Il y a des tas et des tas de réflexions partout sur ces prénoms qui s’inventent en fonction des modes de l’époque et de l’actualité qui domine, ça vous mêle les séries télé, les variations orthographiques, le goût de l’Amérique et comme il n’y a aucune raison de se limiter à l’infini aux saints réglés par l’église catholique, pourquoi ne pas accepter d’élargir vraiment le cercle, quitte à ces effets marque de voiture, avec telle terminaison qui se fait soudain à la mode dans les faire-parts qu’on reçoit par e-mail. Reste que la langue est un roc dur : quitter la périphérie du roc, est-ce que le prénom servira d’ancre ? Alors dans les cimetières de campagne on les recense, comme à l’instinct. Il nous semble qu’ils ont la capacité de dresser une silhouette, leurs différences, ainsi ces trois frères, ici où on a relevé aussi une Guirma et une Phany, morts il n’y a pas si longtemps, très vieux tous, dans cette montagne.