Quand on descend du RER à Cergy Préfecture, on sort naturellement par la grande entrée, un escalator vous mène à l’esplanade qu’on traverse en diagonale, et on se retrouve sur le chemin de l’École. Mais si, juste à la sortie des portillons du RER, vous prenez par le tout petit passage qui donne sur le souterrain des autobus, que vous faites dix mètres sur un trottoir étroit, un autre boyau avec escalator vous mène directement à ce point qui convoie vers l’École. Ce n’est pas pour la minute et demie que ça gagne, mais quand il pleut c’est une bonne ressource. C’est surtout le soir quand on repart, qu’on a le réflexe de s’engouffrer dans le petit boyau en pente. Là, juste en bas, dans l’obscurité et le grondement des bus, l’odeur d’échappement, cette vitrine de têtes. Jamais pu repérer s’ils avaient des clients. Et toujours la pensée que c’est un drôle d’endroit pour commercer. C’est le sas aux têtes.