D’abord, c’était la lumière, un matin, l’été, Port Arthur, Tasmanie. C’était, mêlés, échappements, klaxons, odeurs des essences. C’était des villes passées, j’y étais allé, ponctuation des souvenirs. Durban, face battue par les vents australs virgule Harare où j’étirais mon cou pour saisir le monde jusqu’à Madagascar virgule au bord du Malawi, Mangochi, le couchant dans le dos en moi deux petits points une fatigue soudaine. C’était du déjà vu Docoma, ses milles places grises et sans charmes, Naïrobi, le reflet de mes yeux dans le miroir des buildings, Mombasa, plus d’eau que de ville, plus de mer que d’hommes point barre. C’était toujours le doute, Torreblanca, Kampala, Djoki, Angko, Gombe Delhi, Mumbai, Tomsk, Coimbra, Berlin point à la ligne retour – encore – point de départ. C’était enfin trois poings en suspension au milieu de mon coeur, ces ailleurs y avais-je mis autre chose que le pied ?
J’ai lu tout le fil du voyage et j’admire la puissance d’évocation de l’écriture.
Merci à vous Olivia. Je suis arrivé récemment dans la communauté d’écriture du Tiers-livre, je n’ai malheureusement pu encore m’y impliquer autant que je le souhaite en lisant davantage les publications des autres contributeurs – ce qui est l’esprit de ce site… et qui en fait l’intérêt.
Je suis curieux de ce qui touche à l’expérimentation autour de l’écrit, en particulier en milieu scolaire. J’ai vu que vous avez travaillé avec des élèves sur la lecture à voix haute en déconstruisant les habitudes inculquées dès le plus jeune âge, cela m’intéresse. Je dois fouiller le site à ce sujet pour y trouver des pistes de pratique possibles et nouvelles. Je suis preneur de tout…