un mot un mot une feuille des mots un chemin une musique leurs sonorités les assembler ils portent le sens le chemin devient envolée en oublier le verbe grappiller noter relancer un mot un autre mot s’esquisse le propos le dessin du texte ses ombres et ses vides une rivière sans savoir où aller et c’est ça qui anime les mots que les mots te surprennent t’emportent que plus rien n’existe tu pars en voyage vers un lieu inconnu où se tisse l’histoire à ton insu mais ce qui t’anime se perçoit alors tu reprends le contrôle et retrouve tes personnages amis ceux qui t’accompagnent même dans la nuit ceux invisibles en transparence du quotidien et tu sillonnes les mots chaloupes et tu souris et ris dans le creux du ventre qui palpite
Les mots et le ventre, quelles relations ? Le souffle et la voix quelle correspondance ? J’aime la forme ajourée de votre évocation, elle laisse passer les idées des autres.
J’aime beaucoup la mise en page, la musique… comme un chant suspendu de Debussy, ou… le nocturne en ut mineur de Francis Poulenc… j’aime cette déroute un peu penchée
du processus d’écriture…
un mot, un autre mot… et aussi le dessin du texte qui compte, la géographie des blocs, les caractères, la respiration, les espaces, ce qui fabrique…
et ce « tu » ? qui est il ? qui par rapport au texte #1 qui usait du « je » ? à suivre me diras-tu !….