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2019.08.25 | mur, et homme sorti du mur

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C’était une des découvertes lors de cette évacuation décrite en temps réel dans L’incendie du Hilton, découvrir à force des genoux, et dans le creux glacial d’une nuit de novembre à Montréal, comment l’urbanisme des usages se dédouble d’un urbanisme des fonctions. Je ne dis pas qu’il y a du beau et du laid, ça ne m’intéresse pas. Plutôt ce que change à l’idée géométrique l’idée qu’elle soit conditionnée par ce à quoi on l’asservit. Avant le web, je rêvais de livres qui ne seraient que l’accumulation langagière de ces abstractions. La photographie est-elle une facilité ? Ça me démange maintenant de revenir à la vidéo. Mais si j’avais passé 3 heures dans au geste ce tunnel, avec mon monopode, sûr que les vigiles auraient débarqué vite. Et puis ça fonctionne aussi comme récit de cette façon. Je suis un peu coupé en deux, voilà. D’où l’importance de ces recours au geste : tu marches sans t’arrêter, tu photographies à la perpendiculaire. Et c’est ainsi que soudain un homme sort du mur et transperce ta série, tu ne le sauras d’ailleurs qu’au téléchargement dans Lightroom.

 

 


François Bon © Tiers Livre Éditeur, mentions légales
1ère mise en ligne et dernière modification le 25 août 2019
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