L’Ambroise, c’est le nom de cette rivière, j’ai six ans. Je m’appuie sur le fil barbelé qui empêche les vaches d’aller faire trempette. Je cherche les poissons, je suis subjugué par le mouvement des algues qui dansent au tempo du courant. J’attrape un petit poisson argenté, je remplis un seau avec l’eau de la rivière, elle est fraîche. On est là, ensemble, le temps devrait s’arrêter ; l’eau devrait s’immobiliser, c’est impossible que tout cela disparaisse, qu’il ne reste que des images et quelques sons : l’ombre d’un arbre sur le coude de la rivière, le bruit du vent, la lumière, l’air, le soleil, les regards échangés, les rires et un peu de magie, comme un air de bonheur.
Comme si j’y étais
merci
Un air de bonheur, une goutte de nostalgie, un souvenir humide. Merci.
Un air de bonheur, c’est tout à fait ça !
on a tous ce type de scènes d’enfance en tête. Merci de l’avoir posée là…