celle qui sera princesse | sous le porche entre la cour et le pont | gros plan visage inquiet | tourne la tête à droite tourne la tête à gauche | à droite henri de guise | le garçon immobile | son amour | parle avec son oncle | le cardinal de rouge et de vertu vêtu | à gauche celle qui détestera être princesse | voit montpensier parler à son fils | gros plan | elle comprend que tout ceci la concerne | mais qu’on ne lui dira rien | celle qui méprisera son prince comprend que son père est entrain de la vendre et que | sa vie se joue là | entre les mains des autres | entre les mains des hommes | regard à droite | guise le garçon immobile | son amour | quitte le cardinal | marche vers elle l’air outré | à gauche montpensier l’air ravi du maquignon qui a fait un bon coup | guise le garçon immobile | son bourreau | traverse la cour passe près du puits entre sous le porche devant celle qu’il abandonnera | passe devant ses yeux en larmes | fierté flétrie | chavanne arrête le bras du garçon immobile | prêt à frapper montpensier | celle qui périra d’être princesse | sait que henri le garçon immobile | son amour | lui est perdu | qu’il ne reviendra pas
Belle impression de mouvements, le | agit comme un accélérateur d’actions. Un petit texte qui va à 10 000. Merci, jolies sensations.
Merci Jean Luc pour ce commentaire. J’avais déjà fait un texte et j’ai fait celui-ci très vite après la mort de Gaspard Ulliel. Je ne connais pas beaucoup de jeunes acteurs mais j’étais fan total de ce Gaspard. C’est lui le garçon immobile qui jouait le duc de Guise dans ce film de Tavernier.
Oui, très joli texte – La finesse des images, le ressenti de la jeune fille, entre les mains des hommes – Sa vie que l’on décide pour elle. Merci.
Merci Clarence. Ce texte c’est pour Gaspard Ulliel. Cette scène avec Marie prise entre ces volontés machistes testostéronées est superbe. Je n’ai fait que me mettre devant et décrire. Bonne soirée.