Féroces les armes au combat qui claquent dans une peinture de Piero della Francesca.
Dans la rue sombre, le pas lourd de M le Maudit martèle le sol.
Sur la photo, la saignée de l’hévéa et le latex qui goutte toc et encore toc et encore.
La vague bleue blanche d’Hokusai, son grondement à jamais arrêté.
Repas sans paroles : le va et vient métronomique de la vieille horloge, l’agitation des couverts dans l’assiette, la déglutition des convives.
Le cri d’Edvard Munch qui marche sur la route, affolement, panique.
Dans le film noir, le coffre de la voiture noire se ferme. Soufflement mat.
Charlot invectivé, ses boulons sautent, sa fiancée pleure, sa chaussure bat le pavé.
La foule, le landau qui dévalent les escaliers d’Odessa. Rumeur vers le ciel.
Codicille : j'ai séché d'où cette tentative "qu'entend-on quand on regarde"
Et bien, j’adore entendre ces bruits que l’on voit sans les entendre.
Très puissantes ces quelques lignes qui font du bruit silencieusement.
Bravo, c’est très réussi.
Bonne journée.
Merci beaucoup de ton passage Clarence que je viens de découvrir.