Elle a commencé à tomber la veille, juste à la tombée de la nuit. Vue les prévisions, nous sommes allés attendre, le sommeil haché par les bourrasques et les trombes qui martelaient le toit. Au matin, serrés dans la meurtrière, nous jaugeons les dégâts. Il y a d’abord le silence, la pluie s’est arrêtée. L’eau rayent les voitures de la route. Les fossés qui la bordent ne sont plus perceptibles. Il ne reste qu’une rivière, née dans la nuit, ocre par son passage dans les terres, charriant tout ce qui n’a pu être retenu à son passage. Comme si Gabin nous imageait son grand fleuve jaune.
Oui oui on pense au film on voit les images aussi bien le paysage que vous décrivez on se souvient de la scène!
Merci Sandrine
Eau forte.
Merci Laure