Un homme traverse un pays avec un linceul dans une carriole. C’est peut-être le pays où règne les Ombres.
Il s’arrête dans une auberge. Des bandits lui demande une bourse pleine d’or pour continuer à voyager. Une dispute éclate au sujet du fardeau que l’homme transporte, ils cherchent à augmenter le montant en doublant le prix et demandent deux bourses d’or, l’homme refuse et argumente : comme il s’agit d’un défunt, cet être n’a pas à payer la somme, dans le royaume des ombres, on ne monnaye pas son passage. Les bandits se retirent pour délibérer, ils reviennent plus déterminés que jamais à recouvrir la somme, les hommes se battent, arrive alors le Prince de la contrée, un Samouraï connu de tous alors qu’il entre, tous sont saisi de terreur, le Samouraï, est vêtu de noir et du costume de guerrier. Il demande le silence , les hommes se prosternent à ses pieds. Le Samouraï est connu pour représenter sur terre le monde des défunts, il questionne le voyageur et s’enquiert de l’identité du défunt qu’il transporte et pourquoi il entreprit un si périlleux voyage, seul, avec une dépouille sur le dos, alors que rodent dans toute la contrée, bandits, loups, que surgissent les intempéries. L’homme lui raconte son histoire, il dit voir été vassal de son Prince mais que l’infortune le mit en présence de la Mort, que le défunt était son Maitre d’arme. Il sort les armes : épées, bâtons. Alors le Prince lui demande pourquoi il ne s’en sert pas alors qu’il est attaqué. L’homme répond que ces armes, étant celles de son défunt maitre, ne sont plus utiles ici-bas, qu’elles ont perdu leur pouvoir et que désormais, elle ne sont efficaces que dans l’autre monde, celui des Ombres.
L’ombre de l’homme se projette sur le mur de l’auberge. Le Prince l’aperçoit, se met à rire, d’un rire tel qu’il fait fuir les bandits qui, par superstition, voit le rire d’un esprit revenu des fond des Enfers. L’homme est momentanément sauvé grâce au rire du Prince. Il reprend sa route le lendemain matin pour amener la dépouille du Maître au Sanctuaire.
Un homme entre dans une échoppe. Un effet de déjà vu le saisi, il se souvient alors du bouquiniste qui a œuvré dans cette échoppe il y a longtemps. Le bouquiniste connait les livres, y a voué toute sa vie. Maintenant, il a disparu. Le narrateur revient sur son histoire et cela donne le livre. Comment l’effet de déjà-vu est le début d’une histoire.
En entrant dans la boutique de souvenirs remplies de cartes postales, d’objets en porcelaines, de peluches miniatures, d’automobile petits formats, de reproductions d’œuvres d’art, de brocante diverses, de lampes et d’horloges anciennes, de chapeaux, de costumes de scènes disparates, un homme est pris de vertige. Il y a 40 ans qu’il n’est plus revenu. Peu de choses ont changé. Il manque de s’évanouir, il parle avec la vendeuse, demande des informations sur un objet, et en même temps, il demande son chemin, il s’est perdu dans les ruelles de la Ville-Haute, c’est 3 heure de l’après-midi, il fait chaud en cette journée d’été. Sa voix lui parvient de plus en plus lointaine, il a du mal à fixer son attention sur l’horloge qu’elle lui tend à deux mains ; les aiguilles marquent 5 heures. Le cadran devient flou, il s’accroche à un fauteuil, et tombe assis. La vendeuse s’approche de lui, tente de le ranimer, lui porte de l’eau. Alors que la vendeuse se lance dans des explications au sujet de l’objet, il se souvient qu’ il y a 40 ans, vivait ici un bouquiniste, sa librairie ouvrait à des heures fantaisies, il lui arrivait de recevoir la nuit des peintres, des poètes, des danseurs et danseuses, et ils faisaient la fête tard dans la nuit. Buvaient toutes sortes d’alcool, rentraient le matin. Mais un jour, le bouquiniste n’ a pas ouvert. Les cartons de livres ont commencé à s’entasser devant la porte, le libraire était spécialisé en livres anciens et comprenait un fonds de livres rares autour des sujets de géographie : livres sur la Chine ancienne, sur le Japon ? particulièrement. Il se souvient aussi d’un recueil de contes de diverses origines : Papaousie, Iles lointaines : Marquises Touamotu, Ceylan.
à suivre….