Depuis trop de jours, en tout cas comme rarement, je n’arrive plus à répondre aux e-mails. C’est bizarre, parce que j’ai eu du temps sur écran (demain et mardi en aurai bien moins), mais dans cette pression en ce moment de tâches très éclatées, qui supposent cloisonnement fort, l’impression qu’ouvrir la machine c’est retrouver d’abord ce qui fait la continuité – fils d’écriture fiction ou ce journal, ou les galeries du site dont on a l’impression qu’elles se continuent toutes seules, qu’on a juste à veiller sur ces chemins de creusement. Idem le bruit côté machine à café, les paroles de suivie, même par mail – c’est l’idée de répondre dans du discours organisé qui bloque. Et cette sensation assez floue que l’écriture mise en ligne, alors, comme celle du livre, ne s’adresse pas, qu’elle est juste dialogue intérieur, sauf que partiellement à ciel ouvert. Bon, alors, merci à ceux qui attendent, y aura progressivement rattrapage, en particulier côté publie.net. Allez, vais voir si je peux en faire 1 ou 2, d’e-mails, avant d’aller reprendre Borges.