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2008.04.25 | BNF, visite au robot Heritrix

Elle a deux ordinateurs pour elle toute seule d’accord – mais l’un, petit PowerBook blanc, a été usé avec certaine intensité par Daniel Bourrion avant qu’on le lui rachète, qu’un des frangins en use à son tour, c’est donc troisième main et six ans d’âge ça se sent. L’autre, PowerBook gris, c’est moi qui l’ai utilisé 3 ans dont tout le début de publie.net, clavier devenu transparent changé, batterie aussi, plus l’année Québec, les bahutages enfin passé à sa soeur, 3 ans supplémentaires dont 2 dans l’hygrométrie de l’Inde, c’est des Mac survivants bon combattants increvables mais quand même. Donc, à la rentée, Fnac Montparnasse, on achète un petit NoteBook Asuus Eec, facile à promener dans les amphis de sa première année, batterie longue durée parce qu’il y a plus d’ordis que de prises électriques dans les salles de cours, tout va bien. Sauf que là, fin décembre, écran noir. Pas de problème, sous garantie, retour Fnac : – Ah non, c’est la dalle... Ben oui, quoi, la dalle ? – C’est pas couvert par la garantie cette panne-là. Et longues théories sur le pourquoi du comment. Rien à faire, merci M. Pinault, on a l’habitude et un jour tout votre bazar crèvera on va chez le petit réparateur centre-ville, c’est même le SAV de la Fnac qui nous a donné l’adresse. Là 2 gars gentils, mais regard dubitatif. – C’est cher les pièces détachées chez Asus.... Oui mais quand même... Il emmène le bousin dans son cagibi, fait quelques tests. – Avec la main d’oeuvre et la dalle, 270... – Mais il en a coûté 300, en septembre ? Et je me souviens qu’en ces jours de rentrée scolaire, on était plein de parents d’étudiants, chacun avec son poulain, à faire la queue pour le petit Asus spécial rentrée. – C’est ce que je vous dis, a dit le gars gentil, sur ces matériels-là on ne change pas les pièces... Ce soir j’en suis là. Pourtant, il faut bien qu’elle ait un ordi pour les prendre, ses cours... C’est en sortant que je suis passé devant cette vitrine du marchand de timbres-postes. Je ne savais même pas que la philatélie ça existait encore. J’ai pensé très clairement, dans ma tête abîmée : – Ils se seraient mieux débrouillés, rien de tout ça ne serait arrivé. Après, je me suis étonné sur ma phrase, j’ai calé, non ça ne voulait rien dire cette phrase, rien de rien. C’est que j’ai eu un album de timbres, étant jeune, moi aussi.


François Bon © Tiers Livre Éditeur, mentions légales
1ère mise en ligne et dernière modification le 5 février 2013
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