
2019.12.09 | cimetière d’avions rêve encore
Régulièrement revenir à Saché, comme le sas nécessaire pour penser ou méditer sur Balzac, mais dans l’espace, en marchant, et dans les lumières — un calme, et nécessaire. Et chaque fois, même au bout de ces toutes années, quelque chose d’un peu différent, changé. Aimer le retrouver là sachant qu’aujourd’hui encore il s’y sent bien, et nous pareil. Plus casse-croûte au Tourne Bride de Villeperdue ensuite, on reste dans le Balzac au présent. Eu cet honneur, à deux reprises, de lire en public dans la grange. Là, en pensant à mon Balzac roman, se dire comme ce serait bien une intégrale du Lys, petit bout par petit bout, dans tous les coins et recoins, des caves aux combles et réserves, dans le château tel qu’il doit bien exister, hors de qu’il montre. À part ça, le grand chêne est mort : lui qui avait connu Balzac, pas si nombreux, qu’ils étaient, quand même — zut alors, triste...
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1ère mise en ligne et dernière modification le 30 avril 2025
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