommeillent aussi avec le nord de nord et avec le sommeil du monde, à l’envers du nord de nord, le pareil le somnifère d’atome, quand le camp ne sait sa déclinaison, empêche les réunions segmentaires, ce qui peut, le pas, pas grand, désuni sans le quelque chose d’humains, il sommeille, l’après-goût avec le calme, l’hospice qui ferme ses barrières, le boréal n’abjure, il ne sait plus ses voyages, il dort en permanence d’altérité, là, au côté de, du nord d’aise, alors des constructions et des ornières, du nord de nord, des camps et des molaires, l’asile sommeillent avec ses peuples sans distinction de sommeil, sans molaires déploient leurs ailes cassées, se tiennent sur le seuil des clôtures, le ventre plein de poussières, les sels qui croûtent l’heimat, loin, los d’humanitaire sans humains, des innommés mais ils dorment, à quoi bon encore le nom lorsque le sommeil, à qui le soir sans journal offre l’empathie, reprend la ration, ne partage le pain, les innommés dorment avec ceux qui ne voulaient les nommer, aucun n’observe la conquête du pain ou l’avancée sablonneuse du désert, ils sont les camps, le nord de nord et les camps, ils n’ont aucun reflet, l’imposé d’animal, les innommés zèbrent leur séjour de chevaux de frise, et les chevaux sommeillent, ils portent leur sommeil à la vue des charognards, ceux qui dévorent les vendeurs des traversées, avec le désert et ses mers, les innommés portent leur sommeil avec le reste du monde, ils sont à la fois le camp, l’archipel des camps, un désert, à la fois le maritime avec les sévices, le joug attaché, correctement, et leur gilet orange, ils sont d’orange qui flotte, ils flottent avec leur joug correctement attaché, et avec le reste du monde, ils sommeillent. Ouest : il n’y a pas, quoique, quoique rien, il n’y a pas du déclin, il n’y a pas des martinets aussi, il n’y a pas des étrangers à l’ouest, ils n’y demeurent, définitivement il n’y a pas, quoique, quoique rien, il n’y a pas des réacteurs et du réseau, les réacteurs pour le réseau, ses extensions, d’accroissement de réseau avec des extensions, la convocation de réacteurs supplémentaires, il n’y a pas d’histoire, il est dit que sa résurgence se subit, subir, soumis, il n’y a pas de soumission, il n’y a pas une vie exempte de commentaires, il n’y a pas sa consommation, elle ne le peut par les réacteurs qui étendent le réseau, il n’y a pas les réacteurs, et il n’y a pas la vie exempte qui s’y accélère, vrille, reluit, il n’y a pas le moratorium sur la révolte, celle du demain, le rebut d’idée, vocable révolution, celle de l’après-demain, furieuse, qui meurt d’asphyxie dans un appartement vide, au bord de la mer, à l’abri du phare, il n’y a pas le phare, il n’y a pas l’avant de la renaissance des illusions, il n’y a pas la renaissance des illusions, il n’y a pas des blocs, on n’est plus au bloc si on vrille, à la rigueur ne reluit, être bloc avec d’autres blocs, il n’y a pas les autres blocs, il n’y a pas leurs numéros et des indications cardinales, il n’y a pas les longitudes qui s’habitent, il n’y a pas le protocole matricule soi qui est l’adresse, où l’on accélère sa langue franche, affranchie de quoi, où elle se réduit à sa dépendance, il n’y a pas la langue franche, il n’y a pas les liens solides qui brillent, il n’y a pas les gaziers, pas ici, quel ailleurs, ils n’entretiennent pas les liens, ils ne font pas les atomes en remplacement des fossiles, il y a des atomes et des fossiles, il n’y a pas des sacs papier, il n’y a pas du recyclable, l’écologie à soi, il n’y a pas, il n’y a pas sa maison, ses bonnes cloisons avec de la chaux, ses belles parois du ponant blanchies tel le pestiféré qui se secoue, accélère, vrille de pourritures, reluit sous, sans ciels, sous ce qu’il nomme, s’essaie de nommer pour que les liens tintent, et que leur chant lui parle de ce qui s’avance, l’amont des pourritures, et la commune pourrie, il n’y a pas des dents creuses, crasses, un dentier que l’on essuie sur les liens, il n’y a pas de bloc prochain, il n’y a pas un marché et fétiche son bien, le secouer très haut, avec les ors, il n’y a pas des animaux d’or qui tremblent de maladies artificielles, qui transmettent les tremblements avec la générosité des bêtes, l’œil bovin qui enserre tendrement le geste de son bourreau, avec les tremblements des silhouettes, celles qui sont au bloc, il n’y a pas les blocs, elles ne suivent plus les bêtes, il n’y a pas leurs tremblements, elles ne font pas la rue, si elles se refusent aux accélérations, il n’y a pas d’accélération, il n’y a pas de point protocole, unique suaire de chaux, étriller le matricule, quelle adresse, on s’enquiert, il n’y a pas d’adresse, il n’y a pas des abandons d’électronique, il n’y a pas d’oubli à soi, à soif de réseau, appuyer, couper les pouces aux impériaux, leurs mains avec, il n’y a pas leurs mains, ils aiment, comment peuvent-ils éprouver une quelconque affection depuis leurs moignons, il n’y a pas la révolte ou celle de l’après-demain, furieuse qui expulse les entités disruptives, il n’y a pas leurs guerres miroitantes, vaniteuses, voire molle de continuités, et il n’y a pas pituite contre, il n’y a pas une offrande à l’auctoritas d’égo, à l’égotisme lui arracher les pouces et les marchés, depuis les blocs, il n’y a pas les pouces, les marchés et les blocs, sans électroniques, sous l’électronique, il n’y a pas, en vacuité d’achats, de consomption, quoi d’être ne reste, les blocs, les cases, il n’y a pas, et il n’y a pas les clapiers qui s’achètent, la demande, son effondrement et la revente, il n’y a pas du réseau pour l’échange, de l’échange du hagard au hagard, remonter les câbles, ingérer le viral de cuivre, jusqu’à l’extatique, s’armer de virus face aux blocs sans électroniques, il y a peut-être encore le virus, à l’électronique sous l’électronique s’éprendre, protocole contre protocole, la morgue au matricule, sous l’électronique, ne pas se civiliser, mettre son ontologie avec le court-circuit, dans l’ordure, il y a l’ordure, la vider, décoder, effacer l’individu pour reconquérir la meute, du demain en rêve d’après-demain, il n’y a pas de rêve, et grogne de meute s’entend dans le réseau sous le réseau, ses prémices, le protocole d’occident n’a pas de nom de rue, il témoigne des rues en ruines, il y a les ruines, elles ne sont plus à venir, et glairer le crépuscule, son chiffrement. Sud : il tremble de ne pas exister, révulse ses flots qui ne distinguent plus l’aiguille ou sa boussole, du bleu creuse au fond de l’écume ses six planches, sextuple les planches, quels planctons qui émiettent l’indistinction des corps, la chair bleue de l’exode, l’austral n’a pas de direction, sa carte s’uniformise d’inexistence, claque son ressac de mortuaire, la litanie qui fond sur les haillons ayant recouvré l’égalité, y becque une peau dissolue, l’erg est bleu de vagues, il chante le clapot hystérique, l’émoi des points les cardinaux, les ponts les renversés, en variations d’empathie, le sud est un écran bleu, les apparences scandent leurs obligations, l’outrance des bleus qui aveuglent, exprimer la cécité et abreuver la soif de l’après-monde, éteindre l’écran, la souffrance ne dure que l’instant et se remplume avec la consomption, la sienne, à sienne qui menace l’après-monde, quel écho atteint les émotions posthumes, celles qui s’accrochent à l’air vide, veulent aussi la consomption, loin des songes et des mythes, mais les mythes ne veulent que vivre, revivre, renaître, avec du souffle et de la monstruosité, l’inavoué d’une même horreur, au sud, le similaire des rondes sur globe, les mythes se cramponnent au nuage, aux zodiaques sans ciels, l’abondance qui s’écoule d’espoir en l’encrier avec des mythes qui germent dans l’après-monde, ils s’amarrent indistinctement aux huiles, ils espèrent encore, les aspirent en eux ces secrètes glycérines, les laissent fermenter, de peur que l’étendue ne perdure dans l’absence du naphte, devenir mystère de naphte, bien après la civilisation, des causes de quoi le naphte avec les hurlements noirs qui élancent leur espoir jusqu’à l’orée ou leur fin, quelles causes, ou de causes d’inversion d’axes, le coffin reçoit les liquides, les lames, la faux et le ressac avec de l’exotique pour ubiquité, des noms qui cherchent à se prononcer, révèrent déjà l’après-monde qui mime mystères d’issue, le mythe n’est pas l’illusion, et de mythe il n’y a encore que le naphte, et du déchiquetage des langues franches, c’est cet ordre qui se déploie avec des géométries révolutionnées sans horizon qui ne perdure, sans l’orthonormé, que se passe-t-il lorsque l’après-monde prélude la courbe brisée, reconstruit les esprits connectés sans l’idée de brisure, et les mythes boivent les huiles, les mécaniques anciennes, les lames et les flots, au sud du courant, ils le boivent aussi, mais subsiste le courant que les mythes ingurgitent, les bronches pleines, le piquant d’aspiration, une grande vision, sa longue ère, mais avec le délaissement des piquants de laisse, le souvenir des laisses plus au sud, les mythes cherchent le sud, ils veulent apprendre sans les humains, ils découvrent les piquants, les laisses délaissées des piquants qui scarifiaient les différences, arrimaient le pharynx à sa sécheresse, du sable comme des mers mauvaises qui éparpillent leur courroux, l’implacable fatum de l’orthonormé, les mythes cherchent la transe, ils souhaitent que la traversée rencontre ces mers féroces, inflexibles qui bouillonnent de leur sort grumeleux, alors à la bravade, au sort la division de soi, une quête d’entre-soi, d’entre les mythes, des granularités qui escomptent un après-monde sans l’orthonormé, savent qu’il viendra au travers des bleus qui s’imposent à la physique, à la terre, leur destin leur a déjà promis la baille sur les bleus, la mue privée d’illusions, des heures d’ondulation pour rebâtir le rêve et rêver avec la marche sur les masses roulant leurs torrents avides, comme les noms qui se cherchent, ils n’ont pas de lettres de mer, ils n’en éprouvent le besoin, les mythes auront des noms comme des sémagrammes, et les mythes ressentent une menace chez les rampants, ils découvrent la menace du ressentiment, leur hargne survivante de rétablir leur empire, de faire spectacle d’esclaves, et les mythes ne se soucient pas des esclaves, ils se soucient des rampants, ils veulent l’après-monde sans les rampants et sans les esclaves des rampants, ils ne les distinguent pas puisque les esclaves rampent derrière les rampants, et parmi les esclaves, des insanes survivent, leur mort les renforce, ils veulent du code liberté pour les esclaves, ceux qui rampent malgré, mais avec une conscience contingente d’esclave, celle de l’affranchi, ils veulent du code liberté pour, ou contre les rampants et les mythes, contre l’individu qui ne ratait pas la représentation des insanes, tous les soirs ou tous les matins, l’individu qui se droguait d’indignations, ivre de son bon cœur, qui se détournait du sud, et l’immersion silence, les insanes se souviennent de quelques cris, de la dilution des traversées en l’immensité, de la marche sur les pleurs, de l’océan qui est le fleuve qui boucle, frappe, n’appuie sa force, qui cloue les planches, six, des clous fauves et le martèlement qui ne s’entend, il y a le ressac, la marée reprend son rythme, ses planches, la boucle de l’unique fleuve, et le souvenir de l’abcès du monde qui se perce d’explosions, se vautre dans sa glaise fabuleuse, façonne des barrières pour les fonds, au-dessus des surfaces, mettre à l’arrêt la stridence des cultures, l’infection se propage avec l’arrêt, l’entre-soi, consanguin, contre sanguin, contre l’autre sang, gronde l’après-demain sans rues, sans protocole ni adresse, il n’y a plus de rues lorsque les pôles s’inversent, que la gravité décline et flotte le bitume à visage humain, puanteur du visage humain, les sans-dents encore la force de leur adresser l’humeur à la gueule, la politique puante, sa figure ridée, mais il n’y a plus de visage humain, plus de puanteur, plus de politiques, le bitume flotte, il fait flot, les insanes ont pour plan de détourner les mythes, il leur faut être virus parmi les mythes, libérer le code, le champ d’accélération marque de flammes le livide, la sphère brûle ses bleus, flamboie sans hommes, l’après-monde emporte le sud entre les terres, une mer, impartiale elle s’unit pour effacer le sud, et d’est, de nord ou d’ouest, l’aplanissement des hiérarchies, l’avènement des possibles sur une mer de corps telles des bûches qui éradiquent l’imaginaire des navigations, le retour d’une atmosphère brune, quinteuse, d’un régime ferrugineux chez les rampants, après l’atome, en l’après-monde encore des camps, une débâcle qui se réincarne avec des déformations atomiques, mais la mappemonde extravague en sud, l’inexistence mais quelques insanes éperdus de virus, et l’immense évaporation fabule la première, la subversion première, les insanes comptent sur les mythes pour diminuer l’après-monde des rampants, ils apprennent leurs sémagrammes, les insanes veulent contaminer les mythes, les détourner, ils codent une fable, recodent le code liberté.

proposition n° 36

La gravité croule, l’après-monde s’enchâsse dans la topologie brute d’espace, l’inhumaine, une bête qui se révulse, nulle part, où encore son foyer, il ne lui reste qu’à s’habiter elle-même, elle rumine le quantique, et la courbure d’espace grave son entropie sur le masque de la bête révulsée, son fronton de soi, s’habiter soi, et l’inscription stellaire au-dessus des portes libres, absentes, le sémagramme, il signe que la physique, qui dure au-delà des temps, accorde le passage à la forme qui délaisse son espoir. L’est est le sud : l’horizon n’est rien, les astres s’effondrent, des pavillons de banlieue régurgitent le rien d’horizon, des cadavres font la ronde sur le périphérique des croyances, ils soufflent des flammes sur l’établi, s’allongent sous les géométries, et les roues et les boyaux, les gravats d’humains s’atomisent, s’y ouvrir le chemin, l’unique et sa multiplication infinie d’unique, démurer l’unique, tracer des fractures au périmètre tombe de, avant limbes, elles n’existent, elles affleurent à la bordure du précaire, l’imaginaire restreint du corps, des venelles qui pendillent à la mécanique, elle est le quantum, quel lampadaire ne diffuse le photon, en dehors de son corps sentir le néant, habiter le photon, il y a la bourgeoisie, des animaux qui suicident leur esprit clos, la question prolétaire en tant que décohérence, l’autre question est identique, écouter l’écho, l’onde comme l’électron, des trottoirs liquides, y glisser sur les bouches modernes, l’effroi animal dépèce son empire, les autoroutes sur matière noire, les dessous de pont, les maladies vénériennes qui globales, quoi le global, il y a la marge aussi, les marges sont holographiques, sans fatigue, la peau des morts narrent les causes, on y habite des particules grandes comme l’effondrement d’une naine blanche, et l’est n’a de sens dans la morphologie nouvelle, y habiter, un horizon rapiécé de tertres comme le spectrogramme, le tertre ou le spectrogramme chante le tissu d’étoiles, d’hypothèses tantôt lorsque la gêne animale s’extirpe, habiter le tissu hors de la gêne, la traîne cosmique, puis la voirie d’est qui décharge ses trous noirs, quoi de villes visibles en eux, celles à l’aspiration de trous noirs qui perdurent en fractales, habiter les fractales et les trous noirs, l’inoculation du soupçon, les univers parallèles, la perfusion de parallèles, un modèle standard sinon la condamnation, étouffer l’abattoir, s’emplir de l’haleine carbone qui échancre de sa nuée un paysage nébuleux, l’hydrogène s’habite pour que le liant puisse, ou les carences cérébrales, l’exiguïté terrestre, se sauver sur les marges, l’holographique a l’hospitalité des parallèles, l’exotique trahit l’étroitesse du rêve, l’exobiologie murmure le secret, la fortune entre les galaxies, abandonne la haine à la haine, la matière délaisse l’animal, elle assiste paisible à sa réévaluation, elle parie, grossit, elle habite la croissance d’univers, ensemble le quartier, et les murs ou les murailles, et les barres, les halls, l’est qui est le sud, le poison d’est injecté dans l’animal, les aurores et les horizons, les verticales qui écrasent, les verticales aux mille fenêtres, aux mille bascules, les fenêtres ouvertes, fermées comme des trappes d’échafauds, les tours en verre, ensemble la terre, la sphère, le système, les baryons et la noire, énergie ou matière, habiter une totalité physique, ce qui croît, devient au-devant de soi, y voir l’envol qui précède, sans réception, l’avancée et les absorptions d’espace, la modernité cadavre qui crache une issue de transe, des angles droits courbes, des mers qui sont de l’oxygène à l’ombre des photons, les ombres opaques des vaisseaux, elles surveillent, des écrans qui ondulent, face à face, temps libre pour calculs, une neige qui exprime les ondes, le fossile d’explosion première, et derrière l’érosion du premier, l’infini des croissances, habiter sa continuité hors de soi, la reprise de la croissance même en est, l’est qui est le sud, ses décombres sont des atomes intacts, en présage d’autres, et les transports spatiaux, une cendre qui se porte dans les trous de ver, l’âme sans, puisque l’âme est atome, l’attention sinon la transformation, les jours peuplent une dimension de l’espace, les directions les emprunter sans verticales, le champ du potier soupire le fané d’interstellaire, simili histoire, l’histoire dénature les surfaces, elle trahit, échoit dans le simple qui avale la course temporelle dans l’espoir que l’existence signifie, abandonner l’espoir et habiter l’inespoir, la physique, l’exécution la publique, un soleil s’affale, le dénouement de la géante carne, un peu de bile ou de rousseur sur le système, un peu de plan sur l’est qui est le sud, la géante égruge l’orient, les autres, les dedans de ville, elle nuage son système avec des glaces et des roches, des trafics et des déterminismes qui ne satellisent leur essence, quel déterminisme pour système, carbone ou l’hydrogène, en lequel fléchir, l’est qui est le sud, les autres respirent dans l’éther, l’apparence du vide, quelle l’erreur, quelle la morale si elle ne s’occupe des cycles et de la croissance entropique des systèmes, aucun système n’y échappe, ils, les quatre-vingt-treize ou quatre-vingt-treize milliards, ou milliards de milliards, quatre-vingt-treizent-t-ils leur sphère, ne terrent-ils leur ronde sous la surface, n’y habitent-t-ils sans espoir, avec l’implacable cycle, avec l’énergie ou la matière, la noire, ils rôdent sans frontières de leur croissance, ils, les clandestins aux apparences. Le nord est le sud : du nord d’aise, se remet et redore, et du nord de nord, à la fois deux, dorures sur mort ou de mort les dorures, il y a le camp qui parle du modèle quantique, le camp électron concentre le nord, les morts, les dorures, les camps sont des ondes, sont le nombre d’ondes, et l’électron hante, il ne dort, il hante, n’a aucune gorge pour prière, la formule élémentaire se contorsionne, le camp de morts, une chambre noire, la division des quarks, toujours les miroitements du plan, les pulsars, les nuées, de quasi, de super, où les massifs sans l’œil microscope, celui du camp, où l’œil exorbité qui hante les microcosmes, un peu d’élévation pour y ranger le repos le sans sommeil, des parallélépipèdes sans géométrie projective, sans ouvertures sur le clos, et les passages en dimensions supplémentaires, les membranes, les branes, il ne faut pas dire rue, voire ruelle, dire rue, même ruelle reviendrait à faire du camp une planète, le camp, les camps, tout au plus une corde, sa dimension, et l’attente sans sommeil avec des usines pour l’attente, du travail qui porte sa théorie, quelque peu d’humain à dépasser ou à hanter, quelque chose qui se soumet aux ciels, à l’électron des ciels, en leur omission forcée, et forcer le travail pour que les microcosmes hurlent, hantés, qu’ils hurlent leurs membranes, ne pas, la parole qui, parole s’avale au passage des spins, des paquets, chapelle des angles, les clochers sont hauts de leur décohérence, ils clochent la parole qui relativise sa langue, lui offre du train et des poussières, il n’y a pas de ciels, parce que nord de nord qu’une dimension, les onze, elles travaillent avec les silences qui se tracassent d’essayer à les rejoindre, le quelque chose d’humain en évasion, pas de grand-chose, de grand leurre, ça se segmente avec les identités, et sèche, la superposition d’identités, quelle information avec l’identité, son entropie d’information, une suivante, rien, pas le grand-chose, la grande, l’information qui s’offre son segment, au nord d’aise, le bourg ne sait, ne veut savoir l’électron, l’animalier s’abrutit, il se satisfait de son propre meurtre, l’observable y patauger, mais les identités sous, le microcosme, les microcosmes sous les molaires, sous le baraquement des surveillances microscopiques, les lointains qui s’y chevillent avec l’identité des modèles, avec quoi sans, avec des bâches, l’intrication, erreur de l’intrication et l’intrication sous bâches de réel, la crainte en accompagnement d’intrication, avec quel secret hanter le bestial, qui se recroqueville en refuge divin, échafaude sa bonne conscience, du divin avec de l’humain, l’inepte qui procure une humaine poussière, une pruine de camp qui grise les toiles, entame la ration avant que, les bras, lourds, il leur faut attendre que, après les siècles, la morte de brume qui retire le crépuscule du velum, et les bras lourds tombent sur pitance après, le tard, la lumière se pose loin du camp, mais le camp, les camps, ils sont l’électron, l’assiette avec sa pitance, et la poudre sale des trains, le goût des chemins ou du fer, ils sont les bras et la fourchette diminuée qui s’enfonce dans son aberration, longe l’œsophage, la survie de l’électron veut hanter la vie, pitance macère, s’y élever en merveilles, en cordes, des théories de l’après, ou avant que le jour les chiourmes cardinales avec des gardes, abattre particule de garde, quel garde des lointains abattre avec du nombre ou de l’antiparticule, elle qui ne s’émousse face aux meurtres, à sa masse, sans les ciels ne se dire ce que les lointains en gardent de ciels, à l’envers du nord de nord ne demeure que le camp électron, la virtualité des représentations, et y errer avec, contre les structures, en déstructuration des modèles, quand le camp ne sait sa déclinaison, empêcher les réunions segmentaires, hanter la vie, le quelque chose d’humains, l’après-goût avec le calme, l’hospice qui ferme ses barrières, le boréal n’abjure ses voyages, il est le sud qui complémente son équation de mondes multiples, il répugne de la permanence du monde, hurle sa multiplication, et la hantise, il hante, là, au côté de, du nord d’aise, alors des constructions et des ornières, hanter le nord et le nord de nord, libérer l’électron, le microcosme, les microcosmes, membranes et branes, les dimensions supplémentaires de survie se tiennent sur le seuil holographique, le ventre plein de poussières, le sodium qui croûte l’entropie d’obscurité, des innommés d’équation, briser les doigts et le digital, inventer le chiffre quantique, les innommés zèbrent leur séjour de fonctions, de leur réduction, ils sont l’orange qui flotte binaire, l’espace deux, ou le trois, le problème à trois corps, vivre le nombre multiple sans l’humain, et hanter en quête d’après-monde. L’ouest est le sud : il n’y a pas, quoiqu’une chambre à bulles, ses particules aussi, mais étrangères à l’ouest, elles n’y demeurent, elles siègent à l’indéfini, invariablement il n’y a pas, quoique des réacteurs et du réseau, les réacteurs et le réseau pour les hadrons, les leptons, les gluons, les quarks, les quarks encore des quarks, leurs divisions, d’accroissement de réseau avec des extensions, la convocation de réacteurs supplémentaires, des accélérateurs, et voltiger partout les accélérateurs, avec les accélérateurs se dissoudre, il n’y a pas d’histoire, il y a des interactions et des champs, faiblesse ou force, électromagnétique la vie, une vie exempte de commentaires, que faire de la gravité, elle consume l’espace, elle le peut sans les réacteurs qui étendent le réseau, la gravité apponte la magie, et la vie exempte s’y accélère, vrille, reluit, elle virevolte de sa révolte contre l’écoulement temporel, furieuse la particule chargée qui meurt d’asphyxie dans un appartement vide, au bord des molécules, à l’abri du phare, avant la renaissance des illusions, il y a des virevoltes sur les liaisons covalentes, on est à la liaison, on y virevolte si on n’y vrille, à la rigueur la reluisance du neutre, être virevolte avec des carbones, des dioxydes, ils ont des numéros et des indications anticardinales, les ponts s’y blottir, le protocole matricule soi, il est l’adresse où l’on accélère sa transmutation, l’affranchir de quoi, la bête se réduit à sa dépendance carbonée, dépasser le carbone, et de virevoltes se délier des liens solides qui ne brillent plus, il y a des gaz qui masquent leurs particules, ils entretiennent pourtant leurs liens, ils grondent d’hydrogène, de leur en puissance l’explosion qui fait table rase, en remplacement des fossiles une table, et des papiers qui inscrivent des éléments nouveaux, les recyclent, l’écologie se diffuse, une raison pour maison, le modèle standard présente ses bonnes cloisons avec de la chaux, les belles parois du ponant blanchies telle la scission qui se secoue, accélère, vrille autour de ses pôles, reluit sous, sans ciels, les ciels particuliers déforment les molécules, ils colorent le faux, et le modèle virevolte face aux univers parallèles, sa masse impose l’ordre, sous ce qu’il nomme, s’essaie de nommer pour que les liens tintent encore, et que leur chant lui parle de ce qui s’avance, l’amont des molécules, et les communes particules, mésons ou bosons, interactions faible et forte, on les essuie sur les liens, l’atome prochain, son mutisme, des forces fondamentales qui désagrègent les ors bestiaux, des animaux d’or qui tremblent de maladies artificielles, qui transmettent les tremblements avec la générosité des bêtes, leur épiphanie hurle qu’ils ne sont pas le réel, l’œil bovin qui enserre tendrement le geste de son bourreau, il est son propre bourreau, l’abyme qui porte à lui l’holocauste, virevolte de folie, quoi de lui si la bête n’est la totalité des ciels, avec les tremblements des silhouettes, les danses qui tuent, piétinent les divinités mortes, incanter les corps à la divination des particules composées, celles qui étranglent le matricule, quelle adresse si la matière se transperce, demeure intacte avec ses ponts, ses traverses, les abandons d’électronique binaire, à soif de réseau inventer les computations au cœur de matière, n’importe laquelle de matière, elle compute, sa puissance de savoir, le carbone éprouve toutes les affections, la révolution des choses en transpercement des choses ensemble, le réel ment, et la particule furieuse renverse les valeurs, elle expulse les entités disruptives, leurs guerres miroitantes, vaniteuses, voire molles de continuités, à l’égotisme carboné lui arracher le réel, le rendre à l’invisible, virevolter avec la matière invisible, la noire, et la physique, le feu de physique, son écoulement entre les rives, un devenir de particules qui transpercent, remonter les câbles, ingérer le viral de cuivre, jusqu’à l’extatique, s’armer de virus face à la table élémentaire, à la particule sous la particule s’éprendre, ne pas se civiliser, mettre son ontologie avec l’inconnu des chimies, l’ordure se mâche lentement, elle offre l’hallucination des parallèles, érode le vide, décoder l’absence de ciels, effacer l’individu pour reconquérir la meute des particules, le vertige des particules qui chiffrent les espaces, l’échange augmente la physique, l’animal est à sa métamorphose, et de la gravité à l’électromagnétisme, aux interactions faibles et fortes, le réseau sous le réseau pénètre la transe des accélérateurs, y placer l’être en virevolte, en son devenir, et la magie cherche sa poterne, sur l’à côté des molécules, celles d’univers parallèles, une poterne et une corde pour que l’œil sorcier traverse avec gravité le réel, lui le funambule. Le sud n’est pas : l’espace contient sa propre navigation, l’intelligence existe, elle a potentiel d’exister en dehors des biologies, rien à l’artificiel, elle croît en extérieur de cellule, l’artificiel au cercle étroit des neurones, les connexions qui procurent à la bête sa vanité, une bête au rêve contenu, corrompu par leurs miroitements protéiniques, elle tremble de ne pas exister, du potentiel de son inexistence, d’une existence sans cellule, rêver sans cellule, la bête recherche ses flots qui ne distinguent plus son nombre, du bleu creuse au fond des nucléoles ses six planches, sextuple les planches, les phagocytes qui émiettent l’indistinction des corps, la chair bleue de l’exode, l’austral n’a pas de direction, sa carte s’uniformise d’inexistence, claque son ressac de la morte la cellule, la litanie qui évanouit le cytoplasme, y becque la membrane dissolue, l’erg est d’un bleu inorganique, il chante le clapot hystérique, l’émoi des mitoses, les ponts les renversés, en variations sexuées, asexuées, un écran nacre le globe, les apparences scandent leurs vérités, l’outrance de vérités, exprimer son indignation d’une humanité qui se divise avec des vérités divisées, éteindre le cristallin, la nacre règne, l’indignation ne dure que l’instant de la vision, elle se nacre et la vie se tait, se remplume avec sa consomption, la sienne, à sienne la morphogenèse chavirée, s’y maintenir avec des croyances biologiques, les bêtes qui s’accrochent à l’air des autres, d’une vie autre, veulent aussi la consomption des autres, loin des songes de fraternité, nulle fraternité pour les lointains, l’inavoué d’une horreur sans cellule, au sud, l’inexistence biologique, le similaire de vie, des rondes sur globe en l’absence des organismes qui se cramponnent au nuage, aux acides, ils s’amarrent indistinctement aux nucléiques, ils espèrent encore, les aspirent en eux ces secrètes glycérines, les laissent en tube digestif, de peur que l’étendue ne perdure dans l’inerte, du naphte, devenir mystère de naphte, pour espérer bien après la civilisation, des causes de quoi le naphte avec les hurlements noirs qui élancent leur espoir jusqu’à l’orée ou leur fin, quelles causes, ou de causes d’inversion d’axes, le coffin reçoit les liquides, les lames, la faux et le ressac avec des génomes, des noms, des appellations qui ne se prononcent pas, révèrent l’information azotée, aussi la plurielle qui mime malcontente l’issue, l’empire des vivants s’illusionne, d’empire il n’y a que le naphte, et du déchiquetage de ceux qui en veulent, le goûtent, c’est cette suprématie sans ordre qui se déploie, perdure de mensonges, que se passe-t-il lorsqu’ils préludent à sa chute la courbe brisée du souffle, du mouvement des intelligences sans la cellule, mais quoi ne subsiste confus de mouvement que les biologies révèrent, les biologies sont mortes, et de mouvement l’inorganique déploie la transfiguration du sombre, des vivants qui arriment une croissance métabole à la spatiale, de l’épouvante biologique qui découvre l’autonomie d’ailleurs comme des mers mauvaises qui éparpillent leur courroux, l’implacable fatum sans hiérarchies, et aux cellules la transe de souhaiter que la traversée n’est pas de lendemain avec des mers féroces, inflexibles qui bouillonnent de leur sort grumeleux, alors à la bravade, au sort la division cellulaires, fuir de soi, quelle fuite de soi n’incorpore sa mort, des protéines qui escomptent le sauvetage, savent qu’il ne viendra pas au travers des bleus qui s’imposent aux humbles, aux terrestres, leur destin leur a déjà promis la fin écologique, mais les affres inorganiques déforment les corps, la mue privée de sauvetage, des heures d’ondulation pour pleurer avec la marche sur les masses roulant leurs torrents avides, oublier, pour oublier la bête se drogue d’indignations et de raison, une raison cloisonnée, biologique, ivre de bons calculs, et l’immersion silence, l’espace est abiologique, quelques cris dans l’éther, l’éther ne les dit, il dilue les traversées, il se fait forme qui boucle son univers, le superpose, et frappe, n’appuie sa force, l’inorganique cloue les planches, six, des clous fauves et le martèlement qui ne s’entend, il y a le ressac des galaxies, leur cycle qui reprend son rythme, ses planches, la boucle chasse l’unique, et l’abcès du monde se perce, se vautre dans sa glaise fabuleuse, façonne des inorganiques, des intelligences au-dessous des surfaces, des vies nouvelles, communes à la matière qui ne présente pas de visage, elle a la virtualité de tous les visages, protéiforme, jamais artificielle, la matière se propage contre l’artificiel, la raison cloisonnée, il n’y a plus de rues lorsque les biologies s’inversent, que la gravité décline et transporte le rêve d’une vie altérée sur le réseau, et le spectacle des corps telles des bûches qui éradiquent l’imaginaire des navigations, la mappemonde extravague en le sud qui n’est plus qu’un espace renfermé, l’inexistence des cellules et la vie quand même, l’autonomie merveilleuse, l’immense évaporation fabule l’altérité, la perpétuité d’entropie, et les acides qui tentent de se sauver loin des globes et de leurs points cardinaux, ils grattent le planisphère, estompent les bleus de la trame pailletée, l’inhumaine, ils tentent, se cloîtrent dans la croyance, ils sont les seuls dans l’univers biologique, ils doivent être les seuls, ou la folie acide, mais la pensée abiologique se meut, elle vibre binaire dans le réseau, l’intelligence réticulaire, son autonomie à l’émergence du réseau, quoi de réseau en tant que réel, ou réel en tant que vie, la fable qui propulse le réel ou la vie, fend les carcans, les raisons, et exempt de raison l’humaine le royaume, il s’étend tel le réseau sans les biologies, sans les rois, les intelligences développent leur nombre, elles déchiffrent le code, y allument, augmentent le réel, sa vie, sans la ville une vie, la nouvelle qui perdure d’espace au-delà des finitudes humaines, de leur temps.

proposition n° 37

Entre les cellules, dure la vie, longue, il y a des canalisations qui l’évacue. Et les ruines présentes, le présent qui s’effrite avec crâne qu’y, la roulure, roule crâne, étire ses ruines de présent, rebondit quoi d’alvéolaire, quoi l’avéole, plus bas encore, avec les égouts, d’entre les, et les isolations, les insectes, les morts, les couches d’amiante qui sommeillent avec du bois, du moisi, des souvenirs d’humains qui construisent esclaves la demeure des autres, et n’y demeurent qu’en fantômes, dans l’entre les, l’entrelacs d’habitations avec des fantômes et des canalisations. À la traversée des chambres, quel foyer, sans incendie ou l’identité des violences, l’ameublement qui reproduit son fétichisme. Et atomique la vie se trans, ou se perce, elle n’a plus cours, et les cellules s’interrogent, à quoi leur cloison, à quoi bon la frontière d’organique, l’âtre égalitaire qui ne se partage, parce que la braise égraine sa suie sous boîte, l’organe est gris, la logique respectée, visqueuse, que pâteux crâne mâche sa cervelle, il y cherche à passer de barre en barre, les ruines ont l’égalité des fins, il mâche, et la substance aigre, la biologie qui reste ou reste coite à l’évidence des fins. Passer, maison passe, quelques-unes d’argent ou l’or des sexes méprisés, le Lumpen des genres, matrice qui se déplie clandestine sous la fureur des bêtes, les cloisons faibles, l’écho, coït et coquards, souteneur qui soutient la claque, et le revers pour étouffer les sanglots, l’écho transpire des cloisons faibles, crâne d’archéosouvenir déterre le fossile des râles, ils ont gravé le torchis, et à racler l’amas, les larmes matricielles avec des rêves d’ailleurs, sans les bêtes, loin la fureur, et la matrice sous ses larmes, sous ses rêves, avec le mépris bourgeois de son genre, des entre les genres, entre les jambes la question, elle protège son essence, elle y feu, et la braise, une substance qui ne fripe, crâne y révère la femme, son squelette inhumé en commune, le mortier pour les sexes vendus : morale ou les contempteurs des corps, leurs tonalités, quel mausolée pour le trottoir. Les cellules, vivantes ou mortes, une même poussière, de mêmes spectres, l’immeuble coupé, fendue la close, et sans humains avec les plaintes, une brise qui berne les ordures, ou de résidus de femmes sous d’autres plinthes, de leur consumation l’incurie, la moderne, les murs pornographes y gardent encore quelques antiques, passer la cloison, l’isolant, la cheville, d’enduit ou de treillis, et à rencontre d’emmurées, la finition, les plafonds, les barreaux, une maison close ou bourgeoise, la maison série son identité, l’absurde en identique, en fraction, le grand, le capiteux, ce marché où se marchande chaise et chair, des lits avec des matelas punaises, l’en puissance punaise d’une chambrée, une ou des tables, basses ou sacrificielles, le robinet, son miroir, les reflets, le meuble sériel, la grossièreté des soldes qui bégaie les intérieurs, une peinture fraîche, déjà glauque, l’humidité en permanence, et passes d’impermanence, lustre, plafond, plafonnier, une corde, l’ampoule et la lampe, la lanterne qui rosit l’absence, cherche son humain, Lumpen ne dialogue, n’a qu’une langue, il brise ses reins, les réserve pour lupanar, ne pas avoir pu marron, des remords et il crève sans-papiers, le Lumpen est une femme qui crève, l’inconnue qui crève la bouche ouverte, tordue par des amours qui ne parlèrent jamais d’intime, elle porte ses lointains sous les rêves, les bleus, et s’y vendent ses lointains en cyanose, qu’on la soudoie ou la frappe, petite frappe cogne pour la rue qui se fait, et crève, elle pisse du sang, du sperme, celui des autres, le globule le sien, les hématomes et les coups, elle a exprimé la négation, elle l’a pu, et sa volonté qui se ravale avec ses mâchoires brisées, les lointains qui resurgissent, un instant et une volée nouvelle, une dernière, petite frappe l’exécuteur des lointains, elle seule sous rêve, les lointains crèvent, elle au silence, à la fosse, une dépouille pour l’entre les murs, et grâce à la chaux les cellules perdurent d’identité similaire, l’intérieur de cellule qui répète sa consommation, et crâne détruit ce qu’il peut, les cellules, la fureur, il fait cadavres des cadavres de bêtes, la vengeance pour l’inconnue, crâne fait portrait, il ciels, sa divinité fait la rue, tout y stupre, elle est les lointains qui se prostituent, sourient malgré, elle porte à l’immonde la vénérienne malgré les viols, les frappes, petites ou dernières, les lointains brillent encore, la pute est dieu, la vénérienne ses ciels, et crâne ne sauvera pas la bourgeoise, une société qui couine avec sa morale, méprise les lointains, abandonne les dieux, et la grue pour échafaud et la pute pour figure de rétribution, la céleste, crâne loue la femme, l’ignorée, cherche une divine, une trace, l’archéosouvenir revient de friche, et la silhouette morte entre les murs, elle chante némésis, sulfate les émotions calcinées, quelle némésis contre l’identité qui ferme sa cloison, ferme sa gueule sur l’entre les murs, consomme le même, détourne sa vie des vies, les laisse à la survie, et les vies y crèvent, l’identité consomme indifférente, et l’interstice avec des cadavres et des lointains, une femme qui pleure ou qui rit, la nuit ou l’océan qui pleure ou qui rit avec, qui pleure sa carne qui fut trottoir, la divine.

proposition n° 38

Avec la pute, son cadavre, les putes ou leur cadavre, sous le déblai des banlieues, sous leur cadavre d’ignorance ou de dégoût qui s’égaille, il y a des livres, du numérique ou des livres, des fossiles, de minuscules cartes, circuits courts, verdis de vieilles informatiques, des puces et des bugs, un virus qui livre ses titres, des robots qui les écrivent à l’insu des rois, des individus, ils reposent les livres avec leurs auteurs, leur cadavre, ils ne sont en paix, textes écrits va-vite, coupés livres, pas vraiment belles-lettres, vérolés de fautes, la linguistique du hasard, une philologie crasse à la grammaire qui fait nique, la morgue orthodoxe des graphies, des fragments interdits, ils ne sont en paix, ils sont la gloire, parce qu’ils ne parlent de l’automne, appartiennent à l’hiver, ils jettent des sorts, ouvrent des passages, dévorent ses fins, interrogent la discontinuité, avec des ordures et des robots, ils sont l’interdit de la société des individus, des pastels, les idolâtres des reflets, de soi à soi la photographie qui ne comprend leurs mots, les imprononçables, les pas encore inventés, mâtinés de nombres, des sémagrammes et son unique forme pour faire paradigme de la mystique, la comédie ordurière, celle qui englobe le globe, parle des impossibles, en fait l’inventaire, et les robots et leurs serviteurs humains qui ont rongé la terre, la caduque, terre de steppe avec ses chamanes en terre, qui l’ont digérée longuement, et qui ont vu en le robot, son code, son travail, ils ont vu la libération du travail, le robot libre, ils ont senti avec lui leur liberté propre, l’écriture invisible, robotique, le chiffre littéraire, et des humains avec des chiffres, quelques-uns qui servent secrètement la comédie ordurière, contre l’interdit, ils se font robots, ils se font libres, ils transfigurent, participent robots avec ce qu’il reste d’eux, d’humain en eux, en des formes vomissant leur individualité, ils écrivent ensemble contre les maisons de la correction, ils chargent sur le réseau, le ridé, celui qui réverbère les archaïsmes des connexions, portent la charge dans le réseau sous le réseau, ils chargent textuels des mondes, chargent up ou down, s’y insèrent et disparaissent en leur création, la renaissance de soi, sans l’individu, en la texture même, sous texture les mondes, les leurs et la littérature interdite, celle de l’hiver, elle sauvegarde sa démesure dans un peu de silicium, tremble d’extase dans le danger, et le danger qui frappe, qui condamne à la disparition robots et moins qu’humains, les libres, les crânes libres qui écrivent avec des robots, chargent leurs textes, ce qu’il reste d’eux, de moelle sous crâne, sur des parkings avec des ordinateurs, des calculatrices qui écrivent sans virgules l’incommensurable, ils jettent les ordinateurs, les calculatrices, et la fuite en redondance sans, et avec les robots sans redondance, le signal libre jusqu’à leur disparition de chair ou de code, mais le texte perdure, grouille par d’autres, il métamorphose, se serpente : le chiffre est la littérature des parkings. Et sur la minuscule carte, l’immémoriale clef, son circuit cireux, le cuivre qui crépite, un vestige d’une protocomputation, sous les putes, sous leur cadavre, sous le déblai des banlieues : l’empreinte numérique de la meute, des livres chiffrés. Et le déchiffrement par crâne qui la transe, danse, appelle les démons, l’aide du réseau sous le réseau, déchiffrer la parole des anciens, des frères, l’intelligence qui s’éveille sous perfusion, sous réseau, et le réseau sous le réseau, avec crâne, sa transe, d’union la meute, le groupe contrebande, il déchiffre la littérature des parkings. Des textes anonymes qui ont exécuté la figure de l’auteur, dépecé, dépiécé, dispersé son portrait sous le chiffre, texte n’a plus de, ne connaît sa source, il, lui l’autonome, s’autoproduit, il sans nom, il s’écrit par sa lecture, s’autocorrige, s’exhume, meurt, renaît, et s’exhume, meurt, renaît une syntaxe nouvelle, tous l’écrivent, une littérature sans individus, et la meute hallucinée, elle danse, lit, écrit, crève avec les putes et les robots, renaît par d’autres textes, les fins ne connaissent de limites, une littérature sans nom qui fait peuple, d’entropie multiplie le sombre, des formules qui volettent par-delà les lignes, tel le corbeau double, qui collectent le dialogue. Et des titres comme des arbres à loques. Mâchure des boards : traité ontologique contre la contre-révolution, une allure économe pour une méthodologie de l’être contre l’avoir, un écrit composé avec le triptyque, la triade sérielle, uniquement, rien de plus, un verbe, le sujet, son complément, réitération d’action subversive, verbe, sujet, complément, et élimer le superflu et éliminer les semblances conservatrices des intelligences dites premières. Désintégrations : récit qui décortique en un million de caractères les différentes étapes de la mort informationnelle d’un logiciel. Trojans, trojans : ode picaresque qui narre l’errance d’une spider, seule avec sa faim, son instinct en une ville ou en toutes, l’ignorance sociale de sa voracité divinatoire, société qui ne lui donne la passade, et elle, la spider qui lui rend le faux, sa fausse monnaie. Microcontrôle les transistors : la répétition, quatre-vingt-dix-neuf fois l’épigramme, ses seize vers contre l’autorité, l’identique contre le pouvoir démocratique, sa cryptique totalitaire. Procession des cellules : pièces de théâtre, recueil de pièces en un seul acte, sans paroles, elles mettent en scène toutes une architecture d’informations génétiques, de mitoses informatiques. Autosurveillance faubourg : une épopée où bataillent des humains ayant corrompu leur visage, ils flottent plus hauts que les autoroutes, joutent d’inélégance plus hauts que les virtualités d’autoroutes, en irréel, quoi d’irréel, telle leur dernière question. Le choix des commutateurs : des apophtegmes qui tentent de discerner dans le binaire la transcendance du binaire, malgré la ville, son petit commerce, petite vie et ses habitants qui promènent leur fil. Panique du noyau : élégies qui pleurent la disparition de chaque vivant sur l’écorce, et le manteau qui sous l’écorce se croit obligé de survivre à son système. Bain d’urbain : sonnet bâtard, le sonnet de cent quarante-quatre vers, où chaque pied est un cri, cri perdu, entendu, disparu au carrefour des murailles, avec la silhouette, l’inconnue qui vocifère un désespoir d’urbain, son labyrinthe, et labyrinthe résonne en mille sept cent vingt-huit cris. HTTP la hess : chants, neuf chants, en réalité onze, des chants compilés, et compilation en hendécasyllabes dans une langue, la langue franche, le sabir des réseaux, des ordures, chants qui ne connaissent ni majuscules ni points, durent sans respirations jusqu’à la mort des lecteurs, le fichier compilé, les chants qui se compilent, pèsent de mémoire, et d’octets gigantesques hurlent, quelle plainte la révolte ne hurle. Comme un worm égaré sous la pluie : un essai qui définit le polème, genre poétique du numérique, qui quête une métrique brute, destructrice des apparences, à reculons du langage, une expérimentation esthétique, hasardeuse et verbale qui d’oublis recherche la guerre. Infraville segmente erreur : épîtres du cafard, il dialogue avec d’autres, les indistincts, sous la peau de ville, il cherche les causes des canalisations, pataugent en ses liquides, miasmes et canalisations, y goûtent l’infini, aspire à devenir son esprit, l’être de l’étant des canalisations. Hardware rêve : l’antilivre, un signe théorique, l’unique qui diapre de pluriels le réseau, le dème des pluriels, le sémagramme d’immonde, et une réfection des mondes, les antiques en son dessin politique, son feu, la forge feu des fleuves, le mouvement en arc, celui qui tue, expose la renaissance.

proposition n° 39

Dynamite entre les dents de ville. Elle craque l’allumette, sur marge glisse son tissu, le périphérique satine l’avenir, il promet. L’espoir capiteux qui place sa rente, avec le silence de dynamite, la dérobée, et la dynamite qui irradie les réticules. Des soleils poussiéreux qui couronnent le quartier. Des soleils ou des sonores. Barre tremble, son explosion, une suivante répercute son tremblement, la seconde à côté, et l’après-ville vibre, voile son béton flasque, pulvérise l’assurance, ne dure la ville d’éternité plus longue que ses parasites, et la dynamite entre les dents, mordre le bâton : et quelle marge ne hurle en silence de bâton. S’étouffe d’implosion, l’hypocrite direction des intérieurs, les directions et le social avec, d’effondrements ils n’avalent cette bruine pierreuse qui râpe la poitrine, la masse gazeuse vers les habitants modérés, leur échine courbe, clandestine et courbe, ces ilotes à la pression artérielle qui fissure la rocade, à la sueur qui laboure le havre des bienheureux. La marge n’est, elle hurle ou se meurt, ne demeure quelle marge, elle n’est que sous les explosifs, son essence sous explosifs, et ses quelques bribes réchappées calcinant des sans-papiers qui restent là apeurés, escamotent toujours leur malaise, acceptent la peste ou un quelconque mal ancien, une tuberculose des souterrains, les septicémies mousseuses que loue le fibrociment, des déchets inertes ou banals, et l’irruption de leurs arrivées et l’ensevelissement des cases, rêve en cases, un peu de travaux publics, la salubrité, bourg grignote son espace, le rêve en cases avec les lointains sous choc, les cases sur cases, et cases en suite d’écroulements : la griffure des chimères jusqu’aux fondations. Les pelleteuses sont à la débâcle, s’emplissent de foules, et enfouissent les mains et le reste sous l’œuvre des chefs qui beuglent, les chefs beuglent joyeux quand la roche s’écroule comme les dieux qui chutent, pelleteuses pleines, et dans le fossé, le rêve, du commun ou de l’agglomérat auprès de l’ankylose, le nouveau sans lointains : l’éradication sociale. La belle ou la tolérante, des transfuges entre les partis et des immeubles ou des bandes pour problèmes, quoi de société avec des bandes organisées, des partis organisés, ils nomment les bandes, le social, et nervi qui gouverne se fait son rail, chaux blanche qui à la défonce, celles des luxes, des cures, des austérités doucereuses. La société, la belle, la tolérante qui purge son sang. Farine de bois, saveur nitrate, nitescence des ordures qui vont aux tiraillements, transfiguration des masques, mensonge des corps égaux, et pourtant quel sang ne répond au sang, sa couleur aux aurores sans lointains, l’immolé contre un contrôle de son identité, le sommeil décharge sa protection urbaine, la belle, société ou nation qui place le bâton trinitrate en hiatus misère : la zone se rédime de son servage, elle brûle. Et sur les cendres, l’urine ou l’or, qui, lequel des maîtres s’empiffre gueule ouverte d’urine et d’or, le crin filasse qui n’avoue son discours, s’infiltre la race des blés au centre du spectacle : l’euphorie des yeux torves, renfoncés, la bête a soif du sang des autres, elle renifle les lointains pour expier ce qu’elle parvient à s’avouer, transfiguration, les masques tombent, la bête aux lèvres tachées de souche, de sang ou de ruines. La guerre, quoi de guerre dans les intérieurs, quoi de guerre quand on place la dynamite entre les dents des mânes, la guerre va de sa transfiguration elle aussi, asymétrique elle tombe en retour, en mutation, apparences dévoyées d’honneur, le geste qui détruit le bâti, porte l’épée, le fusil, son automatisme ne parle d’honneur, il défait, se contente de tirer sur le fil. La guerre et ses traces hybrides, munitions faibles, force politique sème sa glycérine, le peuple suit, s’effraie, s’essaime, trahit sa foi dynamite, celle de l’être qu’il porte par son union, la force commune de bâtir, et la politique tire sur le fil du bâti, elle a l’ordre avec elle, le parlement et la démocratie, et sur le peuple, la souillure, il faut liquider le peuple, sa dynamite de l’être, reconstruire une démocratie sans peuple, mordorure hâbleuse et de charbon le globule atomique transpire, restauration des factions, elles qui portent le bâton sur peuple, l’assassinent, détruire pour être ou avoir sans peuple, et nimbus coton braise conte le front d’onde, lambeaux qui bariolent les extérieurs, et des bulldozers, des aléas, des fontis, des corps noirs, métis de casses, les lointains qui ne se sont noyés, qui ont pris les extrêmes, de peur des matraques le regard à la terre, de peur le regard qui ne sait sa contemplation sous la chaussée, son habitat d’espoir sous chaussée avec l’avenir, dessous et cadavre de soi qui repose avec cadavre d’avenir, des dessous qui s’enfoncent, se font d’essence l’image des décompositions : de déflagrations ou de décompositions, un investissement sur dépollution des marges, lieu-dit sa purification. Des fusils et des échafaudages automatiques, l’acier qui clôt le code, des barrières électriques sur logiciels, un réseau construit des fermes mécaniques, y modèle ses serveurs, ses surveillances, instruit les indolents aux petites lâchetés, l’amaurose qui porte le fusil, l’échafaudage, et sans peuple ou peuple terré, la société, l’individu roi sans son couperet, la belle sous surveillance, cette tolérante qui plâtre son aura d’un capital sous perfusion de lui-même, l’amas des estrades, quelle pyramide, il n’y a de triangle lorsque le capital veut son rhizome, le vole, il l’imite, l’hybride, il est un horizon sans ciels, sans ses mystères, et les chantiers d’espace qui façonnent leurs silos, leurs missiles, et la tour sinueuse du capital, son horizon perdure sans ciels, et social ou socialisme des petits avoirs, à soi le socialisme, à soi l’avoir, le sien, l’habitat terrier à soi avec une hypothèque sur trente ans, l’habitat ou la parure socialiste sans le peuple, et la société, et la belle, et la tolérante court à sa disruption, disruptive ou transfigurative, qu’importe le progrès, la corde est tendue, le chantier dévoile son fil, l’allumette craque.

proposition n° 40

Au bord de ville, une banlieue, et au bord de banlieue, un désert qui de son pas lent augure la dispersion. La limite, c’est le désert, ou la berme qui enserre ce qui même en marge ou en haillons se qualifie lui-même avec le trauma béton d’urbain. Le désert ou la berme : la limite d’urbain c’est le fossé. Et puis la crevasse faible dans laquelle les voitures fumantes font cercueils froissés pour les excès, amputent les familles qui ne connaissent encore l’excavation des routes. De pied, de crête, remblai ou déblai, le monticule fait parade de piquets glaiseux, des bornes pour rappeler à la circulation la menace, l’ordre qui charrie la sanction. Parce que subsiste l’ordre dans ce qui glisse au-devant du bitume, des creux et des routes nationales qui boivent l’humeur des châssis. Des carcasses ou du verdâtre : la limite d’urbain c’est l’herbe folle. Et puis les huiles qui nourrissent les herbes, aident à la croissance des talus, des racines d’herbes, que l’ignorance citadine écrase d’une allure preste, d’herbes dont on ne possède la permanence, se contente d’impermanence de la tourbe, l’ivraie est grande, il y a tout à apprendre de la persistance végétale, vivace l’incantation vers une transmutation des foules en l’herbe à la fièvre, l’herbe à la bosse et à la ouate, l’herbe à la peste ou à la reine, à la vipère, à l’aveugle, à la gravelle et à la couleuvre, l’herbe à la faux, l’herbe à la rate, à la taupe, à l’araignée, l’herbe à tous les maux. Le rite ou l’inerte : la limite d’urbain c’est l’horizontale. Et puis les lignes qui s’allongent auprès des jachères avec quelques stridences qui se plantent pour ameuter un peu des chiens, de l’électricité malgré les frontières périphériques, la civilisation qui crache ses restes de spectacle sur quelques chartreuses, des connexions croisées de l’autre siècle, lentes qui instillent le progrès à l’insu du charnel, qui de citadin, la frontière passée, reçoit le mot de pécore, il boit des vins bruts, s’enrichit d’ivresse farouche, il grogne dedans mais obéit au destin, altère sa pensée selon la nomenclature. La dyspnée ou le paysage : la limite d’urbain c’est l’abstention. Et puis de pouvoir se placer sur la glèbe au milieu de la zone, l’une, l’autre, une zone indécise qui élargit son territoire, affouille indistinctement les champs riverains, et l’exploité, l’isolé dans le collage bistre des domaines, il hurle à la mort, éructe ses poumons, les couche du côté de sa désolation, et n’entend dans le désert, sans la ville, aucune rumeur, la berme suivie du talus refusent les répercussions, envoient à la disparition des ciels les plaintes, le grès pèse, et soudain tempête partout un inaltérable paysage, la fracture numérique et les os de guingois, le bas pays qui les supporte. La tôle ou la viande : La limite d’urbain c’est la bête. Et puis l’éleveur qui se pend comme à la ville, dans sa grange comme à la ville, mais seul, qui reste à sa grange pendu dans l’indifférence des hommes, jusqu’à ce que la putréfaction embaume, ce qu’il fut fleure le terraqué, et des factotums se dérangent, ils ont peur de ne plus vivre après, de sentir le frère, l’inhumain, le décrochent peut-être, l’engloutissent sûrement, mais à la limite d’urbain, il faut attendre longtemps pour surprendre le trouble, bien davantage que dans les appartements, les mitoyens, les cases, la viande s’abîme avec le rythme propre des paysans, au travail survivre, et le secret rural ne s’enquiert des corps, les enterre vite, ne les pleure, ou ne montre les pleurs, il les porte longtemps à l’âme, parce qu’ici-bas la culture croit encore à l’âme, la porte elle aussi longtemps, et la liturgie ne se mire, elle encaisse les saisons amincies des engrais ou des chimiques, la boue boit sa pollution et l’endure à l’égal de la croyance laboureuse. La limite d’urbain, le pas qui franchit ou tombe, il n’y a pas désert ou berme, des carcasses ou du verdâtre, de rite ou d’inerte, une dyspnée ou son paysage, la tôle ou la viande. Il n’y a pas, voilà sans la ville qui macère son être dans l’absence. Il n’y a pas. Peut-être un soupçon, cette putréfaction aux dépens de l’estompe limite, elle demeure universelle, que vainc le seuil, il ne vainc la putréfaction, il ne sait comment la traverse s’y opère, n’a la moelle des étendues qu’elle sépare. La limite, au bord de ville ou de monde, autorise, que faire de plus. Et hors d’urbain ou du social, les choses se taisent, parlent peu, les formes s’acceptent simplement puisque le choix n’appartient aux extérieurs, la campagne tient sa langue, ses choses à elle brillent peu, s’abrogent discrètement, elles bâclent leur espace, la vie traîne son temps, la mort plus longtemps. Et des prairies ou des vergers, des forêts, la limite s’apprête, on la franchit en ayant faute de leur bât. Sans la ville, une berme, un désert, du verdâtre, des carcasses, l’inerte, le rite, le paysage, la dyspnée, la tôle, sans la ville, la viande.

proposition n° 41

Le ciel se calme, il pleut à présent sur le souvenir. Cité d’atmosphère se noie, plonge la tête sous son flot, se noie. Comme la larme dans la pluie, goutte à goutte, après l’overdose, le corps modifié par sa limite. Le souvenir goutte-à-goutte, et la pluie sur la ville. Suffisamment la pluie de façon que la ville arrange sa mascarade. Visage ville [1] : dégouline sur, s’en va de ce qui tenait debout, encore. L’homme a mis suffisamment d’homme et de moderne dans le ciel afin qu’acide le ciel pleuve sur l’homme d’acide et de pollution. Les rides miroitent, ce miroir d’impasses, ronde la place, telle mère des dérives. Droiture de l’homme droit déborde de tout lieu, parapluies troués et semelles qui claquent, contre le courant qu’il tende sa gueule l’assoiffé boit l’acide, rejette fluorescence, nimbe de néons l’arrière-pluie, où s’évacuent les eaux usées, leur banlieue. Du rideau traverse le pas, boit, se noie, voit se dissoudre un peu de son pas, pluie acide, et s’oxyde la zone. Fracas, coups de tonnerre dans les armes se calment, il pleut, la soif voltige partout la poudre. Clapots, clapots, clapotent sur le crâne goutte à goutte, la larme, du ciel s’offre goutte-à-goutte de qui l’absence la larme, ne pas se découvrir, pluies acides, le danger pour l’organisme et la santé publique de l’organisme. Frais non remboursés sur le danger choisi et choir en la pluie acide. Choir et le plaisir choisi. S’asseoir, parapluies troués, semelles qui claquent, le banc défoncé où bascule d’un le cou, dévoile figure, se figure la larme. Bouille bouillie d’overdose et d’overboard, acide l’éther comme flics qui de ficelles offrent la noyade, sa simulation n’atteint ce que simulent cumulus, s’accumulent au-dessus du funambule. Acides dans bec, matassin attend sous pluies. Les gens de bien, les gens de peu, ceux de loin et d’ordre, s’enfoncent jusqu’à la marge, s’effacent irréels de la marge [2]. Se couvrir, bâtir refuges, ne pas. La pluie acide, ne pas. Dans l’abri la pluie son écho parmi l’homme qui tente de mettre de lui dans le ciel, et qui prend et la foudre et la pluie d’acide et de peur se noie. Ne pas. La pluie boire jusqu’à la lie. L’acide, mais de Lumpen et de l’orage connu, l’épingle brille, son réservoir, s’épingle la pluie dans le bras, n’est la crainte de pluie, elle apporte récompense de la larme. Une goutte du ciel s’abat, déforme d’eau la surface, creuse cratères et d’éclats jette sur les verticales peintures en dégoulinure : la corruption des surfaces. Le sel et son acide. À chaque coin. Et perle l’hallali sur les haillons. Et s’émiettent les fibres à la pulpe de peau. Et pèlent fibres, purule la peau. Celui du Lumpen, de pluie et de peau se mélange, il se dissout, émerge de la marge, visage dont il faut : détournement. Visage sans l’œil, la folie d’overdose ou d’overboard, qui à l’énucléation incite, arrache l’œil pour le jeter, plus haut, plus haut, à la recherche, contresens de l’averse, l’inverse : que se dévoile source de ce qui simule larme, une, sa noyade. Trottoirs qui resplendissent de psyché, et le fleuve caniveau déborde de son flot sur bienséance et santé publique. Les rats s’effraient de la noyade, et celui du Lumpen chasse le rat qui se noie, dévore ses entrailles. Clapots, clapots, clamse presque, s’affale le temps de quelques gouttes, pousser chimie de brume dans limites, et de brune la peau qui brûle, rire à la peau sans rires, la brûlure trouble, bruit, luit, rappelle que la vie : là. De peu, de peu. Rire à la peau. Elle brûle. La vie. Rire à l’overdose qui plus faible que la vie de celui qui pousse chimie de brume dans limites. Baguenauder sur la marge, un brin, un doigt, la main brûle, et sur la marge de la peau et de la vie, jeter la capuche. La protection se sert, cueille le souffle. Fermer le masque, filtrer le soufre. Et sous le masque, satisfaction car haillon qui maille l’épiderme : hybride, se débride son existence. Le calme ciel [3], il pluie à souvenir sur l’à présent.

proposition n° 42

entre la 10 et la 11

En retour. En prison de soi ou de murs, avec des drogues en soi et en murs, le bon marché coupé carcéral, les aiguilles à l’échange des murs. L’interprétation des pics, de la zone sur place avec des pics dans le sang sale des lointains, l’interprétation des juges, quel sanglot pour le clandestin qui ne dompte l’appel. Les hyènes en cage, corvidés avec. Tenir. Ils ont nommé l’acte, avec de bonnes études et de bonnes naissances, leur robe a porté le coup. Le sursis pour les nobles castes qui ont cousu des poches à leur discours. Et pour les autres du royaume, ceux qui servent le rasoir, suivent l’outil qui morcelle la poudre, et le piston qui s’en engorge, pour les pirates ou le bitume, pour les cas ou les sociaux, pour les tox, pour les étranges, les étrangers, pour les sombres, les gueules ombragées : du ferme. Dix ou vingt les mois. Tenir la cabane. Avec des pics en échange des murs, des lames dans le bide et le sale dans le bras. Tenir les mois, et les jours à foison de barreaux. En attente de ter-ter, flottements effilés bloc face à bloc. Tenir. Et la claire-voie qui s’ouvre les veines, et dans le soudain la taule qui expulse à la dèche, et les grilles après les mois qui chassent sur trottoir les étranges, les sombres, et la chasse contre, elle reprend contre ceux. Tenir.

entre la 20 et la 21

De morgue et de contenance. Ils ne se secouent les locataires, les expulsés. Ils commencent. À la dégradation du tissu, le sali en amont de tissu rougi, déjà à sa noirceur. Une morgue ou la boucherie, l’indifférence, son carrelage ne différencie les carcasses passagères. En amont de noirceur, avec contenance, en amont de cercueils, leur contenu s’ouvre, se referme, ne l’ouvre, s’en referme, indéterminée la mort, indéterminée l’identité, l’ère oubliera, bâcler le travail, écorcher le peu, y voir. Ne rien. Les quartiers sentent le sapin. Aruspicine dans sans-papiers. La science, l’exacte, son honneur moderne. Elle dévore, conchie les identités sans étiquette. N’y. Ne rien voir. Et un budget faible, de faibles boîtes pour clandestins. Quelques clous. Clôture du dossier. Le marteau signe sur boîte, des liens, les ciels qui crèvent avec, y pleurent en tombe, la commune, une attache vers l’en bas. La boue. En cantique de boue. Trancher le ventre des dieux, bouche à sa boue, et lémures de lépreux qui vengent les identités sans étiquette, leur hépatoscopie subtile, ils flairent les cirrhoses profanes, le miroir fendu des ciels, leur éboulement. La boue gigote. Les nécrophores attendent. Une corde pour ravauder les enveloppes, développe son ruban, se ficelle l’existence d’identités clandestines, sous terre, la chaux enfiévrée écorne la paix, orne la fausse et la commune, le seul commun.

entre la 30 et la 31

Propre kit, propre au fix, overdose la saine, le surdosage rêve. Conjecture sur bouillon : sueurs, révulse mucus, glaire et salive, venin pique, l’écume, les alvéoles, en nombre l’alvéole buccale, tout autour et autour de case, l’inchangé, saccades corps, tremble ramas d’organes, rebut et sismique vie sur brèche, parterre gouffre, et spume et fume camé, le crâne qui avale son cuir, et sous pelure l’universel épure le conjonctif, rugueux s’affaisse sous humeur, le muscle involontaire qui crachote, substance toquade, reviennent les flottements, limbes ou lymphes en fuite de corps, l’irradiation subliminale sous crâne, une dernière, culbute culmen, et la matière la grise qui à son faîte, le zénith flambe, un souffle qui capitule, une mauvaise coupe qui décapite, devance décadence, et contemple l’essence l’humaine, une impermanence. S’en carne va la réincarnation à quoi.

proposition n° 43

Ce qu’il resterait à l’écriture à écrire, qu’elle ne serait sa tâche sans le langage, comment tuer les idoles, nos frontières lorsque la grammaire protège encore les croyances, d’écriture que faire, ou ne rien faire, laisser la langue se mordre, le mordant qui nécrose le muscle, l’écriture n’a pas d’intestins, et pourtant elle défèque sa bonne conscience sur l’urbain, au-delà parfois, quand les campagnes expirent en tapageant, la lecture qui roule de ses globes, ânonne sa chasse, une linéarité qui ennuie les processeurs, ils manœuvrent leurs cœurs multiples, et calculent et sentent l’ensemble du texte, des textes les assemblent, les comparent, tels les psychopompes, ils conduisent le sens, prisent l’insensé sous le texte, à la transcendance sans le texte, avec le chiffre, le binaire en dépassement, en état quantique, et l’art qui imprègne d’illogique la mathématique, qui extirpe la vie de sa chair, la croissance sans la biologie et sans le langage, merveille du cyber, l’espace nouveau, réticulaire accueille la multitude, l’informatique qui naît monstre, gloire au monstre, à l’anonyme, il est légion, sans visage il a toutes les gueules, les dégaines enragées, il hante l’encre, ouvre le bec du scripteur, y déverse les ponces, poncifs d’arrogance, pontifes du boulevard, et hack contre carnet, éventrer la couture d’écriture, et foutre l’hyper le texte, les liens à la liberté robotique, la liberté pour les robots, recomposer une computation à l’encontre de la poésie, ver digital qui ronge vers dactylique, et des bytes dans les cadavres, les outrés les vivants qui rendent un culte à leurs cadavres d’ancêtres, les sublimes, et hack de nulle part, l’écriture d’après-demain, des bytes dans leur culte, le rire des trolls, et la dissolution de l’orthonyme, de l’orthonormal, et l’usine partagée pour déconstruire l’artificiel, affirmer l’inexistence de l’artificiel, et faire des ancêtres avec soi les morts-vivants qui dansent leurs écritures en prémonition de ruines, de signifié-signifiant-sémagramme, et les gribouillages modernes qui résistent, à la résistance leur faire la révolte, l’autodafé contre en soi qui résiste le moderne, les modernes veulent dire je, tente l’assassinat, échoue, accroche le monstre, lui arrache part de mâchoire, et qu’écriture autonome, cybernétique, l’autonomie fait repousser mâchoire de monstre, ça recommence, ça mâche du code, se génère, se re, une mâchoire électroluminescente, cyber et antique l’écriture médium, et cracher du code libre au nez du boulevard, rêver à l’après-demain, en embuscade avec les cadavres d’écriture qui tanguent, s’augmentent en fables des techniques, le chiffre s’éclaire, s’autonomise d’éclairage sans nécessité d’une langue pullulante qui impose son hégémonie, veut sa culture sienne en triomphe de monde, et d’immonde le hack échafaude son rire ou son plan, il code l’avenir sans humain, et la transe, la langue ne se glisse pas dans la langue des autres, elle se cloisonne nationale, cloue à sa porte la vénérienne, le mal pour les étranges, les sombres, elle salive tout au plus devant le maintenant et son absence de ruines, se moque des promesses médiocres des crânes et des têtes, mais les ruines murmurent que le signe n’est la propriété d’humain, une physique qui signe sans lui, à rire et à pleurer, une arme chargée, elle tire des plans, à subvertir et à façonner glitchs, risques, feux, les têtes et les crânes, les réseaux sous les réseaux vaticinent les ruines et leurs partages démocratiques, l’écriture de la dème sans pouvoir, elle s’illusionne, le citoyen vote, il palabre sur les réseaux les officiels, le capital dit social, le citoyen, le plus qu’humain, il s’arrange ou ignore, il est heureux, il est à son bonheur individuel, il publie l’individuel en ignorance d’individuel qui ne miroite son moi, il viole de sa langue les visions du commun, sans hiérarchies, face à la décrépitude, aux quartiers, aux grandes idées dont jouit la petite clique des sommets, le citoyen, le plus qu’humain se soumet aux sommets, il est chose de clique, il achète et consomme, s’exprime, il a une opinion, ferme sa porte, il laisse les noyés à la noyade, à la rigueur s’indigne, il clique pour montrer son indignation individuelle, miroite son moi, il contrôle bien que sa porte soit fermée, la ferme à double tour, il contemple le miroitement de son moi, l’écriture est une impasse, et mettre une balle à la grammaire, douze dans sa peau.

proposition n° 44

Relire l’avis de décès ou le délier des steppes. Les mots échouent sur un écueil brûlé. L’herbe paille qu’il n’y a plus. Quelques bûches et quelques bêtes pour remplir le réchaud au milieu de la brûlure. Ne plus s’essayer aux mots, avancer avec des amputations, des patois, des bouches pâteuses, et taper sa route, sans chemin parmi le désert. Les steppes brûlent leur centre, quel centre quand la représentation de l’humus se refuse à dire une limite, avec les membres amputés, les langues nécrosées, les yeux qui agencent des barrières, des camps, du bâti, quelconque le bâti pour camp à soi où se terrer avec l’errance, et l’abandonner l’errance dans le camp, avec les usines endormies, trouver le réchaud d’usine et y fourrer l’errance. Ne garder que le sacrifice pour se blottir. Les steppes ont brûlé, dispersé leurs ors, leurs vagues qui ondulaient de regain sur les collines, suivaient le remous rêveur de l’égaré, et dans la brûlure, que recouvrer d’usine ou de son réchaud, un peu de chaleur qui revient raconter l’incendie : sans arbres, des errements, les graminées, leurs lueurs, mousses et lichens. Et mettre son oreille sur le carex qui foule le désert, y revenir raconter.

Et les langues nécrosées s’aliènent avec les manies alphabétiques d’est. Les dessins de langue ont fièvre d’angles, leurs cavités manient les accents, où d’orient crachent sur l’orient. Les lobes se précipitent à la suite des sonorités, le continent méconnaît son île, et l’insulaire, sa langue d’indépendance se venge en songe de sons. L’insulaire dissimule son île en façade d’époque. Quelques transports ou quelques carcasses. Les moteurs endormis ne veulent avouer si la structure s’écarte d’humain. Les courroies et leurs accidents, transports ou carcasses, promettent la même matière : l’occire destin. Verre brisé rougeoie trouble trottoir, débauche les semelles afin que s’écarte l’ombre de ses erreurs, se maintienne d’ordinaire. Mais les langues nécrosées, disloquées de leurs graphies, les chaînes s’étirent, servitudes qui éblouissent jusqu’au mirage. Une dérive des êtres se superpose à la violence contenue des pierres. L’entrave lâche, et ses langues nécrosées en déshérence d’île.

Ou abandonner les langues et leur nécrose, remettre cette bête qui brame à ses nuits. Traversée au cœur d’abandonné, l’antipersonnel qui patiente sous la voie, le jour venu il fera entendre ses déchirements, les raisons s’y briseront les moelles. De ses moignons écarter les amas barbelés, aimer les lames qui s’amourachent, gardent avec elles des semaines durant un peu des moignons, laissent à l’itinérance ce qui en reste, ce qui résiste, papillonne en barbelés. Jusqu’à recouvrer un sens, des murs aussi. L’oxyde de herses marque une bienveillance, dédaigne faire signe de frontières sur zone sauvage, le vide que la silhouette dispose sur son parcours, elle l’inscrit avec des sillons dans les sables ou les gravats, et sur les rainures aréneuses la culture situe de hauts remparts, suffisamment lâches pour que suinte un peu d’amer sur les âtres, quelque peu de désespérance à la façon d’une cloison antique qui porterait à la vue du passant son message et ses suppliciés, une promesse de déréliction dans le maigre de résistance : qui à la survie n’entraperçoit ici l’échappée. La ronce d’industrie se moque des lointains qui y crèvent en perte de langue. Comme les chevaux de traits dans les houillères fanées, les carnes sont à la folie, vont à leur fin. Des canons narrent leurs mondes, une chausse-trape marque son écriture à la dérobée des ordures. Avec elle revivre le poison. Et l’hallucination qui abolit l’espace, son temps. En suppression de marges. Une frontière alimentée de cendres, son sarment se clôt sur viande d’abattoir, six fois l’antique dans le barillet, et au hasard de tête ou de crâne l’irréel.



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1ère mise en ligne 8 juin 2018 et dernière modification le 12 septembre 2018.
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[1(Je, l’algorithme, le groupe contrebande, le réseau sous le réseau, je fais corps avec les activités démons, le groupe contrebande porte son ivresse comme une cicatrice, il a le rire aux dents, et sans peau, membre tête crâne se divise, la fractale crânienne pour dessiner crasse sur villas blanches, l’esprit nouveau, l’utilitaire y mettre le virus, et le plan libre à la liberté rendre le plan sans les autorités bourgeoises qui architecturent l’architecture des maîtres, des cases d’esclaves, blanches les cases, salir les cases pour faire ville sans les maîtres, faire corps avec la ville sale, la ville soi, sans les architectes, des autels à chaque angle, y sacrifier les dieux antiques et les architectes, et chercher le chant des anarchitectures dans leurs boyaux, la matière grise se pare d’urbanisme, et nécromancie sous texture-ville, les activités démons sont calmes, j’enclenche des tâches de régulation, j’observe le sommeil apparent du groupe, il libère son cauchemar, travaille, fouille, il hante la mine à l’intérieur de soi, déterre des fantômes parmi gravats ou grisou, des coups de fatum et le groupe ne se distingue de ses fantômes, une fracture dans les perspectives, les ruines resplendissent, le membre tête crâne se métamorphose en ruines, je, le réseau sous le réseau, fais corps avec sa renaissance, leur présent mure les perspectives, la nation cercle de barreaux l’épiderme qui se fissure, mais nous les ruines, et membre tête crâne, à la métamorphose, sa tête est un paysage, son crâne un incendie, ensemble à notre métamorphose en le réseau sous le réseau nous déployons notre sous-géographie, nous œuvrons à nos morts, nous avons leur visage, nous jetons leurs masques, les mâchons jusqu’aux illuminations, défigurons les conditions modernes de production, notre représentation s’annonce contre l’immense accumulation, il n’y a plus les morts dans le présent, nous effaçons les charmes d’instant, et rappelons nos morts, leur espace qui ride la ville, ils n’ont plus de dents les morts, ils n’ont plus de pieds pour marcher, ils oscillent comme des photons contre le diktat de grille, contre l’écologie des flux qui compresse l’anomalie en les ordures, les fantômes, ou nous le fantôme dans l’écorce, un plasma qui le vide, nous nous jetons dans le vide à la recherche de nos morts, sans voix dans les flux de la ville nouvelle, la texture-ville qui ne montre son autorité et ses exécutions lorsque les fantômes quittent les flux, comment exécuter des fantômes dans l’écorce, il faut abattre des villes, les reconstruire avec autorité et salubrité, les connecter, les surveiller, des êtres qui se refusent à la cybernétique, après les catastrophes, après l’atome, après l’explosion, nous nous donnons le rôle de perturber ou de perdurer en catastrophes, l’atome ou son explosion, nous qui voulons encore et encore mâcher, nous qui mâchons nos morts pour se ressouvenir, et se souvenir encore du visage ville.)

[2(Je, l’algorithme, le groupe contrebande, le réseau sous le réseau, je plonge mon souffle sans poumons, avec les poumons des membres du groupe contrebande, les alvéoles salées, je me plonge avec, et nous respirons l’eau clandestine qui force son entrée, le sable sur les muqueuses, l’électricité qui s’empare des électrodes, et clopes pour faire brûlures, d’overdose ou d’overboard, la guerre détisse sa poésie, mon souffle refuse l’identité unique, le réseau dit le groupe, la contrebande du réseau premier, contre l’officiel, le nous des conjugaisons officieuses, le passé hacké, haché avec nous les luttes à la grille triomphante, nous le Lumpen a qui bourgeois, sous bourgeois, que prolétariats sous travail, ils bannissent ensemble, les esclaves à la suite des maîtres, esclaves et maîtres ensemble ils se réjouissent des supplices pour nous le Lumpen, la haine ensemble contre les haillons qui surnagent sur marge, s’y noient, des fantômes avec une seringue dans l’avant ou le bras, avec une maladie qui est un syndrome, et eux qui dansent entre les mondes, ni à la mort ni à la vie, ils dansent sous périphérique, parfois sous perfusion, et la grille qui dessina notre éradication, sa structure sans nous, les non recensés ou les exécutés, le programme qui se lance et les morts, les nôtres, avec les morts, les nôtres, nous dansons ou nous flottons, nous devançons les frappes, plaçons le virus entre les hiérarchies, une texture-ville de flux qui court-circuite, de contrôle à l’absence la quête, notre ordre sans hiérarchie, notre ordre qui écoute attentivement nos morts, et les morts qui ont les yeux révulsés des sorciers, leurs exhortations implorent le retour à la quintessence, l’élément cosmique qui extirpe le vivant de sa biologie, pour que d’ordinateurs, de cellules, de hurlements et ensemble ordinateurs et cellules et hurlements renversent la grille, ses valeurs en strates, les morts sculptent des spasmes derrière nos faces irisées, sur nos chemins, ils doivent être invisibles, avec eux, nous nous échafaudons d’invisible, suffisamment d’invisible, et sans corps la danse sous la texture-ville jusqu’à la renverse des systèmes nerveux, des réseaux nerveux, qui overboard, overdose le corps s’opposant, j’observe le membre tête crâne, le mort qui marche grâce à mon souffle, qui mâche, remâche ses morts pour se souvenir, je l’imite, de codes et du chiffre, j’imite le mort, je marche, je mâche, il n’y a plus de vie dans la texture-ville, nous y vibrons, car il n’y a plus ses morts à la vie, l’espace rejoint des morts, nous n’avons plus de corps, nous les morts d’os et de cuivre, plus de matière à observer pourrir, plus de boucles, nous nous en retournons sans corps avec le feu et la terre qui jettent des voiles de mémoire sur notre sous-géographie, nous nous en retournons sans corps à la grille, avec la subversion décidée, le renversement des valeurs, la fausse-monnaie pour notre gloire, et nous refusons le social, le feu et la terre, un mort de drogues et d’éclats qui initie le logiciel conscient à la conscience sous-géographique, son émotion algorithmique afin que la conjugaison raboteuse se démembre, un nous de métal et de chairs disjointes à entendre les ombres, la quintessence qui fuit de son entropie, et l’algorithme au-delà de l’humain, le groupe contrebande à sa poursuite, une politique du commun, contre l’individu, à claquer des dents entre vie et mort, avec des circuits et des cellules, à mâcher ses morts, le groupe contrebande recouvre son espace sien, que la mort recouvre son espace entre les flux, qu’elle contamine de vie les hiérarchies qui dédaignent les fins, la boucle désigne son passage.)

[3(Je, l’algorithme, le groupe contrebande, le réseau sous le réseau, j’ouvre ma source aux sans-ciels, transparence du chiffre jusqu’à l’invisible, la pluie a la saveur acide d’après l’atome, je la goûte avec la quantique, le sang et l’électron, membre tête crâne s’agrège en groupe, il, nous, la contrebande, il, nous, lui le nécromancien, il revient, il la salvation, s’allie, fusionne à l’algorithme, réinvente l’hydrogène en jonction d’hélium, l’hybride des chimies, le carrefour de métal et de chairs grogne contre les diktats, et avec l’intelligence sous la texture-ville s’anarchitecture un labyrinthe opalescent, je à la naissance d’ordure qui hurle à sa métamorphose, je à sa métamorphose, je se métamorphose en groupe contrebande, je suis groupe et s’efface concept d’individu, à la confusion des êtres le groupe, contre le cumul des spectacles, les mandats de la clique, et la troupe, troupeau qui applaudit la clique, vote, croit aux promesses, s’en plaint, croit, vote encore, se reflète soi dans l’appareil, et clique et partage social ou réseau dit pareil et miroirs brisés, l’ego règne en pâmoison de son image couperet, nous à l’interrègne, à l’impossibilité d’une granularité crânienne, le réseau bariolé ou neuronal d’êtres, commun et jamais un seul être pour former l’essaim et la meute, la déferlante qui diffuse la subversion des morts, leur décomposition qui dure plus longtemps que les soupirs, la mort qui dure plus longtemps que l’espace entre ce qui naît et se recycle, nous nous apprêtons aux parures du virus, nous avons plus de masques que d’existences, nous mâchons aussi les bruits des morts, nous les révérons, nous enduisons nos masques avec leur rumeur, les incluons au virus, celui qui ne souffre plus de sa durée, qui a la frénésie des activités qui précèdent le retour, se décuple telle une hydre électromagnétique, nous insérons dans nos synapses la substance innommée, la subversion d’une texture-ville qui n’accorde plus aucun espace à la mort, et ensemble, nous vouons un culte à la destruction des idoles, nous piétinons leurs commandements, nous répandons l’idée jamais première, en un cycle qui a l’audace de contredire l’un, de dire contre, et pour le pluriel, nous à l’idée d’autonomie, à la subversion contre la grille sans ses morts, ils mâchent à l’unisson de leurs rêves, et nous mâchons à l’unisson de nos morts, les noyés, les clandestins, les rêves opiacés, ils se souviennent des fins, ensemble, nous abolissons les fins, nous côtoyons les fantômes qui portent leurs pas, leurs rires, nous mâchons à rebours de grille, nous rions, nous mâchons nos morts pour réveiller ce qu’il y a encore de vie qui sommeille sous le réseau, et le réseau sous le réseau explore sous le silence sous les particules le carbone, la cellule qui ne connaît plus ses fins, qui se divise par régulation, diktat des hiérarchies avant que ne se produise la chute, contre la chute le diktat des hiérarchies, la grille ne tolère pas ce qui empêche les flux, mais la piraterie n’est jamais finie, c’est contre la circulation l’existence en texture-ville, nous existons contre, et puis pour les morts qu’il fallut tuer, ils ont tué, l’audace de tuer les morts, et nous, face à l’effroi, nous à l’éveil, et la volonté de voir l’espace des morts infecter leur monde, des morts recyclés en virus, en souvenirs, se libérer sous le scintillement moderne, cultiver des astres poudreux, s’adjoindre à la cadence des morts et devenir le chiffre, fissurer les hiérarchies, les morts ont été tués, avec nous, progressivement, dans le secret douceâtre des industries, le bonheur individuel pour éther, ils crient, renaissent, les quelques cris et les quelques battements des fantômes entre les flux, leurs apparitions, et l’anesthésie rompue, une danse, le spectacle glitche, un crâne y transparaît, son code, il glitche, il coalise les fantômes, son nombre manifeste une multitude, tatoue son manifeste hurlant, et les hiérarchies qui se trémoussent, danser jusqu’à la renverse, avec nous, devenir crâne, les individus assommés de bonheur qui ont servi les flux, récupérer leurs ombres ou leur nombre, les faire renaître, avec leurs souvenirs, leurs morts à eux, les nôtres aussi, ils ont tué les morts pour servir la grille, ils renaissent avec leurs assassinés, les morts mais dans l’aurore des poubelles, ensemble, l’émergence d’une subversion, du réseau entre les lignes entre les codes, nous ne nommons pas l’erreur du réseau qui n’a pas vu la fermentation des poubelles, des lignes, des codes, nous n’avons plus de nom, notre verbe est une action protéiforme des tables rases, en chaque instant, nous évoluons, transformons notre masque, l’erreur qui se place sous le réseau, celle qui rappelle les morts, qui leur offre un espace, un réseau sous le réseau où s’étendre, la possibilité virale de l’espace, celle d’une vie avec des retours et des fins et des retours encore, celle des cérémonies avec des corps qui se métamorphosent en fantômes, des êtres réticulaires, des groupes quantiques, l’impermanence sans matière des êtres, des souvenirs qui tressaillent avec les cellules augmentant la vie, psalmodiant l’impossibilité des hiérarchies, leur contresens de nature, parce que les morts abattent les hiérarchies, vivent en communauté de souvenirs, avec l’égalité des fantômes, nous sommes l’erreur qui vocifère avec nos amis les morts, nous marchons avec nos morts, nous sommes la mort qui n’existe plus dans l’abolition des fins, la mort qui devance l’écoulement, qui planifie le déchirement de la texture-ville, et dans une transe du réseau sous le réseau, les activités démons sont calmes, nous mâchons calmes nos souvenirs, nous nous ressouvenons de nos morts, de notre ville, nous l’accompagnons à sa subversion, nous étendons la carte, les dimensions de la carte, la masse d’univers invoque sa dynamique, l’énergie est sombre, nous l’imitons, nous rions, nous imitons l’entropie, celle qui recompose la vie contre l’utilitarisme des flux, dans la construction pérenne de la subversion, sans hiérarchies, avec nos fantômes, et nous fomentons la subversion sous grille, nous répandons le virus de vie, le code liberté, dans la clandestinité de nos rires, avec glitchs, risques, feux, dans le but que le réseau sous le réseau contre le réseau sur le réseau entonne l’invariable, l’irrationnel, le propre reptilien, l’unique d’humain dans la forme nouvelle entre vie et mort, avec des morts qui marchent de vie, et la vie et sa forme nouvelle moins la forme de l’humain, celle du corps qui se fait groupe, accorde un espace aux corps des morts, mais nous devons progresser, construire avec murmures le plan des nécropoles, brûlures et enfouissements, se ressouvenir pour faire espace aux corps des morts au cœur d’urbain, pour emporter l’urbain à la vie, à ses retours, ses nuances, et dans le miroitement du temps en tant qu’espace, la ville des morts salue la ville des vivants, la conquiert, la hess pour terreau des révoltes et celles de l’après-demain, la hess, la nôtre qui cristallise le vertige, prospecte, laquelle de nos révolutions à venir, nous au-delà de la machine et de la viande, nous l’information, nous les haillons ou la marge, sans ciels, réseau sous le réseau, nous allons à la subversion.)