C’est un exercice que je pratique souvent, rien que pour moi et pas pour ici, mais je crois que tous les photographes le pratiquent aussi : prendre un mur bien de face, composer et se rapprocher, composer et se re-rapprocher etc, cinq fois de suite c’est bien. C’est un exercice infiniment riche, en tout cas pour qui le pratique (focale fixe, jamais zoom). Pas de métaphore, ni même le souvenir de tous les murs en littérature : d’ailleurs, certains murs on sait les traverser, moi c’est le cas de celui-ci. Disons que je n’arrive pas à le traverser à distance, mais qu’à se positionner tout contre, à une place exactement définie par une des photos et pas les autres, je peux. Ce mur-ci n’est donc pas du tout, mais du tout, un exercice.