#Rabelais | échafaudages de Chambord
En revenant de chez l’Immatériel-fr jusqu’au métro Goncourt (deux mots qui sont comme les antipodes du monde), hier après-midi – dans ce quartier de Belleville où chaque pas est une image, et qui accueille à pleins trottoirs des SDF qui restent couchés toute la journée, ultime stade du désespoir que cet hôpital de plein vent ? – soudain le bitume propre et mouillé et la succession de trois perches à pluie. Rapide coup d’oeil, effectivement un camion de tournage série télé est garé auprès, même si tout est fini, ils remballent. Rien de plus, sauf de marcher soi-même, un instant sous les perches à pluie. Ici, entre l’Immatériel-fr et le métro Goncourt (deux antipodes symboliques du monde, je confirme), la pluie et le beau temps tout simplement on les fait soi-même. Passe brusquement l’idée que ce serait formidable une société où on aurait généralisé ce principe. [1]
[1] Et petit salut fraternel à Piero de Belleville – vous savez, les images et textes en rues de Paris qui viennent en commentaires de ce Petit Journal, quand elles sont pas signées ?!
1ère mise en ligne et dernière modification le 11 janvier 2012
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