Masse sombre et vive en contre-plongée. Masse sombre et vive à la remontée. Éruption. Éruption du plat de la surface. Remous. Envol de la masse sombre. Queue comme ressort. Bouillon d’écume. Dispersion de millions, dispersion de milliards d’embruns. Irisation du bleu du ciel. Arrachement de soi à l’Océan. Masse de peau ombreuse devant le soleil. Arc-en-ciel. Dispersion de milliards, dispersion de millions d’embruns. Bouillon d’écume. Queue comme fouet. Retombée de la masse sombre. Remous. Implosion de la courbe de la surface. Implosion. Masse sombre et vive à la redescente. Masse sombre et vive en plongée.
L’impression de ralenti est là, mais surtout le gros plan, le nez contre la peau de la baleine. C’est impressionnant.
Impression de puissance. Irruption volcanique.
oh j’aurais aimé que ça dure un peu plus… cette explosion et cette retombée en embruns
j’aime ta résonnance entre première et dernière phrase
J’aime beaucoup ; comme Françoise, j’aurais aimé que la saisie de la baleine par tes mots continue encore.
cependant, même en court, le ralenti fonctionne. Question de dynamique, un ralenti ne traîne pas forcément en longueur. Sa brièveté est son impact. Il paraît qu’un choc est une accélération… à la lecture de quelques unes de ces dernières contributions, il apparaît qu’un ralenti aussi… Ici, la décomposition en phrases du mouvement à elle seule le produit. Et la composition de tout le texte en miroirs