| plan fixe sur une cabine téléphonique à pièces | dedans un homme jeune s’apprête à téléphoner | cadre plus serré qu’un plan américain | le format flat de l’image est découpé en trois parties | arrière plan de plage | structure en aluminium de la cabine recadre le personnage | le sable et la mer visibles partout sont légèrement flous | le haut de la cabine n’est pas visible | l’homme jeune est légèrement à droite de l’image dans le cadre rectangulaire de la cabine publiphone type 900 à touches | derrière la cabine plus loin que le sable, deux bandes horizontales bleues | la mer plus claire contraste avec le ciel outremer, séparés par une ligne épaisse bleue foncée | le soleil du matin éclaire par la gauche le visage, la main, sa chemise claire et sa veste grise d’hiver | le reflet de son visage apparaît sur la vitre de la cabine derrière lui | la lumière est suffisamment forte pour se réfléchir sur son cou | il insère une pièce dans la fente au-dessus du rond orange marqué 1 franc | la main droite tient un papier tandis que l’autre maintient le combiné bleu sur l’épaule, cigarette entre l’index et le majeur | il regarde le papier, le passe en main gauche, puis tapote sur les touches | il porte la cigarette fumante à la bouche | il tient le combiné de la main gauche | il replie le papier de sa main droite | rictus sur son visage dans l’effort | puis il met le papier dans la poche de sa veste grise | reprend le combiné main droite | retire rapidement la cigarette de sa bouche main droite et redresse son corps pour regarder loin devant lui (Voix off) c’est un peu compliqué parce que je l’ai appelé une fois allo ! elle m’a dit non je travaille, rappelez-moi, j’ai peur de vous voir. J’ai peur de voir des gens nouveaux, je ne sais pas s’il faut vraiment se voir, ce n’est peut-être pas la peine oui moi j’ai dit oui, effectivement c’est peut-être heu non pas la peine, mais bon je sais pas pas la peine je suis là je sais pas, je suis là ! et elle m’a dit, écouter rappelez-moi dans deux heures. Donc deux heures d’accord après je la rappelais, elle me dit d’accord oui, oui venez, mais apportez une bouteille de vin je vous rappelle alors d’accord j’apportais une bouteille de vin et à tout à l’heure, au revoir je suis arrivé aux Roches Noires, cet hôtel l’homme repose le combiné qui libère le bruit métallique de la pièce | son visage affiche l’étonnement | incline son visage | ferme les yeux | passe furtivement le bord de son pouce gauche sur le côté gauche de son nez en remontant vers le front |
Merci pour cette cabine téléphonique, bien scandé.
Je vous avais lu la semaine dernière, et n’avais pas compris le dernier paragraphe voix off : je viens de voir que vous avez mis sur fond gris, c’est super. (j’aime bien vos commentaires. Ça fait très plaisir.)
D’avoir votre commentaire me fait aussi très plaisir!