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journal | rue Balzac (et roupie de sansonnet)

Qu’a fait le pauvre Balzac pour mériter qu’on le traite comme ça ? Il devrait y avoir un comité citoyen des redresseurs de torts balzaciens. On serait armés, des gros sacs de livres pointus, on serait capables de les lancer en pleine tête de tous ceux-là. Ceux qui intitulent Académie Balzac un infâme et ringard projet démagogue de loft story de la sous-écriture, la collection Bouquins et le groupe Editis à qui ça appartient, qui trafiquent des milliards avec nos factures téléphoniques mais refusent de rééditer les Lettres à Mme Hanska, les crabes de la Pléiade qui s’accaparent Flammarion et se font donner des rues à leur nom mais disent que la Correspondance ça ne se vend pas assez et donc que c’est pas la peine de continuer. Les étudiants qui pensent que si je parle de Balzac ça va être ringard et quand j’ai raconté plein de trucs sur Adieu, La Grande Bretèche, Le chef d’oeuvre inconnu ils n’étaient que 5 à s’être déplacés (mais ils m’ont dit n’avoir pas regretté), et ainsi de suite. Moi je dis : toutes ces crapules ou sous-urbanistes qui feraient mieux d’aller piocher dans noms d’oiseaux et se fiche une rue de de la roupie de sansonnet faudrait qu’ils le sachent : Balzac c’est nous. Alors pas touche.


François Bon © Tiers Livre Éditeur, mentions légales
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1ère mise en ligne et dernière modification le 8 avril 2014
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