je ne crois pas que la lumière soit si belle, elle est belle car vulnérable, que lorsqu’elle traverse les trous des volets que l’on déroule, le matin petit, les volets s’enroulent et la lumière est gouttes sur le mur, elle m’émeut, me fait sourire, la douce amère du café que l’on boit
les heures se comptent en écrans, les yeux des aiguilles qui en font le tour, la lumière continue Sisyphe heureuse, à lentement glisser d’un mur à l’autre, il y a quelques minutes d’écran la lumière était sur le mur d’en face, maintenant elle réchauffe des pieds
Bientôt, elle sera dans le dos, derrière le mur, on ne la sentira plus, elle sera derrière quand nous on sera, pense-t-on devant, on avancera dans les ombres, et nos yeux ne déchiffreront plus que les cette lumière sans soleil, un écran blanc, parcouru de petites pattes de mouches qu’on voudrait plus nombreuses