j’ai retrouvé le moyen imposé taleur (bicolonne) sans comprendre la consigne – il me semblait tous les jours – je ne vois rien ça n’a pas d’importance : développons – je le verrais bien en transversales trois – je m’y perds
j'en ai mis 5 il en fallait moins - j'ai posé "à pied"(Yves Montand) sur la platine - je ne les ai pas trop regardée (il y a toujours des chansons,il y a pas mal d'histoires)
j'ai regardé plus ou moins abandonné la Turquie
j'ai repris les textes et posé le reste suivant - ce que je refais demain (c'est bien compliqué tout ça) (vaguement le sentiment d'aller à rebours de la consigne)
dans le poste il y avait cette chanson qu’interprétait pour Corinne (dite Cléo) Marchand quelqu’un (je retrouverai) intitulée “Sans toi” reprise lors d’un festival de Cannes (cinéma) par une Angèle en robe blanche sans la moindre voix (on s’en fout à peine)
j’ai appris avant hier que le consul de France à Los Angelès d’alors avait porté un jugement définitif (indiscutable on dit aujourd’hui) sur un de ces films qu’il fallait alors interdire – la censure ? mais quelle censure ? quelque chose dans ce genre – bizarre le titre du film s’est échappé (il a fait office de secrétaire d’état auprès ministre de la communication si j’ai compris d’un certain Gorse – à condition de lever l’interdiction de diffusion posée par Yvonne (de G.) sur le film « Suzanne Simonin, La Religieuse » (Jacques Rivette, 1967)
sur la droite du type en bermuda il y a une ombre, un fantôme, une goule, quelque chose qu’on cache – ce n’est qu’un humain qui sur un carton dort -en face de l’autre côté du trottoir, un bâtiment organisé par une architecte de renom à plusieurs dizaines millions d’euros – ça n’a pas non plus d’importance – Paris ma ville
c’est le pont du Carrousel(” il suffit de passer le pont, c’est tout de suite l’aventure” disait (chantait) le poète) – gauche cadre les immeubles où à un moment de la deuxième moitié du dix-neuvième siècle vivait Charles B. – deux siècles plus tard, ma tante –
certainement une autre image (merci pour le titre) d’elle (ici dans Mama Roma (PPP 1962)) celle où elle assène une gifle à un soldat allemand (Rome ville ouverte (RR, 1945) – la révolte ou la résistance : dans quelques minutes du film, elle courra derrière un camion qui emporte son amour, et sous les balles (la liberté ou la mort) – la revoir, elle, c’est d’elle dont on ne fait que parler, assise sur son petit fauteuil qui venait de chez eux, là-bas, de l’autre côté de la mer, bois et paille, jambes un peu écartées, coudes aux genoux visage dans les mains perdue désespérée en pleurs dehors il fait moins dix – des congères fruits des caniveaux, un mètre de haut – sur le lit son homme hurle ses coliques néphrétiques
A rebours ou pas, consigne ou pas, merci pour ces ballades. Mais l’abandon du Bosphore ? Non, non. Le marchand de moules farcies au riz en traversant le fleuve, les parfums des odorantes offertes en Asie.