Que c’était étrange, samedi après-midi, après le généreux désordre et la poussée de tous ces textes avec vie, de se retrouver encore dans un train, mais cette fois par la force des choses en face de cet homme plus jeune que moi, lui de profil par rapport à moi (j’avais eu le train de justesse, j’étais dans le carré en tête), en stricte soutane et lisant le Nouveau Testament comme s’il avait attendu jusque-là pour le découvrir. En ces temps de racisme officialisé et même pas dissimulé, s’en prenant à un supposé trop d’islam, cette réminiscence de la tradition catholique on aurait envie de dire d’arrêter la mascarade, mais ça ne me regarde pas. J’ai trop à faire déjà avec le fait de classer obligatoirement les textes publie.net dans les catégories BISAC d’Apple, même pas traduites en français, avec des chiens et chats tant qu’on en veut, et la religion par dizaines d’occurrences, beaucoup plus que pour fiction, jeunesse et philosophie réunies. Reste l’ordre imparable du livre.