Après une pleine semaine où la Défense a avalé ensemble des textes et images, reprendre possession de son site comme de sa maison. Il y aurait des textes encore à venir, sur la Défense comme fiction, surtout si j’assemble ce qui y a été écrit et photographié dans un epub. Mais c’est bien aussi, ces chantiers qui vous mettent en travail, et puis simplement on est mieux armé pour reprendre. Il y a aussi des choses qui resteront sans mémoire, écrites directement sur le site de Paris en Toutes Lettres, qui n’a pas fonction de les archiver. Sentiment bizarre à vaincre, d’avoir flotté comme dans une bulle, à ne pas quitter de 7 jours le parvis, l’hôtel y attenant directement. Moments d’attente, moments sans détermination, il y en eut aussi, ils étaient condition de l’immersion, de l’installation du regard. Pour ça qu’une des dernières photos que j’ai faites c’est cet arbre malingre, sans racines, tenu par quatre élingues au sol contre le vent.