TAXIS
le vert pomme des taxis vietnamiens rassemblés sur la place de My Tho semblent rafraîchir l’air chargé d’humidité du delta du Mékong.
PONT
ses deux triangles en filet sautent par-dessus une eau ocre et puissante divisée par un large îlot couvert de bâtisses cachées sous des arbres penchés au-dessus de routes parcourues d’essaims de motos.
RIVE
il aurait fallu tourner à gauche après le pont de Ben Tre, ce que nous avons fini par comprendre. Une petite voie longe la rivière, mais sait-on distinguer tous les cours d’eau qui se ramifient à l’infini. Son lit reste caché par la végétation mais son odeur lourde, presque charnelle ne cesse de s’imposer et s’accroche sur la dizaine de fils électriques tendus entre les pylônes.
HANGAR
Des tas de sable, de gravier et de briques ( nous découvrirons une briqueterie près des canaux de la mangrove, où est-ce un bayou, ce monde amphibie où des barques plates se faufilent dans un embrouillamini végétal ) .
RÉSERVOIR
au petit réservoir, simple rectangle de béton qui filtre une eau sale, on prend à droite une route étroite, qu’il ne faut surtout pas rater.
COQS
L’épicerie se protège du soleil sous un toit de tôle ondulée, autre hangar où s’entassent diverses denrées à même le sol, ou sur des rayonnages précaires. Sur les bas-côtés sous de grandes cloches de grillage d’arrogants coqs de combat arborent un plumage flamboyant sous l’écarlate de leur crête dentelée.
ÉPICERIE
une autre épicerie nous faisait signe à une dizaine de mètres à droite qui nous proposait des cigarettes. Même hangar de tôle, mêmes grilles, et les lettres CUA visibles de loin.
DUYÊN QUÊ HOMESTAY
nous avions dépassé la guesthouse de monsieur Tam, son petit porche typique prolongé par une étroite passerelle de tomettes rouges d’où on apercevait la végétation luxuriante du jardin et le sourire de Linh accroupie dans la cour, le chien assis à ses côtés.
merci
croyais vous suivre
Quant à moi j’ai failli vous suivre à Sienne mais j’ai bifurqué vers Urbino après un saut sur le Mékong