évidement
une autre date au hasard :
2013.10.21 | au cimetière à Baltimore
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| vie quotidienne
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L’évidement est d’abord intérieur. Ce qu’il faudrait faire semble peint sur les murs, à distance, avec tous les il faudrait accrochés, ternes, inaccessibles. On pourrait essayer d’écrire, de danser ou marcher, il faut un enfoncement – c’est trop de distance autour, qui vaut aussi bien pour les cloisons que pour le temps. C’est peut-être à ce moment-là que la musique devient irrépressible, qui ne se fait pas avec la tête, qui est mouvement d’une matière : on entre enfin dans la nuit.
François Bon © Tiers Livre Éditeur, mentions légales
diffusion sous licence Creative Commons CC-BY-SA
1ère mise en ligne et dernière modification le 27 novembre 2009
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