& P_U_I_S : V_L_A_N : par terre (à plat ventre) (par terre) sans qu’il (ou elle) s’y attende étendue (étendu) de nuit de tout son long (comme on dit) (heureusement pas pour le compte) sur une espèce de plancher (quelque chose rendant en tout cas comme le bois à l’instant où – V_L_A_N donc – su cuerpo chute sans qu’elle (ou il) s’y attende lourdement sur le sol) (comme si quelque chose – une main invisible un sale esprit blagueur ou n’importe quoi du genre – l’avait saisi aux chevilles à l’instant où il (ou elle) se lève HOP du siège afin de : sortir d’ici (l’envie de sortir d’ici lui venant HOP dès qu’elle (ou il) ouvre les yeux dans le noir dans le train dans le compartiment vide & sans lumière à je ne sais pas quelle heure de la nuit ou du matin) & alors que HOP il (elle) se lève comme un seul homme (comme on dit) & s’apprête à s’élancer à toute blinde dans le compartiment dans le noir : V_L_A_N : elle (il) s’étend de tout son long par terre dans un tourbillon de poussières de pollens & de spores entre les deux banquettes trois places qui se font face (quelle arrivée) (on ne peut pas rêver mieux) manquant de peu (à deux doigts comme on dit) de : se fracasser (définitivement ?) la gueule sur l’une des plaques de contreplaqué dont (à cette époque) on recouvre les trains (les sols des trains) (les entreprises de chemins de fer en raison de la conjoncture ayant décidé à cette époque d’épargner sur les trains la conception des trains les entreprises de chemins de fer ayant décidé à cette époque de lésiner – comme on dit – d’arrêter d’avoir recours à des matériaux de luxe les entreprises de chemins de fer ayant décidé à cette époque d’arrêter de faire des trains des produits de luxe solides & bon marché) & sans doute se serait-il (ou elle) fracassé la gueule (définitivement la gueule) sur le plancher du train dans un tourbillon de poussières de pollens & de spores s’il (ou elle) n’avait eu le réflexe de : porter (sans le vouloir) (à l’instant de sa chute) ses mains bien à plat de part et d’autre du visage amortissant ainsi quelque peu la chute de su cuerpo (de ce qu’il appelle su cuerpo : quelque chose comme un corps de femme ou d’homme ou d’enfant je ne sais pas quelque chose comme un corps de vieux de vieille ou de petit oisillon à peine sorti du nid)
Fracassant, on l’attendait, ilellelà
Bises
Cat
haha ! merci d’avoir lu, Catherine ! biz biz à toi !
Et PAF lire ce texte au hasard une fois puis une autre fois à haute voix quelle(s) cadence(s) furieuses! Hâte de savoir où va surgir ensuite su cuerpo, ou ce qui en surgira, à côté des pollens et des spores
hello Lisa, merci de votre lecture à haute voix : c’est fait pour, en effet ! aucune idée où su cuerpo mènera l’intrigue ! ni s’il arrivera à se relever du sol, d’ailleurs ! haha ! vous embrasse !
V_L_A_N, jette pas l’éponge
vais tout faire pour ne pas jeter l’éponge ! merci de ton encouragement !
Hahahahah! Très en forme ce cher Vincent! Puis plaf, formule magique, sort de sort (sans carottes à éplucherà: OULIPHOPVLANMONOMULTIPARENTHESES.
Et voilà qu’un lapin vert surgit du : « chapeau ton texte »!
Bises
haha ! tu ne veux pas écrire la suite de mon livre, amigo ? je t’engage comme nègre ! haha !
Ho la la! Comment écrire après ça ? après vous ? comme vous, j’aimerais. Pour la légèreté, le rire, les onomatopées et les parenthèses, merci, tellement.
a bin ! merci pour votre commentaire ! hihi ! c’est toujours rassurant de voir qu’un texte comme ça a été apprécié, oui ! prendrai le temps, ce w.e., à aller lire les autres ! vous embrasse !
Envoyé c’est pesé (on ne peut pas rêver mieux) on s’en prend plein la tronche et on en redemande !
mais vous êtes maso, vous ! haha ! merci de votre lecture ! bien envie d’essayer de garder ce rythme-là, de creuser cette façon-là, en tout cas ! vous embrasse !
Ah ouais. Merci. Moi, tout neuf, j’ai encore l’étiquette collée au tee-shirt. Et les moustiques écrasés sur les lunettes. Et le souffle court parce que tu m’as fait cavaler. Ah ouais, j’ai aimé…
haha ! je note je note : ce sont d’excellentes pistes, d’excellents détails que je tâcherais bien de glisser dans les textes à venir ! grand merci de ta lecture, JL ! et grand merci pour le questionnaire à choix multiples sur fb : m’a bien fait rire et, en même temps, m’a donné bien à réfléchir !
Il faudrait au moins trois voix pour lire ça à haute voix. Très envie. Déjà l’entendre dans sa tête. Merci Lisa pour l’idée. Il faudrait. Hop et vlan et hop. Merci, Vincent.
haha ! ou bien alors faut lire en free style schizo à donf ! tenterais bien de le faire, tiens ! merci de l’idée et merci de votre lecture, Anne ! vous embrasse !
j’embarque !!
bienvenue !
Totalement Paf, Groggy, Fracassée par cette entrée tonitruante dont je perçois d’ici les éclats.
haha ! attention : des bouts de dents vont se perdre sous les banquettes du train ! merci de votre mot ! vous embrasse !